Des Âmes Sœurs

Chapitre 16 : Serdaigle contre Gryffondor

En ce dimanche matin, la Grande Salle est plus bruyante que jamais. Je voulais me lever tôt pour ne pas avoir à subir tout ce bruit, mais je devais être vraiment très épuisée car je fus incapable de me lever à l'heure prévue. Les élèves de chaque maison s'étaient mélangés, chacun portant les couleurs de l'équipe qu'ils supportaient. Il était difficile de savoir quel élève appartenait à quelle maison sans les connaître. Sauf les Serpentard. Ils étaient tous à leur table, jetant des regards mauvais à l'équipe de Gryffondor qui se tenait à l'autre bout de la salle. Certain d'entre eux avait un petit drapeau aux couleurs des Serdaigle, mais la plupart ne venaient au match que dans le but de voir Gryffondor perdre. En revanche, ils arboraient tous un badge sur lequel on pouvait lire : " Victoire aux Serdaigle ! Maudit sois Gryffondor ! ". Charmant. Lorsque les Serdaigle et les Gryffondor se croisaient entre les tables, ils s'échangeaient des poignets de mains amicales, mais elles étaient tellement forte qu'elles ne pouvaient que promettre la défaite de l'équipe adverse. Les Poufsouffle étaient éparpillés entre les deux maisons, chacun ayant leur préférence.

Je continue de faire le tour de la Grande Salle des yeux pour trouver mon meilleur ami, mais ce n'est pas lui que je trouve en premier. Adeline ! Elle prenait son petit-déjeuner à la table des Gryffondor. Je me précipite vers elle et m'assieds à côté d'elle.

" Adeline ! Où étais-tu passé ? Je n'ai eu aucune nouvelle de toi depuis un moment. Comment vas-tu ? Qu'est-ce qu'il t'es arrivé ? Le Professeur Rogue m'avait dit que tu ne reviendrais pas avant demain. "

Adeline n'a pas le temps de me répondre car Lunélo se laisse tomber devant nous. Les Gryffondor le regardaient avec de gros yeux. Que faisait un joueur de Serdaigle à leur table ? Les Gryffondor qui se trouvaient à proximité s'éloignèrent discrètement pour instaurer une distance de sécurité.

" Adeline ! Tu es vivante !

- Évidemment, crétin. Adeline leva les yeux au ciel à la remarque de Luny. Pour répondre à tes questions, Sorci, je ne peux pas dire où j'étais et je vais bien. J'ai guéri plus rapidement que prévu, et puis, ce n'était pas grand chose.

- Tout de même. Ça fait plus de trois semaines que tu n'es pas venue en cours. Même moi, je n'ai pas eu cette chance. Une folle aux cheveux violets m'a obligé à partir de l'infirmerie. Luny me lance un regard apeuré alors que je me retiens de rire.

- Je ne suis pas sourde Luny.

- Tu n'as pas tors. Tu fais peur des fois. Le regard que lance à Adeline est digne de celui d'un grand psychopathe.

- Au fait Adeline, tu es prête pour la défaite de Gryffondor. Nous coupe Lunélo en arborant un sourire narquois.

- Tu dis ça parce que tu es persuadé de perdre. Gryffondor n'a rien à craindre, on a Harry Potter comme attrapeur.

- Et Serdaigle m'a moi, comme attrapeur. Lunélo bombe le torse et porte son verre de jus de citrouille à sa bouche pour en prendre une gorgée.

- Si tu joues ce match comme lors de l'entraînement auquel j'ai assisté, ce sera facile de te battre. Tu te souviens ? Tu as confondu le vif d'or avec une pauvre mésange. Tu en es même tombé de ton balai. "

Je retiens difficilement mon fou rire au souvenir d'Adeline. C'était la première et la seule fois où nous avions pu assister à l'un de ses entraînement car il était très stressé. Le capitaine avait accepté pour cette fois seulement, alors nous avions prit place dans les gradins et avions regardé l'entraînement tout en discutant. Lunélo était très maladroit tellement il était nerveux, il ne cessait de me jeter des regards inquiets. À un moment, il me semblait avoir vu du regret passer sur le visage du capitaine devant les performances de Luny. Il devait regretter de ne pas avoir choisi Cho Chang. Bien que Lunélo était maladroit sur son balai en mauvais état, il était bien meilleur que Cho car il ne laissait rien lui échapper, il avait des réflexes et une rapidité remarquable. Les autres joueurs s'amusaient de sa maladresse. Luny avait manqué de se prendre l'un des buts adverse en attrapant la mésange. Il avait éviter le but de justesse, mais il était tombé de son balai.