4 - in order to improve yourself

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«Il le regarda en détaillant son visage, leurs lèvres s'éffleurèrent avant que la langue du plus jeune ne commence à caresser ses lèvres. Leurs souffles se mélangèrent alors qu'elles, leurs deux bouches, se cherchaient. Sa main glissa sur son torse pour finir sur sa hanche, pour rapprocher leurs corps friands de nouvelles sensations...»

Je jeta le bouquin sur mon lit, et soupira en me tenant la tête. Je doutais clairement de mes capacités. Ça aurait été tellement plus simple avec une jolie fille d'environ mon âge. J'entendis quelqu'un toquer à ma porte. Je lui dis d'entrer d'un ton nonchalant. Je fût assez étonné de voir Jeno, il me fixa un long moment avant de réagir en me voyant de plus en plus intrigué et mal à l'aise.

- Je voulais m'excuser pour hier...je t'ai dis quelque chose qui t'a énervé et peut être blessé.

- J'ai l'habitude. Mais vas pas croire que tu m'as brisé le coeur.

Il resta stoïque bien trop longtemps a mon gout mais se mit à sourire en comprenant que je faisais référence à nos personnages qui s'aimaient. Cette expression lui donnait un air candide au visage. Ses yeux en formes de croissant de lune. Il me faisait penser aux chiens blanc aux poils long, oreilles en triangle et queue enroulé.

- Tu voudrais m'accompagner dehors ?

- Pour faire quoi ? Il pleut.

- C'est encore mieux.

- T'es bizarre...mais okay.

Je me leva pour prendre ma veste et le suivit dans la demeure. Lorsqu'il ouvrit la porte, je fronça les sourcils en sentant le vent faire dévier les gouttes de pluies vers nous. Le brun ne semblait pas perturber, il passa le seuil de la porte vêtu d'un simple débardeur large, bermuda en jean et converse usé.

Je mis ma capuche et le suivit, il prit un chemin dans les broussailles, je me plaignait plusieurs fois de salir mes baskets blanches et neuves en marchant dans la boue. Mais il ne semblait pas avoir d'autre sentiers. Nous marchons un long moment silencieusement dans un champs, jusqu'à arriver dans une clairière avec une source à coté ainsi qu'un étrange petit préhaut de pierre et bois usé par le temps.

J'entra m'abriter avec lui. Je regarda autour de nous et fut surpris de voir plusieurs oiseaux totalement blancs s'approcher aussi près de lui. Il tandis la main vers eux, ses derniers se précipitèrent pour lui picorer sa paume vide et monter sur son bras.

- Tu as appris à élever des pigeons ?

- Ce sont des colombes. Rectifiait-il.

- C'est pareil...tu dois être ici depuis un moment si elles se sont habituées à ta présence.

Le brun ne dit rien, mais après un court silence...

- Donne moi ta main.

J'obéis un peu intrigué. Lentement il posa la sienne sur la miennes, sans comprendre comment, l'une des colombes sur son autres mains vola pour atterrir au creux de la mienne. Jeno se recula un peu et l'oiseau resta sur moi. Essayant de picorer ma main pour trouver de la nourriture.

- Elle aime bien qu'on lui caresse le dos.

D'une main hésitante, j'efleura les plumes de l'animal. Elles étaient toutes douces. Il se mit a roucouler en prenant place plus confortablement sur ma paume.

- C'est incroyable... Avouais-je surpris, presque émerveillé. Je n'ai jamais approché un oiseau d'aussi près. Alors prendre un dans ma main... Elle...elle ne va pas me chier dessus n'est-ce pas?

Jeno hocha les épaules, mais avec un fin sourire au lèvre. Je fit fuir l'animal en secouant ma main par peur de me salir. Nous continuons à discuter un peu, jusqu'à profiter de la fraîcheur dû au temps pluvieux. Il avait fait très chaud hier. Je regarda les nuages gris dans le ciel.

- Ce n'est pas prêt de s'arrêter...

Le brun passa sa main dans ses cheveux mouillé pour mettre sa frange en arrière. Il retira ensuite son débardeur trempé et l'essora. Je pu détailler à quel point il était musclé. Un plus que moi en tout cas. Je détourna le regard avant qu'il ne trouve étrange que je m'attarde trop sur sa carrure.

- Tu sais...je voulais te dire que...je n'ai pas fait exprès de rater la scène 7 quand on tournait hier. Je... beaucoup de gens disent de moi que je suis homophobe. C'est ce que j'essaye de faire paraître mais en vérité, je ne déteste pas les personnes comme ça. J'ai juste...un mauvais vécu avec cette sexualité là... C'était souvent lier à la violence ou haine... J'ai pas envie de subir ça en le cautionant.

Jeno aquiesça silencieusement, sans me poser de questions. Je le remercia intérieurement, ne savant pas encore comment expliquer mon ressenti face a ça.

- Je ne peux pas effacer ce que tu as vécu mais je peux peut être le rendre moins douloureux à l'avenir.

- Quoi?

- Est-ce qu'on peut s'entraîner à améliorer la scène 7?

Je le détaillait un moment, il ne semblait dégagé ni malice, ni perversité. Jeno était calme et doux. J'hocha la tête et me mit fasse a lui. Il commença à énoncé son texte comme il le faisait si bien, puis se rapprocha de moi. Je baissa les yeux en essayant de me détendre.

Ses lèvres, fines et roses, se posèrent sur mes miennes, lentement mais sûrement. Elles commençaient à bouger. J'étais un peu plus à l'aise étant donner qu'il n'y avait que nous deux ici. Personne ne pouvais nous voir.

Je décida d'approfondir un peu plus le baiser en ne ressentant pas trop de gêne. Bien qu'embrasser un homme ne me plaisait pas plus que ça. Au fur et a messures que les secondes passaient j'entre ouvrit la bouche pour qu'il puisse passer sa langue. Nos deux muscles buccaux semblaient jouer ensemble. Comme écrit sur le script, Jeno posa ses mains sur mes hanches pour me rapprocher de lui.

Je sentis son corps contre le miens. Ma main se posa sur l'une de ses épaules dénudé alors que nos baisers devenaient encore plus...intimes. Sa peau était douce, chaude et humide dû à la pluie. Il se sépara lentement. Un fils de salive reliait nos deux lippes.

- Tu n'es pas mauvais à ça finalement... Embrasse moi comme tu viens de le faire demain.

J'hocha la tête faiblement alors qu'il s'écarta pour sortir du préhaut. Comme par magie, il ne pleuvait plus, les nuages épais s'étaient dissipés et les rayons du soleil couchant, rendant le ciel rose-or commençaient à être de plus en plus prèsent.Je resta un moment immobile en touchant mes lèvres, j'avais encore impression de sentir les sentir sur mes propres lippes.

Je décida d'ignorer toutes ces étranges sensations venant de mon bas ventre et rejoindre Jeno qui m'attendait déjà au bout de la clairière.

precious stone heartOù les histoires vivent. Découvrez maintenant