🥀[My Hero Academia] - Dabi - "somebody that i used to know"

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Salut je me suis absenté pendant longtemps mais j'avais une petite ébauche d'un OS sur Dabi que j'ai terminé ce soir, c'est cadeau en espérant que je me remette aux commandes qui traînent depuis des mois et mes autres écrits.

Bonne lecture.

- C'est toi qui as envoyé Toga me rendre mes affaires ? Tu ne veux plus me voir ? Demandait Dabi d'un ton sec de l'autre bout du téléphone

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- C'est toi qui as envoyé Toga me rendre mes affaires ? Tu ne veux plus me voir ? Demandait Dabi d'un ton sec de l'autre bout du téléphone.

(T/P) venait à peine de décrocher son téléphone que Dabi l'agressait déjà verbalement, mais c'était quelque chose dont elle avait l'habitude, sa froideur et son aigreur.

- Non, tu ne t'es pas trompé. Répondit-elle.

Elle ne répondrait qu'à la première question, ne sachant pas là quoi répondre à la deuxième ; son cœur et sa conscience se battant depuis plusieurs jours ne sachant quel choix obtempérer. Son cœur lui hurlait de revenir sur ses décisions et de passer une nouvelle fois sur les fautes de son copain espérant qu'il changerait cette fois-ci. Sa conscience, elle, lui sifflait que jamais il ne changerait et que le mieux était de rompre une bonne fois pour toutes.

Un silence s'était installé entre eux deux, aucun d'eux ne sachant quoi dire pour faire baisser la tension qui pesait lourdement. (T/P) s'apprêtait à raccrocher, avoir répondu à son appel était sûrement la pire erreur qu'elle avait commise aujourd'hui.

- Si tu n'arrives pas à parler au téléphone, j'en conclus que je vais devoir venir en face pour régler les choses. Conclut Dabi d'un ton excédé.

- C'est inutile de te donner cette peine, je ne te laisserais pas rentrer chez moi.

Le son de sa voix laissait entendre sa détermination, elle était décidée à ne voir ni son visage ni à entendre le son de sa voix. Elle le connaissait bien maintenant, ses petits tours qui faisaient à chaque fois retourner la situation et la faire culpabiliser à chaque dispute. Ceux qui lui permettaient de la rendre vulnérable et docile entre ses griffes.

" Tu ne te laisserais pas manipuler encore une fois (T/P), pas après ce qu'il t'a fait cette fois. "

Rien que de penser aux horreurs qu'ils lui avaient crachées au visage, ces insultes qu'ils avaient pris plaisir à planter profondément dans mon cœur. Chacune était tournée sur sa manière d'être, ses valeurs, ses actions, rien ne passait au travers de ses mots ; elles seront sûrement la cause de bien de cicatrices dans le cœur de (T/P). Mais s'en était plus qu'assez, (T/P) connaissait sa valeur et elle en avait trop donné dans cette relation ; elle devait se désenchaîner de son emprise.

Dabi et (T/P) s'aimaient sincèrement et ardemment, sûrement un peu trop pour que leur relation fonctionne. Leur amour était passionnel, il brûlait de mille flammes à la lueur de nos sentiments.
Ils se détestaient presque autant qu'ils ne s'aimaient. Chacun jouait avec le cœur de l'autre, abusaient des sentiments de l'inconnue dans le seul but de lui faire ressentir le mal que chacun ressentait. Une guerre insatiable de qui abîmera mieux l'orgueil l'être aimé.
Mais aujourd'hui (T/P) en avait assez de jouer à ce petit jeu, elle devait tout arrêter avant que la haine prenne le dessus sur l'amour.

On dit souvent que les couples heureux se ressemblent tous et qu'au contraire les couples malheureux, eux, sont malheureux chacun à leur façon. Dabi et (T/P) faisaient partie des couples malheureux.

Mais Dabi, propriétaire de mon cœur, ne se souciait pas de comment elle vivait cette situation. Il continuait et continuerait à la traiter comme un vieux déchet récupéré dans une boutique bon marché.

- Ça va faire deux semaines qu'on ne s'est pas vues, faut qu'on parle. Ça peut s'arranger tu sais ? On peut y arriver comme on l'a toujours fait. On ne peut pas continuer à se traiter comme des inconnus. Putain, ça me rend malade. Jura-t-il sincèrement.

