Chapitre 4

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— T'as intérêt à venir m'ouvrir illico presto si tu veux pas que j'enfonce toutes les portes qui nous séparent

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— T'as intérêt à venir m'ouvrir illico presto si tu veux pas que j'enfonce toutes les portes qui nous séparent.
— Tu veux peut-être qu'on discute de cette agressivité que tu développes dès que quelque chose ne se passe pas comme tu le souhaites ou que tu t'inquiètes ?

Oikawa éloigna rapidement son téléphone de l'oreille avant que son ami ne pousse un cri de rage. Satisfait, il quitta son appartement pour aller l'accueillir en bas de l'immeuble.

—Mattsun n'est pas là ?
— Non il bosse, et il m'a demandé de t'étrangler si je voyais que tu allais parfaitement bien alors prépare toi.
— En même temps, j'ai jamais dit que ça n'allait pas, rétorqua le châtain en saisissant les poignets de son ami. Pourquoi vous vous êtes soudainement mis à me harceler d'appels et de SMS ? Je me cultivais devant un superbe documentaire animalier, je voulais pas être dérangé. D'ailleurs, tu savais que quand une girafe met bas, elle reste debout ? C'est fou quand même, le girafon a tout juste le temps de naître qu'il doit déjà chuter — de presque deux mètres en plus. De quoi bien te préparer pour la vie !

Il sentit Hanamaki forcer un peu plus sur ses bras et le maintenir éloigné de son cou devint de plus en plus difficile. Cette anecdote ne le détournait visiblement pas de son envie de meurtre.

— Bon je suis désolé, j'ai compris que les girafes ne t'intéressent pas ; ne m'étrangle pas, je suis trop beau pour mourir comme ça !
— Y a une mort particulière pour les gens beaux ?
— Au sommet de leur gloire ?

La prise se fit plus insistante et Oikawa poussa un couinement à l'instant où la porte de l'immeuble s'ouvrait sur Hinata et une jeune femme aux cheveux noirs de jais et des yeux d'un noir tout aussi profond, en pleine conversation. Tous s'immobilisèrent en se regardant et le châtain fut soulagé que ce ne soit pas Iwaizumi qui soit tombé sur eux dans une telle position.

— Tu as peut-être besoin d'aide Oikawa ?
— Non, ça va, je gère, répondit-il en repoussant le rose qui rangea ses mains dans les poches de son short. C'est juste un petit différent avec mon ami, j'ai l'habitude.

Il pouvait sentir toute la colère dudit ami dirigée vers lui et prit grand soin de ne surtout pas croiser son regard, restant focalisé sur les deux nouveaux venus.

— Bon, je te laisse Hinata, je vais finir par être en retard, lâcha soudainement la femme en s'éloignant.
— Pas de problème Hori !

Il la salua en souriant et lorsqu'elle eut quitté leur champ de vision, Oikawa se jeta sur le roux.

— C'est la copine d'Iwa c'est ça ?!
— Hein ? balbutia Hinata.
— Quoi ? s'étouffa Hanamaki.
— Réponds moi je t'en supplie, je vais pas pouvoir survivre une minute de plus à ce suspens !
— O-oui c'est bien elle, tu l'avais jamais vue ? Pourquoi ça t'intéresse autant ?
— Oui Oikawa, pourquoi ça t'intéresse autant ? répéta le rose en le tirant avec force, libérant ainsi le plus petit.

Sur le pas de la porte | Haikyū!!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant