Chapitre 12 : La convalescence

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Je caresse mon chat qui est avachi sur mon ventre. Je tourne la tête vers Lunélo pour m'assurer qu'il va bien. Je pose mes yeux sur son torse. Il respire. Hier, Lunélo avait cessé de respirer. J'ai cru qu'il allait mourir. J'ai eu tellement peur. Madame Pomfresh eut très peur également. Elle ne savait pas ce qu'il lui arrivait. Elle m'avait prévenu que si Lunélo ne se réveillait pas dans la journée, elle l'enverrait à Sainte Mangouste. Elle était finalement parvenu à le stabiliser et une heure plus tard, Lunélo revenait à lui. Je soupçonne l'odeur de mon repas de l'avoir réveillé. Quoi qu'il en soit, je suis soulagée qu'il aille mieux. Il avait mangé un peu de compote de pomme, il bu un verre de jus de citrouille en plus des potions que lui avait donné l'infirmière, puis il se rendormit. Nous n'avions pas parlé, nous n'en avions nullement besoin. Nous nous comprenions sans avoir besoin d'échanger le moindre mot.

Depuis son réveil, ses blessures cicatrisent rapidement, il retrouve de la couleur et sa température corporel est revenu à ce qu'elle était censé être. Les potions ne marchaient pas sur lui lorsqu'il était encore dans l'inconscience, mais depuis qu'il est réveillé, sa guérison est incroyablement rapide, plus rapide que la mienne alors que son état était plus inquiétant que le mien.

Il est temps pour moi de mettre au travail. Thomas est repassé cinq petites minutes pour m'apporter les cours que j'avais loupé ce matin. Je me penche pour attraper les parchemins posés sur la table. Samaël saute au sol avec un miaulement, mécontent de mon mouvement. Il observe Lunélo, qui est profondément endormi, il plie ses pattes arrière, dresse sa queue et bondit pour atterrir juste à côté de Luny. Il se blottit contre son torse et pose une patte sur celui-ci dans un acte protecteur. Minuit, le chat de Lunélo qui était resté au pied de son lit depuis qu'il était revenu de Pré-au-lard, escalade son maître pour s'allonger sur lui et blottir son museau dans le creux de son cou. Je souris et me mets au travail.


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" Bonsoir. "

Thomas avance jusqu'à mon lit avec une grosse boîte entre les mains. Il s'assoie sur la chaise et me lance un grand sourire. Il pose sur la table une pochette de carton de laquelle dépassait des parchemins. Ce doit être mes cours du lundi après-midi, du mardi et ceux d'aujourd'hui.

" Tu vas bien ?

- Oui. J'espérais sortir demain mais Madame Pomfresh ne veut pas que je sorte avant la fin de la semaine.

- Elle a raison. Tu devrais l'écouter.

- Tu es dans le camp de qui ?

- Tout le temps où tu resteras ici tu ne pourras pas t'enfuir lorsque je viendrais te voir voir. Il me lance un sourires joueur dont il a le secret.

- Comment se passent les cours ?

- Tu vas rire. En cours de potion, il y avait une Gryffondor qui n'arrêtait pas de pleurer parce que le garçon qu'elle aimait ne voulait pas d'elle. Elle n'était pas concentrée et elle a avalé le chocolat qu'elle mangeait de travers. Elle presque but le flacon de potion qui était à côté d'elle sur la table pour faire passer son chocolat. Le Professeur Rogue l'a empêché de justesse. Il était très énervé. Non pas parce qu'elle a manqué de boire une potion dangereuse, mais parce qu'elle mangeait pendant son cours.

- Quatre heures ?

- Non. Huit heures de retenue. "

Nous rigolons ensemble d'un seul rire. Ce n'est pas vraiment amusant, mais la futilité de la situation est la bienvenue dans cette morne pièce où le silence règne.

Des Âmes SœursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant