Chapitre 6

374 54 59
                                    

Une main glissait à travers le pelage couleur crème de l'adorable chaton au nez écrasé pendant que l'autre faisait tournoyer un crayon au dessus d'une grille de mots croisés

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Une main glissait à travers le pelage couleur crème de l'adorable chaton au nez écrasé pendant que l'autre faisait tournoyer un crayon au dessus d'une grille de mots croisés. Mots croisés incroyablement complexes, sur lesquels Oikawa bloquait depuis plus d'une heure maintenant. Un miaulement plutôt semblable à un couinement le sortit de sa torpeur et il réalisa qu'il avait arrêté de caresser le doux ventre de son compagnon.

— Désolé Chinen.

Le chaton couina une nouvelle fois et il le prit dans ses bras, abandonnant ses mots croisés. Âgé de quelques mois, Chinen avait été trouvé dans un carton prêt d'un centre de recyclage et immédiatement emmené chez un vétérinaire avant d'être déposé dans le refuge le plus proche de l'immeuble d'Oikawa. Il s'y était rendu quelques jours plus tôt et le coup de foudre avait été réciproque. L'administration avait été faite en un rien de temps, Chinen débarquait le lendemain dans son appartement et prenait ses marques à une vitesse folle. Cela faisait presque une semaine et pourtant, c'était comme s'il avait toujours était là.

Lorsqu'Oikawa croisa les iris mordorés du félin, celui-ci se mit immédiatement à ronronner bruyamment et le jeune homme se sentit fondre comme neige au soleil. En cette journée pluvieuse, un câlin avec son chat affectueux était typiquement ce dont il avait besoin pour garder le moral. Alors qu'il s'amusait à tracer un morpion dans le pelage ventral de Chinen, un grand fracas retentit à l'extérieur et il manqua de finir défiguré quand le félin lui sauta au visage de peur.

— Mais c'est quoi ce bordel ! s'exclama-t-il en décrochant l'animal.

Il le posa sur le canapé et alla rapidement ouvrir la porte pour tomber nez à nez avec Hinata, Kageyama et la tête Mika dépassant de l'appartement d'à côté. Chacun se regardait, interloqué.

— Quelqu'un sait ce qu'il se passe ?
— Je crois que ça vient de chez Iwaizumi...

Oikawa se tendit et Kageyama frappa quelques coups à la porte qui s'ouvrit rapidement à la volée, faisant sursauter le jeune homme. Iwaizumi apparut, essoufflé, le visage rouge et l'air perdu.

— Tout va bien mec ?
— Ouais, désolé, on a... Enfin y a un placard dans la cuisine qui s'est cassé la gueule, c'est un peu la panique. Désolé de vous avoir fait peur.
— Y a pas de mal, répondit Oikawa.

Il vit la respiration du brun se bloquer et leurs pupilles s'accrocher. Honnêtement, en le voyant débraillé comme il l'était, il avait cru qu'Iwaizumi et Hori se réconciliait sur l'oreiller alors entendre que sa cuisine s'était effondrée lui apparaissait comme une bonne nouvelle.

Hinata capta l'échange de regards entre les deux et, pendant que Mika s'enfermait à nouveau chez elle en soupirant de soulagement, il posa une main aux creux des reins de son amant qui devint fébrile. C'était trop facile. Il demanda si Iwaizumi avait besoin d'aide et à peine eut-il décliné l'offre qu'ils rentraient chez eux, laissant Oikawa seul face à lui.

Sur le pas de la porte | Haikyū!!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant