Chapitre 9. Le Juge Accusé

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Dans le grand manoir Guéria Araguiri était en train de boire le thé tranquillement en compagnie de ses deux petits chats. Elle était comme à son habitude souriante et rayonnante avec en plus un léger aire distinguer. Rien ne pouvait la perturbé sauf un malotru qui venait d'ouvrir la porte du grand salon.

-Oh je ne m'attendais aucunement à ce que tu me rendre visite Jack!

Un grand homme ayant la trentaine s'avança dans la salle. Il était habillé d'une veste longue en cuir marron renforcé ainsi qu'un très grand chapeau haut de formes de piètre qualité dans le haut commencé à ce plier. Sa tenue en somme était presque la même qu'Oraguiri avec quelque différence et en plus tout son ensemble était marron. Ses cheveux légèrement mi-long étaient d'un châtain très sombre et ses yeux ne faisaient pas exception à cette couleur.

-Veillez m'excuser cette entrevue vous semblant certainement très soudain, dit-il d'une voix suave assez grave, j'avais à vous demander quelques renseignements...

En s'apprêtant à s'asseoir sur l'un des fauteuils le chat roux d'Araguiri vint se frottait contre la jambe du trentenaire en le regardant avec ses yeux vairon bleus et verts. L'homme allait le carresser sauf que l'autre chat au pelage marron et aux yeux bleus se mit à le griffé.

-Voyons Kay ! Arrêtes de vouloir défendre Noa à tout prix, s'enerva la bourgeoise en venant récupérer le chat. Je m'excuse de son agressivité...

-Oh n'ayant crainte ce n'est pas grand chose ! Et puis il n'est pas aussi méchant qu'une certaine petite fille...

-Ah tu parles de la petite Kate ? Il me semblait pourtant qu'elle était plutôt gentille et serviable...

-Un vrai petit démon oui !

Tout deux se mirent à rire avant que la bourgeoise daigne servir une tasse de thé à l'homme. Très volontiers il prit la tasse pour en boire le contenu. Un thé à la menthe, cette spécialités que tout les Guéria apprécié tant. En même temps cette famille ayant pris naissance en Algérie ne pouvait qu'apprécier cette boisson.

-Toujours aussi bon ! Mais trêve de bavardages... Je voulais vous demandez si nous pouvions vraiment prêter confiance à votre cousin ?

-Jack... Je ne suis sûr de rien... Mais c'est pour cela même que je l'ai chargé de la mission du juge...

-Vous en êtes consciente au moins ? Qu'il s'agit de son père qu'il n'a jamais vu ?demanda Jack en reprenant une gorgé de thé.

-Je sais Jack... Je sais...

Pendant ce temps là l'écrivain était assis dans un tramway qui passait dans le centre de Londres en direction du grand palais de justice. Cette idée là déplaisait fortement au grand jaune homme. Le grand palais de justice était toujours sous grande surveillance et les gardes bien armée. En soit c'était presque mission impossible. Quelqu'un assis dos à lui fit semblant de faire tomber un papier par mégarde. L'écrivain le ramassa pour en lire le contenu.

-Les horaires de rondes...chuchota le grand jeune homme lisant la lettre. Il n'y a qu'une seule faille...

-Le garde de la porte arrière de 20h00 est un bleu il sera facile à berner.repondit l'homme en donnant un autre papier au jeune homme.

C'était une photo d'une personne ressemblant à un conte ou quelqu'un de haut placé. Il avait quelques similarité avec l'écrivain comme la tenue et les traits de visages. La seule grande différence c'était les cheveux nettement mieux coiffé et attaché.

-Je vois... Vous avez écarté ce bourgeois qui devait avoir rendez-vous avec Holman... Je dois donc me faire passer pour lui...

-Très perspicace... Votre réputation ne fait que suivre ce que l'on dit de vous vraisemblablement !

L'ombre de la révolteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant