Chapitre 5 : Fera verto

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« Évitez de trop bouger votre bras droit pendant deux ou trois jours. L'idéal serait que vous restiez à l'infirmerie pour que je puisse vous surveiller.

- Je vous remercie Madame Pomfresh, mais je ne tiens pas à rester allongée tout le week-end. Lunélo a pas mal de devoirs qui plus est. Luny avait déjà commencé à s'enrouler dans les draps de son lit, un large sourire collé au visage à l'idée de rester au chaud à ne rien faire tout le week-end. Il se résigne à protester en croisant mon regard et afficha une mine triste.

- Comme vous voudrez. Je vais demander à un elfe de vous ramener des affaires propres. »

J'avais passé la nuit à l'infirmerie avec Luny. L'infirmière voulait absolument nous garder à l'œil. Elle avait remis en place mon épaule en un rien de temps. Je devrais porter une écharpe mais j'ai une bonne condition physique, cela m'a permit de me remettre plus facilement, malgré des piques de douleurs de temps à autre. Je peux bouger l'épaule mais elle est encore fragilisée, je dois quand même faire attention. Lunélo n'avait pas grand chose en dehors d'un bleu ou deux, et d'n mal de fesse. Il était atterrit sur son postérieur. Après cela, Pomfresh nous avait fait boire une potion de sommeil. Nous avions dormis toute la nuit. Je crois bien que c'est la première fois de ma vie que je dors aussi bien.

« Je suis désolé. Vraiment désolé.

- Je t'ai déjà dit d'arrêter de t'excuser. Tu n'y est pour rien Luny. C'est quoi un elfe ? »

Luny hausse les épaules. La réponse nous apparut rapidement sous nosyeux. Une petite créature à grandes oreilles et vêtu d'un torchon blanc très sale venait d'apparaître entre nos deux lits, portant dans ses petits bras maigres des vêtements. Il posa des vêtements sur le lit de Lunélo, en déposa sur le mien, s'inclina devant nous sans un mot et disparut. Nous nous regardons, stupéfaits. Je m'empare la première de ma pile et tira les rideaux autour de mon lit. J'en ai assez de rester allongé, j'ai hâte de sortir de ce lit pour me dégourdir les jambes. Je commence à me changer. Nous sommes samedi matin, l'elfe nous à donc ramené nos propres vêtements. C'est comme cela qu'une minute plus tard, je me retrouve vêtu d'une chemise à carreaux rouges et d'un jean délavé troué aux genoux. Lorsque j'ouvre le rideau, Lunélo en fait de même. Il porte l'un de ses tee-shirt et jean noir habituel.

Madame Pomfresh revient nous voir, elle nous explique quand nous devons prendre telle où telle potion et les effets qu'elles auront. Lunélo doit prendre une potion de sommeil ce soir, juste avant de dormir. J'ai la même à prendre en plus d'une autre lors du petit-déjeuner, pour diminuer la douleur.

Le ventre de Lunélo ne cesse de crier famine. Nous nous dirigeons alors vers la Grande salle. Il devrait être encore possible de prendre le petit-déjeuner. Je meurs de faim également. De plus, l'infirmière nous a clairement fait comprendre qu'elle allait nous surveiller de près, si elle ne me voit pas manger dans la Grande salle, je vais l'avoir sur le dos.

Cette femme est vraiment gentille, mais flippante. Elle est au chevet de ses patients, à leurs écoute. Mais leur santé passant avant tout le reste, elle peut se montrer très têtue. Le directeur Dumbledore avait désiré nous parler tard dans la soirée, il s'était fait claquer la porte de l'infirmerie au visage par Pomfresh. « Ses élèves ont besoin de repos. Pas de long discours ennuyant. » criait-elle à Dumbledore qui tentait de convaincre l'infirmière de le laisser entrer. Elle avait fermé les portes à clef de l'intérieur, si Dumbledore tenait à la vie, il n'avait plus cas partir. S'il avait utilisé la magie pour entrer de force, je suis sûre et certaine que Madame Pomfresh n'aurait pas hésité à lui hurler dessus et à lui lancer ses fioles de potions au visage;  C'était plutôt comique en un sens, même si j'avais des questions à lui poser. Pomfresh est le genre de personne qu'il ne vaut mieux pas contrarier.

Des Âmes SœursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant