precious stone heart

54 - forget about the present

Cette sensation était si différente qu'avec d'autres personnes. Elle était unique. Inlassable. J'aurais aimé qu'elle soit infinie aussi.

- Jeno...ahn~ Plus fort- Ah !

Je gémissais à chacun de ses mouvements, c'étais plus fort que moi. Je me cambra d'avantage lorsqu'il m'obéit. Pour avoir un meilleur angle de pénétration. Je serrais les draps ainsi que l'oreiller qui commençait à devenir un peu mouillé. J'avais tellement chaud, juste en restant plus ou moins immobile. À quatre pattes, totalement penché vers l'avant, le derrière en l'air. Je me demandais presque comment faisait il pour bouger aussi rapidement et avec brutalité.

Avant de lui proposer, je n'avais pas pris en compte le temps de dehors et des températures pour coucher avec lui. Ça paraissait plutôt futile à cause de cette canicule, j'avais la sensation de bouillir de l'intérieur comme de l'extérieur tellement j'avais chaud. Le brun serra d'avantage mes hanches rougis et humides entres ses mains.

Le bruit du vieux parquet qui grinçait à chacun de ses va et viens, nos respirations saccadées, les claquements de son aîne qui s'entrechoquait sur mes fesses, et nos soupires mélangés à des gémissements de plaisirs.

Je n'allais pas tarder à venir si ça continuait. Ce n'était qu'avec Jeno que je n'essayais pas d'allonger un de mes records en terme de temps. Que ce soit pour impressionner mes conquêtes, petites amies ou pour flatter mon simple égo. Il n'y avait rien de ça. C'étais juste quelque chose d'agréable, intense et pure entre nous deux. Quelque chose d'addictif et difficilement remplaçable.

Alors je me sentais un plaisir de plus en plus grand s'installer, le brun ralentissa considérablement, au point de se stopper. Je me redressa intrigué et le sentit se pencher sur mon corps. Son front collé contre mon dos, comme pour faire une pause... Il haletait beaucoup, rien d'étonnant mais il semblait manquer d'air.

- Jeno... Ça va?

Je sentis le brun hocher faiblement la tête, il entreprit de recommencer à bouger. Mais de manière beaucoup plus lente et sensuelle. Je gémissais à nouveau lorsqu'il m'enlaça par derrière et roula divinement des hanches. J'eus même des spamy dans tout le corps lorsque son membre frôla de peu la mystérieuse zone très érogène en moi.

Cela dura quelques minutes, jusqu'à ce que je sens à nouveau mon bas ventre agréablement se contracter. Malheureusement, le brun cessa de bouger à nouveau. Je m'inquièta beaucoup plus lorsque je sentis ses mains tremblées au niveau de mes entre-cuisse qu'il tenait écartés.

- Jeno... Dis moi ce qu'il se passe. Tu ne te sens pas bien ? Tu as mal quelque part?

- Tête... Qui tourne...

- Allonges toi un peu sur le dos.

Le brun s'exécuta d'un geste lase, il se laissa glisser sur le côté et se tourna. Son teint bien que pâle habituellement l'était plus qu'avant. Je posa ma main sur son front. Difficile de savoir si il avait de la fièvre vu ce qu'on faisait. J'étais aussi brûlant que lui.

- Ça va un peu mieux...

- Vraiment?

Il hocha la tête et voulu se redresser avec difficulté mais je posa mes mains sur son torse pour l'immobiliser.

- Non non, si tu as des vertiges: restes encore un peu allongé. Ça pourrait recommencer.

Je soupira un peu. Je ne savais pas le pourquoi du comment est-ce qu'il ce sentais soudainement mal. Mais j'avais été bien trop optimiste en pensant qu'il s'était totalement rétabli. Son corps devait récupérer, ce qu'on faisait n'étais pas raisonnable si il devait se reposer.