Destruction.

Chapitre 7

Pdv Niall.

Une seule et unique tasse de café a bien réussit à plongée mon corps tout entier dans son odeur enivrante. Je souligne le pouvoir du liquide noirâtre par une gorgée qui apporte une ultime chaleur à mon corps, un dernier frisson.

-Mmh.. Pensais-je à haute voix, je ne sais plus où j'ai déniché ce café, mais il faut absolument qu'Harry goûte ça, il aimera.

Je suis debout devant ma fenêtre, j'observe, je guette. Je glisse mon doigt le long du contour de la tasse et chasse le liquide chaud en frottant mon index à mon pouce, je recommence, deux peut-être même trois fois. Je prend puis je me débarrasse, c'est ridiculement inutile, mais je le fais.

Je descend les sept marches me séparant du salon collé à la petite cuisine et y dépose ma tasse dans l'évier, je l'a lave, et l'eau chaude me brûla la main.

-PUTAIN ! Bordel ! Aaah merde ! Hurlais-je

Aujourd'hui on est dimanche, et, je n'ai pas vu le bouclé qui s'impose dans mon esprit du week-end, c'est

.. étrange, c'est chiant, comme lui, en fait, demain après les cours je veux lui montrer quelque chose, quelque chose qu'il appréciera, je n'abandonnerai pas, pas moi, pas lui, je ne le laisserai pas.

Pdv Harry:

J'ai besoin de lui, tout de suite, maintenant, alors quand je suis tombé sur Zayn en pleine rue un dimanche soir, je n'ai pas hésité une seconde à demander l'adresse de Niall.

J'étais là, pointé devant chez lui, à ne pas oser sonner, comme un con, je ne suis pas plus mobile que l'arbre à côté de moi qui laisse ses feuilles danser dans le vent de cette fin d'hiver, moi je laisse le vent emporter mes cheveux, et il aurait l'autorisation de m'emporter tout entier.

Je regarde sa petite maison, coquette, ces fleurs qui orne les fenêtres, il doit avoir une maman pour les arroser, une vraie, une qui lui prépare des gâteaux le mercredi après-midi et qui sait tendre son épaule à la moindre larme, une maman qui passe une main dans ses cheveux blonds le matin avant de lui souffler un je t'aime. J'en suis sûr.

Je me suis assis sur l'herbe devant cette maison en briques rouges, et j'ai attendu, que le temps passe sûrement, c'est dingue comme j'ai l'impression que Niall fait partie de ma vie depuis toujours alors que je connais rien de lui, je sais pas qui est le plus fragile de nous deux, il a l'air de l'être en tout cas, je me rend compte qu'il est entré dans ma vie sans même que je ne le remarque, c'est dingue, bordel je déteste ce type.

Le bruit de la fenêtre du haut me sortit de mes pensées aussi vite que j'y suis entré, par la force d'un bruit.

-Mais qu'est-ce que tu fou là Styles?

La voix du blond est devenue tellement familière, en l'espace de quelques semaines, comment fait-il cela? Jamais je ne saurai. Et qu'est-ce que je suis censé lui répondre "Tu me manquais" ? Certainement pas, il va croire que j'ai besoin de lui il sera bien trop satisfait. Je ne veux pas.

-Un Je me racla la gorge un bain d'aire, Mr Horan, uniquement. Mentais-je
-Un bain d'aire, le cul sur ma pelouse, à 22h? Plutôt étrange.
-Je vois pas ce qu'il y a d'étrange. Repondis-je un aire hautain dans le timbre.
-Oh, bah excuse moi je m'apprête à aller pisser, et je vois Harry Styles assis devant chez moi, à observer tout ce qu'il se passe autour de lui.
-Eh bien, je m'excuse d'avoir troublé ton "pipi du soir"

Il me regarde, et rigole, un rire innocent, comme son visage, il regarda le ciel, frissona une dernière fois avant d'ajouter:

-Je descend. Ouais.. Ouais je descend attends moi ici.