Destruction.

Chapitre 1.

Ma tête cognait contre le carreau du bus, rien de plus désagréable pour un lundi matin, un chauffeur qui conduit mal, comme d'habitude. S'ajoute à ça la bande de Niall Horan au fond qui rigolent comme des tarés à s'en péter le bide, pour rien, comme d'habitude, et encore une journée qui s'annonce mauvaise, comme d'habitude.

Ce n'est pas que je n'aime rien, mais plutôt que je déteste tout, j'erre dans un monde sans but et dégoûtant je ne veux pas mourir, bien sur que non, je respecte le travail de mes parents, seulement je n'arrive pas à aimer les choses, je sais pas si j'en fait exprès, si c'est de la provocation ou si je suis juste.. bizarre.

Les gens se bousculent dans le bus, pour descendre et arriver au lycée, et voir leurs amis, mais moi je n'ai pas d'amis et je n'aime pas qu'on me bouscule, ils se ruent dehors tel un troupeau de mouton, ces gens sont sans éducation, je le maintiens. Le fait d'en voir un tombé ne me décrocherai même pas un rictus, je m'en contre fou, ils sont inutile et piégés dans un système de clonage interminable, c'est une triste vie, vraiment, ils me font de la peine, cela se vaut au moins, d'être un sentiment qui n'est pas de l'ordre de la haine.

Je sors de mon sac un bonnet que je dresse sur mes boucles brunes, et il n'y a aucun mec de plus énervant que Zayn Malik, le pote d'Horan, Zain et ses tatouages tous plus fade les uns que les autres, Malik ne voit aucune signification aux dessins imprégnés sur sa peau, et comme je le disais plus haut, il n'y a rien de plus horripilant que ce gars cherchant ses écouteurs dans son sac, parlons en de son sac qui ressemble à tous les autres tient. Plus agaçant, je ne pense pas mais autant, il y a Niall dans le genre son meilleur ami, ils voient-il vraiment une définition à meilleur ami, ou sont-ils simplement meilleurs amis car ils rient tout deux à des blagues pas drôle du tout? Je ne sais pas à vrai dire, le seul point positif que je trouve à ce gars c'est ses yeux d'un bleu parfait, fin parfait, ils sont bleus quoi.

-Hé Styles! Hurle Horan, vient!

-Tu es sérieux Niall James Horan quand tu adresses la parole à Monsieur Jedetestetout ou bien, est-ce encore une de tes nombreuses farces? Enrichit Ryan

-Tu veux que je te dise ce qu'est la farce,Newman?

-Vas-y toujours Styles, puisque tu as retrouvé la parole, ce serai con de ne pas en profiter.

-C'est cette prétention que tu as de te croire drôle alors que ton humour n'a aucun départ ni aucune fin.

J'entendis le rire déployé de Niall derrière, ce qui me rendit assez fier, bien que son rire soit classé comme l'un des plus désagréable, son rire qui sert de fond sonore à tous mes cours, car oui, le blondinet est dans ma classe, que dire de plus..

Ryan renchérit alors:

-HARRY! Non, la farce c'est tes amis, tu sais, ceux que tu n'as pas.

Le sourire béat de Niall s'éteignit alors laissant place à une mine inquiète.

-Vaut mieux être seul que mal accompagné, comme dirait l'autre, Ryan Newman.

Je mis alors mes écouteurs sur mes oreilles, la musique, seul chose qui demeure accroché à mon coeur, encore aujourd'hui, les premières notes de "Heartsless" se bousculèrent dans mes oreilles,

et c'est ça, la plénitude.

********

-Mr Styles, hurla Mme Jones c'est mon cours, la pluie qui cogne contre les fenêtres ou bien les deux qui vous rend si épuisé?

-Aucun madame, repondis-je poliment, c'est la fatigue qui me fatigue.

Niall pouffe de l'autre coté de la rangé, je ne sais pas si je dois prendre ça bien de faire rire Niall Horan car ce gars possède un humour aussi riche que celui d'une gamine de 7 ans, voyez vous.

J'ai prit, l'habitude à la fin des cours d'attendre que toutes ces bêtes sortent pour ne pas avoir à les frôler de trop près, à croire qu'aujourd'hui se fut une erreur, car Mr Jeveuxtoutsavoirdetoutlemonde débarque devant ma table, comme l'aurait fait un ami attendant son autre ami, mais je n'ai pas à lever la tête pour savoir s'il s'agit d'un ami, je n'ai pas d'ami, c'est Niall, évidemment.

-Tu ne peux pas. Commença-t-il.

-Mais, est-qu'on se connait?, repondis-je

-Non, tu as raison.

-Mmh.

-Niall James Horan voit le jour dans une petite ville d'Irlande, très sympa je dois l'avouer, un certain Jeudi 13 septembre 1994, un mec génial c'est vrai fin bon, Niall grandit près de sa mère, son père et sa petite soeur, une enfance assez banale, le petit Niall suit ses études dans la normalité la plus total et croisa les yeux d'un beau brun qui lui brisa la coeur, Niall est aujourd'hui dans un lycée qu'il juge bof.

J'eu un rictus, je l'avoue.

-Tu as rit. Me dit-il avec cette fierté dans la voix.

-J'ai pouffé Niall Horan, pouffé.

-C'est moi qui t'ai fait rire?

-Oh toi je ne sais pas, mais ton délire ridicule, un peu.

Il me lança alors un regard des plus blessés.

-Tu ne peux pas tout détester et être dégueulasse avec tout le monde, c'est impossible. Finit-il en quittant la conversation.

A croire que ce type, peut me connaitre mieux que moi même, c'est dingue comme les gens sont de nos jours, sans blague.