Des Âmes Sœurs

Chapitre 22 : Le réveillon de Noël

" Alors c'est Robin qui t'a frappé au visage ! Je vais le tuer.

- Calme-toi, Lunélo.

- Comment veux-tu qu'on se calme Sorci ! Il t'a frappé au visage ! Drago pose discrètement une main qui se veut rassurante sur l'épaule d'Adeline.

- Le Professeur Rogue c'est occupé de lui. Je dois m'entretenir avec lui tout à l'heure, je le questionnerai sur ce qui arrivera à March et vous raconterai.

- Je l'espère ! Je lève les yeux au ciel à l'intervention de Lunélo.

- Tu pourras compter sur moi dans la salle commune, Sorci. Je ne laisserais pas March t'approcher, tu as ma parole. "

Drago me regarde droit dans les yeux en hochant la tête. Je le remercie intérieurement pour son soutient, même si je doute fortement que March remette les pieds à Poudlard un jour. Adeline regarde Drago avec plein d'étoiles dans les yeux. Le côté héroïque de Drago ne semble pas lui déplaire.

Le Poudlard Express siffle. L'heure de départ ne va plus tarder. Drago fait un dernier câlin rapide à Adeline avant de monter dans le train. Il aurait souhaité s'attarder davantage, et pourquoi pas l'embrasser, mais il y avait trop de monde. Lunélo le suit, nous faisant un dernier signe de main. Les portes du train se ferment derrière eux. La fumée se fait plus dense et plus noire. Le train commence à avancer doucement. Il prend de plus en plus de vitesse avant de disparaître hors de notre vue. Il ne reste plus que moi et Adeline sur le quai. Hagrid, qui avait été chargé d'accompagner les élèves jusqu'au train, était reparti vers Poudlard dès que le train eut fermé ses portes.

Je resserre mon manteau blanc autour de moi pour me protéger du froid. Nous nous mettons en marche pour retourner au château. L'air glacial me brûle le visage. C'est très agréable. Ma main tendue devant moi attrape la neige qui tombe doucement.

" J'espère que tu n'auras pas une trop grande cicatrice. Adeline coupe le silence en tirant sur ses gants pour les réajuster.

- Ça devrait aller. La magie fait des miracles. Et puis, cela me donnera un air plus menaçant. Je fais un clin d'œil à Adeline.

- Ne te vexe pas, Sorci, mais tu es loin, très loin, d'avoir une tête menaçante.

- N'importe quoi. J'arrive à faire peur à n'importe qui. Je range ma main, trempée et gelée par la neige, dans la poche de mon manteau.

- Si tu fais fuir les autres, ce n'est pas parce que tu fais peur, mais parce que tu as la tête d'un psychopathe échappée d'asile. "

Nous nous regardons, puis nous éclatons de rire. Nous continuons notre chemin en nous taquinant. Je ne vais pas lui laisser le dernier mot. Elle en serait trop heureuse.

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Severus Rogue faisait les cent pas dans le bureau du directeur. Il était épuisé. Il n'avait pas fermé l'œil de la nuit et le soleil était déjà haut dans le ciel. Heureusement pour lui, aujourd'hui était le premier jour des vacances. Il n'aurait pas supporter les élèves.

La veille, l'altercation c'était terminée plus rapidement qu'il ne le craignait. Une fois que Robin avait enfin décidé de baisser sa baguette, Sorci avait reculé. Severus avait alors stupéfixé le Serpentard. Il avait soigné la blessure de son élève et elle était retournée dans son dortoir, bien qu'il exige qu'elle se rende à l'infirmerie. Holmes pouvait être têtue. il avait ensuite envoyé un tableaux prévenir le Professeur McGonagall de l'état de Beaugrand et était parti trouver le directeur en faisant voler March avec sa baguette. Le directeur, alerté par les tableaux ayant assisté à la scène, avait de suite contacté le Ministère. Ses représentants venaient de partir à l'instant, emportant dans leur bagage Robin March, toujours stupéfixé.