La voix de Zayn retentit laissant derrière elle, mille écho tous plus dures les uns que les autres, il cria plus fort que n’importe qui ce jour-là, il me faisait peur :
-STYLES PUTAIN T’ES CON OU QUOI FAIS PAS CA TU T’ES CRU DANS UN JEU LA BORDEL ARRETE !!!
La sonnerie de mon réveil retentit à la manière de la voix de Zayn toute cette nuit-là. Une sonnerie tout de même plus apaisante et plus douce que le ton du brun qui résonnait encore dans mon esprit au petit matin.
Je regarde l’objet cause de l’arrêt de mon sommeil : 6 heures et 54 minutes. Inutile de plus de temps pour comprendre que, définitivement, je suis à la bourre. Je me secoue la tête pour tenter d’effacer les dernières traces de ce rêve cauchemardesque passe le bout de mes doigts aux racines de mes boucles brunes, et effleure mon visage de mes mains chaudes.
Je me réessaye à l’exercice une, deux puis trois fois, je ne pensais pas que ce serait si difficile. Me lever reste la chose qui demeure dans le top 3 des choses que je déteste faire, pourtant je suis contraint de le faire tous les matins.
Je pose un pied à terre, et sent sous ma plante le bouton glacé du jean que j’avais lâchement abandonné hier soir avant de me glisser sous les draps froids. Je le reprends et l’examine quelques secondes afin de déterminer si oui ou non, ce vêtement sera destiné à la bannette de linge sales, la réponse est positive, une tache installé à côté de l’ouverture de la poche me fait comprendre que ce pantalon ne sera pas destiné à couvrir mes grandes jambes aujourd’hui.
Je m’appuie de mes deux poings sur le matelas sur lequel je dors depuis le début de mon adolescence, et me lève, enfin : 7 heures et 3 minutes. Je pris décision en quelques secondes d’accélérer le mouvement.
Une fois debout, je me frotte les yeux tel un enfant, étire mes bras de tous les sens afin de recontacter le monde réel. Je sortis de ma chambre et fouilla dans le placard qui longe cette dernière, deux serviettes de bain.
-JEANNE ! Criai-je à la femme m’ayant élevé, qui résidait un étage plus bas. JE PRENDS LA SALLE DE BAIN !
-FAIS ATTENTION A L’HEURE HAROLD ! Cria-t-elle sur le même ton afin que nos oreilles puissent trouver nos voix.
Je crois que je brulerai ce prénom si je le pouvais, Harold, en voilà une manière louche d’appeler son héritier, seul mon grand-père était capable de pondre une telle idée de prénom. Mon paternel, m’avait taillé un diminutif que je préférais de loin : Harry, mais j’imagine que depuis la mort de ce dernier ma mère tente par tous les moyens possibles et inimaginables de ne laisser aucune trace et de me rappeler Harold.
Le temps d’un dialogue et d’une courte réflexion, il était maintenant 7 heures et 7 minutes. J’accélérai donc le pas vers la salle d’eau, me prenant au passage les pieds dans Ivory, mon chat, fin le chat. Un miaulement retentit suite à cette collision, un son que je n’ai pas plus le temps d’écouter.
7 heures et 9 minutes, mon bus passe exactement à 7h30, je peux le faire. J’entre dans la cabine dont les vitres sont encore humides suite à la douche de Jeanne.
Sans plus attendre, je tournai le robinet :
-Aie ! Trop chaud !
-Haa ! Bien, bien trop froid !
-GLACEEEEEEEEEEEEEEEEEEE
Comme si j’avais le temps pour ces réglages matinaux.
Une fois trouver la température adéquate je fis couler l’eau tiède sur mon corps, puis sur mes cheveux bouclé, je repose la pomme de douche, sans même éteindre l’eau, pas le temps pour d’autres réglages.
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Destruction.
Hayran KurguHarry Styles mène sa barque dans la plus banale des vies, il ne juge pas qu'il n'aime rien mais plutôt qu'il déteste tout, rien ni personne ne plait au beau bouclé, jusqu'au jour où Niall Horan, camarade de classe, décide de se poser un auto-défi fa...