ᏔϴΝᎠᎬᎡᏞᎪΝᎠ || ʷᵒᵒˢᵃⁿ

-4-

Court chapitre...

San rentra au château, les bras ballant montant directement dans sa chambre. Il s'y enferma, se laissant lentement tomber contre la porte. Jino frappa lourdement à celle-ci, sachant que son souverain n'était pas au mieux de sa forme.

— Voulez-vous que j'aille lui parler ?

— Non, ne fait rien. Je peux comprendre sa réaction, mais je ne l'accepte tout simplement pas.

— Allez-vous abandonner ?

— Je n'ai pas d'autres choix. Il a raison. Notre relation ne sera jamais bien vue. Si nous ne finissons pas à la rue, nous mourrons, tué par le peuple.

— Alors vous acceptez ce mariage ?

— Oui. Je me marierai à la princesse Yemin.

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Wooyoung se fit réveiller par son père, celui-ci lui demandant de se rendre au marché du village acheter de quoi nourrir leurs bêtes. Wooyoung y alla alors, peu en forme depuis plusieurs jours.

Cela faisait exactement 2 semaines qu'il n'avait plus de nouvelles de San. Il savait que ses paroles avaient été dure à entendre, mais aussi dure à dire. Car oui, tout ce qui lui avait dit ce soir-là, il n'y croyait pas le moins du monde. Oui, il voulait qu'il ne se marie pas, qu'il reste avec lui pour toujours, qu'il abandonne certaines choses pour lui, mais il n'était pas ce genre de personne. Il ne voulait pas être ce genre de personne qui ne voulait penser qu'à son bien-être. San lui manquait et il en pleurait chaque soir, chaque fois qu'il voyait les étoiles briller dans le ciel.

En arrivant au marché, Wooyoung crû recevoir un énorme coup de massue sur la tête. Des affiches du futur mariage royal étaient posées un peu partout. Wooyoung se sentait soudainement oppressé de l'intérieur. Des gardes royaux passaient également, proclamant la bonne nouvelle dans tout le village. Mais cette année, des paysans allaient être invité par le roi à cette grande fête. Des noms tirés sur le volet allaient être autorisés au château. Wooyoung savait que San ne l'inviterait pas. Il savait qu'il lui avait brisé le cœur, comme il avait également brisé le sien.

Il fit rapidement ses achats, retournant sans attendre chez lui. Mais en arrivant devant sa maisonnette, il vit son père discuter avec deux gardes royaux. Il se précipita vers eux, leur arrachant l'enveloppe des mains.

— Wooyoung !

— C'est l'invitation au mariage du prince ?

— Oui, nous sommes invités, ce qui me trouble un peu.

— On y va ! On y sera ! Merci pour l'invitation messieurs !

Son père fut surpris, mais le laissa faire. Il rentra chargé de ses achats, à l'intérieur, souriant devant l'invitation.

— J'arrive San...