- Tu dis tout le temps ça. À chaque fois tu me jures que tu vas changer et tu adoptes exactement le même comportement. Tu me fais souffrir, tu me changes. Tu me fais faire et dire des choses qui ne me ressemblent pas, je ne prends pas de plaisir à faire du mal aux autres contrairement à toi. Ce n'est pas ma nature.

- Mais tu sais que si c'est si compliqué c'est qu'au fond c'est parce que je t'aime. Essai-il d'une voix contrôlée.

"Je t'aime", Dabi ne l'utilisait jamais mis à part pour la convaincre de revenir vers lui. Seulement pour la manipuler, parce qu'il savait que c'était le moyen le plus facile et efficace de faire vaciller la raison de T/P.

- Non Dabi, je t'interdis de me dire ça ! Je t'interdis d'utiliser ce mot, de le salir encore une fois avec tes mensonges. Je ne te laisserais plus abuser de mes sentiments. Tu ne peux pas me dire que tu m'aimes alors qu'en suite tu n'agisses pas en conséquence.

Dabi resta silencieux face aux aveux de (T/P), il sentait bien que cette fois c'était différent et qu'il ne s'en sortirait pas avec quelques belles paroles. Dabi savait qu'il allait devoir laisser sa façade manipulatrice, celle qui lui permettait de rester au contrôle afin de ne pas perdre la dernière personne qui l'aimait et le soutenait réellement.

Après un long silence, il expirait l'air qu'il comprimait entre ses poumons depuis plusieurs secondes et prit la parole :

- On ne peut pas juste rompre après 5 ans de relation.

Cette fois c'était le vrai Dabi qui parlait, celui qui avait peur de se retrouver une nouvelle fois abandonné par une personne qu'il aimait. Mais le dernier élan de manipulation qu'il avait tenté avait réussi à démarrer la colère de (T/P).

- Mais cinq ans de quoi ? Cinq ans de mensonges ? Cinq ans de manipulation ? Cinq ans de torture ? Ces cinq ans pendant lesquels je vivais à ta merci ? Dabi, reprit elle, tu ne me rends pas heureuse. Tu m'as volé mon bonheur et ma tranquillité. Rends-moi ma liberté et laisse-moi partir.

La voix de (T/P) tremblait à travers l'interphone. Elle tentait tant bien que mal de retenir les larmes qui perlaient abondamment dans ses yeux, elle se sentait déjà coupable de ses mots. Elle blessait l'homme dont elle était éperdument amoureuse, chaque mot qu'elle employait semblait comme une automutilation pour son propre corps. Mais il le fallait, garder trop longtemps ses ressentiments ne donne jamais rien de bon.

- Pourquoi tu me dis toutes ces choses ? Ça ne te ressemble pas.

Dabi n'était plus maître de la situation, il ne contrôlait plus rien, il ne la contrôlait plus. C'était à son tour de souffrir.

- C'est toi qui m'as rendu comme ça, tu sais très bien que tu me fais perdre la tête.

- (T/P) je t'aime, sincèrement, mais c'est comme ça que je fonctionne, j'ai toujours été comme ça. Je ne sais même pas à quoi ressemble une relation saine, je ne pourrais jamais te donner ce que tu attends.

Dabi tentait d'expliquer d'une voix calme ce qu'il pensait bien que le contenu de ses paroles n'en restait pas moins désagréable. Il ne pouvait se résoudre à mentir encore une fois, mais ne voulait pas envenimer la situation déjà bien compliquée.

- Je ne vais pas m'infliger la présence de quelqu'un qui ne sait pas se comporter avec les personnes qu'il aime, ce n'est pas juste. Je n'ai pas à payer pour les erreurs d'autrui et tu ne peux pas te cacher derrière ton passé pour justifier le mal que tu fais.

(T/P) avait raison et il le savait, il n'avait plus de moyens de la retenir et il ne savait plus quoi dire. La décision restait entre ses mains et seulement les siennes.

- Alors c'est fini ?

(T/P) prit une une longue inspiration avant de répondre lourdement :

- C'est fini.

- Alors j'aurais vraiment tout perdu... Murmura-t-il d'un rire amer

(T/P) rapprochait n'ayant plus la force de continuer cette conversation. Elle savait pertinemment qu'après cette décision il n'y aurait plus de retours en arrière possible, tout était fini.

OS - Anime x Reader [FR]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant