𝐑𝐞𝐝 𝐖𝐢𝐧𝐞『KNY X OC』

Chapitre 十 三

I have to confess... I'm literally obsessed with him... He's probably one of my biggest anime crushes.  ಥ_ಥ 

Dessin de @/125motimoti sur Twitter. 

P.S : Allez lire le prélude si ce n'est pas déjà fait ! ^0^ (oui c'est un ordre...)

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𝔻𝕖́𝕓𝕦𝕥 𝕕𝕦 𝟚𝕖̀ 𝕞𝕠𝕦𝕧𝕖𝕞𝕖𝕟𝕥

天 瓊戈 - 𝔸𝕞𝕖𝕟𝕠𝕟𝕦𝕙𝕠𝕜𝕠

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『𝐜𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟏𝟑』

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Japon, Temple de Dōma, 15 septembre 1903

Je m'éveillais en sursaut, haletante et trempée de sueur. Ma respiration était hachée et en regardant autour de moi, je me rendis vite compte que je n'avais pas la moindre idée d'où j'étais. Visiblement, on m'avait couchée dans un lit moelleux aux couvertures épaisses, dans une chambre sans fenêtres et... Je me redressais en étouffant une exclamation. 

Je savais où je me trouvais. J'étais déjà venue dans cette pièce. Certes à une époque différente, mais j'y étais déjà entrée. Brièvement certes, mais il ne faisait aucun doute à mes yeux que je me trouvais dans la même chambre que celle que nous avions trouvée avec Jessica lors de notre fuite dans Tokyo. La voir intacte, habitée, était bien différent de l'impression que j'avais pu avoir la première fois, mais malgré son état parfait je ne pouvais empêcher cet horrible pressentiment qui me parcourait. Pas parce que je venais de me faire kidnapper, mais bien car cet endroit me fichait la chaire de poule. Une ambiance macabre flottait dans les airs, me donnant le sentiment que des milliers de regards fantomatiques étaient braqués sur moi, épiant la moindre de mes respirations. 

"Ah... gémis-je en me tenant la tête. "

Je ne m'étais visiblement pas bien remise de la fatigue d'hier, et j'étais totalement affamée et déshydratée. Mon mal de crâne était atroce. Ma tête était comme prise dans un étau qui ne cessait de se resserrer, et je n'étais même pas sure de pouvoir me lever sans tituber. Assise au bord du lit, les coudes sur les cuisses et la tête entre les mains, je réfléchissais à toutes les options possibles, mais je m'arrêtais subitement en remarquant quelque chose qui fit frissonner l'entièreté de mon corps. 

Je n'étais plus habillée. 

Ou du moins, je portais des habits différents de la veille. Si en soit l'acte était d'une importance négligeable, il impliquait que quelqu'un m'avait changée, donc déshabillée... Et le fait que je ne portais pas de sous-vêtements hier m'apparut soudainement d'une importance capitale. Je priais pour que ce ne soit pas ce monstre qui m'ait déshabillée, pour la simple raison que je ne savais pas ce qu'il avait pu faire de mon corps inconscient. Ce trou noir de quelques heures me hantait, invisible mais bien présent, et je détestais ça. Je devais être livide, et quand j'entendis des pas résonner sur les marches de bois, mes mains s'agrippèrent d'elles mêmes aux draps. J'avais oublié de respirer, terrifiée à l'unique pensée de Dōma. Ma vue se troubla un instant alors que mon cœur battait terriblement fort, la sueur perlant sur mon front.