precious stone heart

14 - i can't hold on to all this words which are proof of his existence

Comme d'habitude depuis quelques jours, je descendu les escaliers après m'être douché et habillé. Tout le monde était là. L'ambiance était assez pesante comparé à hier soir avec Jeno et Donghyuck.

Je m'assis à la table sous les regards mauvais des autres acteurs, figurants et de l'équipe. Mais je ne resta pas en place bien longtemps lorsque je vu Miri et les autres domestique apporter les plats chauds et appétissants pour petit-déjeuner.

Je me leva pour aller la voir mais au même moment les deux personnes manquantes descendèrent les escaliers. Jeno accompagné de Donghyuck. Je resta donc en retrait en me souvenant alors de ce qu'il avait décidé hier soir.

- Miri...

La petite domestique se stoppa avant de rentrer dans cuisine pour continuer à aider.

- Oui...? Qu'est-ce qu-il y a?

Le brun détourna le regard et jouait nerveusement avec les manches de son pull. Comme perturbé, il avait l'air d'avoir du mal à s'exprimer.

- ...Jeno...j'ai du travail je dois-

- Je veux que tu me pardonnes.

- Quoi?

- Je t'ai frappé et j'ai mal ici en y repensant. Avouait-il en pointant son coeur. Je veux qu'on reste amis parce que j'aime bien quand tu es avec moi, quand tu intéresses à tout ce que je fais et sentir ton baume à lèvre à la pêche lorsque tu m'embrasses la joue.

Bien que ce soit aussi franc que sincère. C'était une drôle de manière de s'excuser... Mais tout même attendrissante. La jeune femme sourit en ayant les joues rouges suite a sa déclaration.

- Je...c'est gentil mais je ne t'en ai jamais voulu. Ne t'inquiètes pas. C'était aussi un peu ma faute, je n'ai pas bien réagis et en voulant te stoper lorsque tu frappais le mur jusqu'à sang. Je ne savais pas que tu n'aimais pas qu'on te touche...

- Ce n'est pas le cas. Contredit Donghyuck en voyant Jeno réfléchir sans pouvoir trouver les mots. Il ne déteste pas ça mais il n'aime pas les effleurements, les caresses subtiles ou chatouilles. Il préfère quand c'est plus... Physique. Presque brutale. Comme les gros câlins par exemple ou qu'on lui prenne la main. Il aime bien être serré très fort.

La petite noiraude acquiesça aussi étonné que nous. Je pensais au contraire justement, j'étais vraiment ignorant sur beaucoup de chose le concernant ou l'autisme en général. Le regard de la petite domestique n'arrivait plus a soutenir celui du brun, impassible. Elle tritura ses doigts en ayant l'air d'être gêné, j'appréhendais déjà quelque chose de romantiquement ennuyant et cliché sortir de sa bouche.

- Hey.

Jeno me regarda, j'avais toute son attention. Les mains dans les poches je m'approcha de lui, moi aussi je cherchais les bons mots. Je n'y avais pas réfléchi a une manière pour me faire pardonner.

- Écoute...J'ai beaucoup de mal à te comprendre, je te trouve toujours aussi bizarre. Et tu restes encore un mystère pour moi mais... T'es pas un attardé, ni un psychopathe. Je me suis trompé, je pensais que tu me provoquais constament. Et j'ai sous estimé ton handicap... Alors...je m'excuse de mettre comporté comme un gros con parano. C'est pas à toi de totalement changer tu fais déjà beaucoup d'efforts. C'est aux autres de s'adapter. Apprendre à te connaître, savoir qui tu es et bosser avec toi. C'est ce que j'aimerais faire pendant ses prochains mois. Alors...

Je tandis ma main vers lui en espérant une réponse de sa part. J'eus un étrange frisson lorsqu'il là saisit fermement.

- On devient ami dans ce cas.

- Ouais, si tu veux... Soufflais-je alors que mes lèvres ne pouvait s'empêcher de s'étirer.

Mais soudainement, sa poigne se ressera d'avantage. Presque a m'en faire mal. Je le sentis me tirer vers lui, et ses bras glisser autour de mon buste pour me coller fort à lui.

- J-jeno ! Qu'est-ce que tu fous...?! M'exclamais-je surpris, confus et gêné.

- Il te fait un câlin trippe idiot. C'est un phénomène rare, ça mérite une photo ! S'exclama son ami amusé.

- Quoi ?! Non !

Clic.

Clic.

Clic.

Et un énième clic.

À part mon majeur lever vers l'objectif, il m'était impossible de bouger ou me défaire de ses bras. Sa force m'impressionnait. J'avais l'impression d'être en plein shooting photos. Sauf que la personne avait qui je devais poser était une véritable limace toute collante croisé avec un samoyède.

Un "samolace".

Horrible créature...

Sous ma mine blasé, alors que le châtain nous mittraya de photos avec son portable, j'entendis des rires, commentaires et exclamation attendri sous cette scène. Mon manager ne cessa de lever ses pouces pour me montrer a quel point il était fière de moi. 

De mon côté, j'étais perturbé par mes émotions. Mon coeur battait la chamade, mon ventre me chatouillait agréablement. Mes mains devenaient moites. Mes joues me brûlaient et j'avais des bouffées de chaleur.

C'etait sûrement lier à l'embarras ou la honte.

[☆○●°💎💙°●○☆]

Le réalisateur demanda notre attention alors que nous avions tous terminé de manger.

- Bon, et bien je suis content que toutes ses tensions se soit calmées ! On va pouvoir reprendre sur de bonne bases. Comme tu me l'as confirmé Jeno, tu te sens capable de reprendre le tournage d'ici demain. Le problème c'est que vos blessures, à toi et Jaemin, non pas encore cicatricer et même sans vos bandages ou avec un peu de maquillage, elles se verront tout de même pour le moment. Il faudra donc un peu de temps avant de pouvoir à nouveau tourner le film. Mais en entendant vous allez avoir du temps pour perfectionner certaines scènes qui vous sembles difficiles à reproduire.

- Ce n'est pas plus mal, j'avais besoin de plus de temps pour apprendre mon textes de toute façon.

- Tu en es toujours au début? Demanda mon manager un peu étonné.

J'hocha la tête positivement.

- Au pire, demande à Jeno t'aider à l'apprendre.

- Quoi ? Pourquoi ?

- Whoah... Je me demande si tu oublies aussi de respirer aussi parfois. Je t'ai dis hier qu'il pouvait retenir tout et n'importe quoi en peu de temps. Il connaît déjà un peu la globalité ton texte, entraînez vous ensemble. Vous serez plus à l'aise après et tu ne seras plus surpris lors de certains scènes !

J'acquiesça tout de même peu convaincu. Bien que je ne me considère pas comme un cas désespéré. Mais la dernière phrase de Donghyuck me faisait presque froid dans le dos.

"Certaines scènes"... Avait-il pire que de simuler, presque nu, collé à Jeno ?