Chapitre 7

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— Tu lui as dit quoi après qu'il ai fait quoi ?! s'étrangla Hanamaki en recrachant la moitié de sa boisson

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— Tu lui as dit quoi après qu'il ai fait quoi ?! s'étrangla Hanamaki en recrachant la moitié de sa boisson.
— Ne parle pas en buvant, s'énerva Matsukawa, c'est bien la peine que je te prépare un thé.

Les trois amis s'étaient retrouvés chez le brun pour pouvoir discuter tranquillement. Oikawa s'était échappé de l'immeuble à vitesse grand V pour être certain de ne pas tomber sur son voisin de palier qu'il n'avait ni vu, ni entendu depuis trois jours. Même Hinata, Kuroo et les autres n'avaient aucune nouvelle du jeune homme qui semblait rester enfermé chez lui et ne sortait que pour travailler. Oikawa avait ainsi appris qu'il était coach personnel dans une salle de sport. Est-ce que c'était surprenant ? Non. Est-ce que ça renforçait son fantasme ? Bon sang, oui.

— Oikawa, répète plus lentement et en articulant cette fois, s'il te plaît.
— Il m'a embrassé (les doigts d'Hanamaki devinrent blancs autour de sa tasse) et il n'a pas compris pourquoi je le repoussais, il s'est énervé et je lui ai dit que c'était juste une attirance physique qu'il y avait entre nous, qu'on pouvait vivre avec. En sous-entendant donc que comme il ne voulait pas quitter Hori, j'en déduisais qu'il l'aimait toujours. Et que je ne m'incrusterai pas dans leur couple. Parce que j'ai des valeurs. Je crois. Et après ça il est parti en disant qu'on était pas sur la même longueur d'ondes. Je comprends plus rien.

Un silence plana pendant que ses deux amis digéraient ce qu'il venait de leur annoncer et alors que le rose n'émettait que de faibles onomatopées d'incompréhension, Matsukawa prit la parole avec hésitation :

— Je comprends pas ce que tu comprends pas. C'était pas ton objectif de le faire fuir en disant que c'était physique ?
— Non pourquoi ?

Ses deux amis se lancèrent un regard entendu et le brun se retourna à nouveau vers lui, arborant un air calme et prenant un ton paternel, comme s'il s'adressait à un enfant un peu bêta.

— Qu'est-ce que tu cherchais à obtenir en lui mentant alors ?
— De quel mensonge tu parles ?
— Il est évident qu'il reste avec cette fille pour une raison qui échappe à tout le monde et qu'il en pince pour toi. Tu as aussi des sentiments pour lui. Alors je répète, pourquoi ?
— Quoi ? Mais non mais je l'aime pas, c'est ridicule ! Il me plaît juste un peu parce qu'il est carrément mon type ! J'ai bien précisé à Makki que j'avais juste eu un coup de cœur pour lui, qu'est-ce que t'as encore été raconté ? s'énerva-t-il en se tournant vers l'autre homme.
— Ta bouche disait un truc mais tes yeux racontait autre chose alors j'ai préféré me fier à eux.
— Tu ne te rends même pas compte quand t'es amoureux. Ou alors tu te mens à toi-même parce que t'as peur de souffrir vu qu'il est déjà casé. Mais comme ce que tu ressens est réciproque, t'as pas à te torturer je pense.
— Vu la gueule qu'il tire, je pense qu'il a juste confondu attirance et amour, ne cherche pas pas plus loin Matsukawa.
— Du Oikawa tout craché quoi.
— C'est ça.
— STOP.

Les deux hommes se turent en attendant la suite. Il fallait qu'il remette ses idées en place, ça tourbillonnait dans sa tête à cause de l'enchaînement de leurs propos et il ne savait plus où il était.

Sur le pas de la porte | Haikyū!!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant