Un Tumultueux Mariage

CHAPITRE 13

Dès qu'ils eurent franchi les portes de l'ascenseur, Alejandro s'empara des lèvres d'Eleanor. Même si elle avait voulu lui résister, elle n'aurait certainement pas pu le faire. Alison avait raison, il était inutile de vouloir jouer aux intouchables alors qu'elle avait envie de lui. De toutes les façons, ils reprendraient chacun son chemin lorsque cette mascarade prendra fin.

Cette nuit là ils firent l'amour, sans attente, sans promesse, juste deux êtres attirés l'un par l'autre qui cédaient à leurs pulsions. Au petit matin, Eleanor s'était extirpée des bras d'Alejandro pour retourner dans sa chambre et après avoir pris une douche, elle s'endormit de nouveau.

Une routine s'était presque installée entre eux. Il partait au travail et elle s'affairait autant qu'elle pouvait entre ses courses et ses recherches secrètes d'emplois. Bien sûr lors de la plus part de ses entretiens les employeurs paraissaient surpris que la femme d'Alejandro Montez leur demande de l'emploi, alors pour éviter de trop s'expliquer sur les raisons de ses entrevues, elle se retirait le plus subtilement possible et passait à l'annonce suivante.

Le soir à son retour Alejandro n'était pas très bavard mais il faisait au moins l'effort de lui demander comment avait été sa journée pendant le dîner avant de se cloîtrer dans son bureau. Bien évidemment ils couchaient ensemble chaque fois que l'envie leur en prenait.

Un soir alors qu'il s'était attardé au salon, Eleanor concentrée sur une émission culinaire à la télé, il l'interrogea.

— Combien d'hommes as-tu eus dans ta vie ?

— Je ne vois pas en quoi répondre à cette question va t'aider, rétorqua Eleanor de but en blanc.

Alejandro releva un instant les yeux du magazine financier qu'il lisait pour la fixer un instant mais ne fit aucun commentaire.

— Quand es-tu tombé amoureux pour la dernière fois ? demanda-t-elle à son tour en tournant la tête dans sa direction.

— Jamais, répondit-il franchement. Je n'ai pas de temps à perdre avec ça.

Il avait répondu à cette question avec tant d'amertume qu'Eleanor ne voulut pas prolonger la conversation sur ce sujet et reporta son attention sur la télévision. Elle fut pratiquement surprise lorsqu'elle le sentit s'asseoir près d'elle.

Sans crier gare, Alejandro attira la jeune femme à lui et s'empara de ses lèvres. Eleanor ne résistait plus depuis longtemps, elle s'abandonnait elle-même à son propre désir pour lui. Alejandro sentait la féminité dans chaque parcelle du corps de cette femme mais malgré tout, elle paraissait si inexpérimentée

Abandonnant les lèvres d'Eleanor, Alejandro retira le T-shirt de la jeune femme, dégrafa son soutien gorge et fit glisser les brettelles sur ses épaules.

Il émit un gémissement rauque en constatant que les tétons de la jeune femme étaient dressés. Il scella encore ses lèvres aux siennes en la serrant contre lui pour sentir ses pointes durcies contre son torse. Son corps ne lui était plus étranger mais il le fascinait toujours autant. Eleanor cambra les reins pour mieux sentir son corps contre le sien.

Sentant les attentes de la jeune femme, Alejandro la renversa sur le sofa, se coucha de tout son poids sur elle et saisit l'un de ses tétons entre ses lèvres. Après avoir longuement sucé chacun d'eux, il entreprit de se dévêtir à son tour.

Eleanor se redressa pour l'aider a se débarrasser de son T-shirt gris et plaqua ses lèvres sur son torse. L'odeur musquée de son parfum et la chaleur de sa peau était aussi enivrants. Sa langue glissa sur ses pectoraux fermes tandis qu'elle caressait son dos. Ce qui était bien dans leurs ébats est que tout les deux donnaient autant qu'ils en recevaient.