ᏔϴΝᎠᎬᎡᏞᎪΝᎠ || ʷᵒᵒˢᵃⁿ

-24-

1 mois plus tard

Pendant tout ce mois-ci, San n'était pas resté les bras croisés. Toutes les semaines, il passait voir les parents de Wooyoung et les aidait financièrement, même s'ils avaient du mal à accepter cet argent venant de leur roi.

Ensuite au château, l'ambiance était de plus en plus désastreuse. San avait décidé de dormir éloigner de la reine, c'est-à-dire dans une autre pièce. Mais ce n'était pas tout. Il lui avait également interdit d'approcher SanHee, car il devait vérifier quelque chose. Alors depuis ça, la reine n'était plus elle-même, criant dans la chambre où elle restait enfermer tous les jours de la semaine. Mais San n'en avait que faire. Il devenait mauvais et aimait la voir souffrir. Car à ce stade, il ne voulait plus qu'une chose ; sa descente aux enfers.

En ce jour ensoleillé, il avait envie de tout gâcher et d'assombrir le ciel. Et comme ci une divinité était avec lui, Jino rentra dans son bureau, ayant une nouvelle pour le roi.

— Majesté, j'ai cherché dans tout le royaume, même dans les villages voisins, mais rien. Il a complètement disparu.

— Je vois.

— J'y retourne, on-

— Non, non, ce n'est pas la peine.

San se leva, allant verrouiller la porte du bureau, s'armant ensuite d'une de ses épées les plus tranchantes. Il leva l'arme et l'abattit sur la jambe de Jino qui tomba et hurla de douleur.

— MAJESTÉ !!

— Quand je pense que depuis le début je n'ai rien vu. Comment j'ai pu être aussi aveugle !!

— Je...Je ne comprends pas !

— Tu me prends pour un idiot n'est-ce pas ? Je me demandais comment elle avait pu être au courant de ma relation, alors que la réponse était juste devant moi. La faire me détester ? Où la rendre jalouse ? Me faire tomber au plus bas pour me faire tout perdre ? Quand je t'ai demandé d'aller chercher cet homme, quel ne fut pas ma surprise de te voir le tuer !

— Quoi ? Majesté je-

— La ferme. Franchement, je pensais ne jamais douter de toi, mais des incohérences ont commencé à apparaitre. Elle et toi, depuis quand vous vous jouez de moi ? Et ne me ment pas !

— Majesté, je suis désolé...

— Épargne moi tes excuses non sincères.

San le blessa à l'autre jambe, avant d'entendre frapper à la porte.

— Pile à l'heure ! dit-il en ouvrant la porte, son épée remplie de sang.

La reine rentra, se précipitant vers Jino.

— N'est-ce pas mignon ?

— Que fais-tu ? demanda la reine.

— Puisque tu es là, je pense qu'il est temps de vous raconter ma petite histoire. Une histoire qui je pense vous plaira fortement !

Il reverrouilla la porte et s'assit dans son fauteuil, juste en face d'eux.

— C'est l'histoire de deux personnes amoureuses l'une de l'autre. Cette première personne est une princesse et l'autre est un roturier. Malheureusement, ne pouvant monter sur le trône étant une femme et surtout n'ayant aucun enfant et ayant un frère aîné, cette princesse décida d'établir un plan ; un plan dans lequel elle se voyait reine d'un royaume, son roturier à ses côtés et son fils héritier dans ses bras. Son plan démarra lorsqu'elle demanda à son père l'envie d'épouser le prince du royaume voisin. Celui-ci était fils unique et une rumeur disait que le roi lui céderait bientôt sa place. Il était la cible parfaite. Et cette cible, qui c'était ? Moi. Mais avant toute chose, pour connaitre quelques secrets du prince, la reine avait alors demandé à son amant de devenir le plus fidèle serviteur du prince.

— San, je-

– Il se rapprocha de plus en plus du prince, commençant alors à gagner sa confiance. Le prince commença à lui livrer ses secrets, même le plus important qui était d'être en couple avec un homme. Bien évidemment, il mit immédiatement au courant celle qu'il aimait, qui elle, ne prit aucunement cette relation au sérieux, pensant que ceci passerait une fois marier au prince. Et justement, parlons-en de ce mariage.

La reine se leva, s'avançant jusqu'à lui, essayant de supplier San d'arrêter de parler. Mais le roi était plus que déterminé à continuer.

— Si tu ne t'assois pas, il se retrouvera avec un bras en moins !

Celle-ci s'exécuta alors sans un mot, le cœur battant de peur.

— Où en étais-je ? Ah oui ! Ce fameux mariage...