Chapitre 15 Dispute

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PDV De Bellamy

-Comment as tu osé ? Hurlais je, déferlant toute ma haine. Je te faisais confiance, je t'ai sauvé et tu me remercies en kidnappant ma sœur,  la menaçant de mort ou pire, et tu veux que je te pardonnes ?

Echo garda un visage relativement neutre même si les larmes se formaient au coin de ses yeux. Malgré toute sa volonté, elle ne pouvait pas cacher totalement ses émotions. Pas dans cette situation. 

-Tu aurais fais pareil si c'était pour ton peuple, Bellamy. J'ai fais cela seulement pour me protéger, moi et les miens. Je suis désolée que cela ait été ta sœur que nous avons attaquée, fis pitoyablement Echo.

-Bellamy ! Je t'ai déjà dis qu'elle ne m'as rien fait ! Cria Octavia en dehors de la cellule d'Echo, où je me tenais.

-Tais toi, O. ! Feulais je, énervé.

-Non, je ne me tairais pas ! Répliqua Octavia sur le même ton. Je suis assez grande pour me débrouiller seule, tu n'as pas besoin d'être constamment sur mon dos, et encore moins lorsque j'ai déjà réglé le problème ! La seule difficulté à présent est de convaincre Lexa, alors aide moi à cela plutôt qu'à crier sur Echo !

Je serra les poings, me retenant de me défouler contre le mur, et sortis de la cellule, laissant Echo seule. Je guida Octavia dehors, et la confronta.

-Lexa accepte que Skaikru entre la coalition, mais sa condition est que nous l'aidions à exterminer la Nation des Glaces. Tu sais très bien que nous n'avons pas d'autre choix que d'accepter.

-On a toujours le choix, Bellamy, répondis Octavia. Tu acceptes de tuer des centaines de personnes pour ta protection et celle des tiens, tu dis que c'est correct, mais c'est ce qu'Azgeda souhaitait faire contre nous, et là, c'était incorrect. Echo avait raison, tu sais ? Tu l'accuses et lui reproches ce qu'elle m'a fait, mais tu aurais fais pareil. Actuellement, tu t'apprêtes à faire bien pire que ce qu'elle souhaitait faire, hors tu es tellement borné que tu ne t'en rends même pas compte !

Je ne répondis rien, cherchant que répondre puisque je compris qu'elle avait raison. J'en voulais à Echo pour ses actes et ses choix mais je ne valais pas mieux qu'elle, je valais même beaucoup moins. Je décida de tourner le dos à O. et d'aller un peu marcher, seul, pour pouvoir penser et réfléchir sereinement. 

Je traversa la ville sous les regards malveillants des Terriens, et arriva enfin à la sortie que je m'empressa de franchir. Je savais très bien qu'à l'intérieur, j'étais une cible puisque Skaikru était détesté, et tant que nous étions hors de la coalition nous pouvions nous faire attaquer à tout moment. Mais je savais aussi que dehors, j'étais également une cible, cependant j'avais réellement besoin d'air et j'acceptais le risque. 

Je m'éloigna peu à peu de la ville, pensant à ma dernière conversation avec Octavia. Je m'en voulais d'être parti comme ça, sans rien lui dire de plus, mais à vrai dire j'aurais pu avoir des paroles que je regretterai, ainsi c'était mieux de simplement partir. Elle avait raison, je ne pouvais pas accepter de massacrer une nation toute entière seulement pour protéger les miens, je devais réussir à trouver un arrangement, un juste milieu où nous serions tous gagnants. 

Après avoir analyser toutes les solutions possibles, je vins à l'évidence que la seule acceptable était celle de ma sœur. Ré intégrer Azgeda à la coalition et accepter Skaikru. Cela empêcherait la guerre imminente et apaisera certaines tensions, même si cela en re créerait d'autres. 

-Nou move, fit soudain une voix derrière moi.

Je ne comprenais pas totalement le langage terrien, mais je connaissais cette phrase qui signifiait "Ne bouge pas". Je compris aussitôt la situation délicate dans laquelle je m'étais fourré et leva les mains en signe de reddition avant de me tourner doucement vers les Terriens. Ils étaient trois, et je reconnu aussitôt dû à leurs tenues qu'ils étaient de la Nation des Glaces. Je n'avais pas été prudent et n'avais pas spécialement surveillé mes arrières, ainsi ils devaient sans doute me suivre depuis Polis en attendant d'être suffisamment éloignés et seuls pour me coincer. Ils tenaient tous les trois leurs lances orientées vers moi ainsi qu'un arc, et ne semblaient pas être prêts à les re baisser.

This is how we do better [THE 100]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant