48 - dry your tears you'll keep your eyes open

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- Je... Je n'avais aucune idée à quel point il pouvait souffrir. Je minimisais tout ses problèmes. J'ai été tellement immature et lache. Depuis ce jour là et même avant ça... Je m'en veux tellement... Si je pouvais revenir en arrière avant que tout ça arrive je le ferais sans hésiter...

Jeno était la toute première personne à qui je me confiais sur cette histoire. Même Mark, mon meilleur ami, ne le savait pas.

Je serra ses mains en espérant qu'il en espérant qu'il ne me juge pas pour mon sombre passé. En espérant qu'il ne s'éloigne pas de moi. Pourtant il aurait raison. J'étais une horrible personne, même après ce qui s'était passé.

Ce qui s'était produit aurait pu me changer. Mais j'avais décidé de suivre cette direction pleine de haine. En rejetant tout ce qui avait un rapport avec Renjun, notamment son homosexualité. De peur de finir un jour comme lui. Jugé et percuté par tout le monde. Au point de d'être tout seul, isolé, et mettre fin à mes jours. Toujours dans la solitude la plus totale...

Et comme je le craignais...

Le brun s'éloigna de moi lentement.

Je ne pouvais pas non plus le forcer à penser autrement. Je pensais comme lui de toute manière. J'étais un déchet sociale. Malgré ce que je savais déjà mes larmes redoublèrent. J'étais secouer par des violent sanglots, je chassa difficilement mes larmes en ne cessant de renifler.

Ce qui me faisait le plus mal n'était pas de ressasser ses douloureux souvenir, non. J'etais effrayer a l'idée de perdre Jeno...

J'avais presque l'impression que mon coeur se brisait.

Si il venait à m'insulter et me confronter à mes anciennes actions, alors je ne lui en voudrait meme pas. Ce serait même logique.

Alors que je pensais qu'il allait partir, je sentis sa main me saisir le bras et poser un mouchoir au niveau de mes narines. Je plongea mes yeux dans les siens, l'incompréhension m'envahissait. Tant en question me venait à l'esprit. Mon histoire ne lui faisait ni chaud ni froid? L'avait-il même au moins compris comment avais-je si mal agis a l'époque ?

- Pourquoi...?

- Ton nez n'arrêtes pas de couler, je n'aime pas t'entendre renifler.

- Non je veux dire... Pourquoi t-tu... Tu ne me détestes pas?

- Pourquoi est-ce que je te détesterais?

Il me regardait simplement. Comme si nous avions parlé de la pluie et du beau temps. Et il ne semblait pas être triste, ni révolter ou en colère. Il était si calme et tendre avec moi.

- J'ai... Je ne l'ai pas aidé ce jour là.... C'est comme si c'est moi qui l'avait tué.

- C'est faux. Il a choisit de se suicider.

Ce mot que j'avais du mal a imaginer et surtout prononcé me remémorait des sorte de flash macabre. Plus précisément au moment où j'avais trouvé le corps de Renjun gisant sur le sol baignant dans une marre de produit chimique, de sang et gerbe. Isolé de tous...

- C'est quand même de ma faute... Si je l'avais libéré ce jour là alors qu'il serait en vie aujourd'hui. Je suis une mauvaise personne... Je me demande comment tu fais pour rester ici à me consoler même par pitié...

Le brun secoua la tête en signe de négation en prenant mon visage en coupe et essuya mes joues mouillées avec des pouces. 

- Je n'éprouve pas de pitié pour toi. Et je ne comprends pas non pourquoi est-ce que tu as agis comme ça. Même par rapport a tes anciens amis, la crainte du regard des autres ou la peur d'être rejeté comme ton ami... Mais ce n'est pas toi qui l'a tué. Tu as été l'un des facteurs a son isolement pour qu'il en arrive jusqu'à la. Mais peut être que si il ne s'était pas empoissoné peut être qu'il l'aurait fait chez lui en rentrant après que tu l'es libéré. Ou peut être une semaine, un mois, une année après ou jamais qui sait? Je ne peux pas prédire ce qui se serait passé si tu avais agis différemment. Mais ce qui est sûr c'est qu'il aurait soulagé d'avoir eu quelqu'un comme toi la première fois qu'il s'était fais agresser au collège... Donc le problème n'est pas que tu n'aies pas ouvert la porte verrouillé, mais plus que tu ne l'ai pas aider lorsqu'il avait besoin de toi...

precious stone heartOù les histoires vivent. Découvrez maintenant