𝐑𝐞𝐝 𝐖𝐢𝐧𝐞『KNY X OC』

Chapitre 十七

N/A : à partir de ce chapitre vous allez trouver du smut plus ou moins sous-entendu tout au long du livre, je ne referais pas d'annonce au delà pcq bon, ça ruine un peu le suspens. Dessin de Kiyuko4179 sur Twitter. Et si possible écoutez la musique en slowed version (sur Youtube) pour encore plus de fun. Bonne lecture (〜￣▽￣)〜 

『𝐜𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟏𝟕』

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▂▃▄▅▆▇█▓▒░ Tongue - Maribou State ░▒▓█▇▆▅▄▃▂

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𝕻𝖗𝖊́𝖈𝖊́𝖉𝖊𝖒𝖒𝖊𝖓𝖙, 𝖉𝖆𝖓𝖘 𝕽𝖊𝖉 𝖂𝖎𝖓𝖊...

- Je déteste que l'on touche à ce qui m'appartient."

Son ton était froid et menaçant malgré ces quelques mots susurrés doucement. Je me sentis frissonner en entendant sa voix, effrayée par les conséquences que pouvait avoir cette simple phrase. D'un geste du bras Dōma envoya la tête du démon rouler au sol, qui tomba dans un bruit spongieux qui me retourna l'estomac. 

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Japon, Temple de Dōma, 16 septembre 1903

J'étais absolument pétrifiée alors que la tête inerte du démon roulait à mes pieds, s'arrêtant à seulement quelques millimètres de mes orteils nus. L'envie d'hurler me prit à la gorge mais rien ne sorti, j'étais incapable d'émettre un son. J'avais beau avoir moi-même été assez violente avec ce démon, c'était autre chose que de voir quelqu'un se faire décapiter de sang froid... Je relevais lentement les yeux, les détournant du faciès sans vie pour les reporter sur le démon devant moi. L'amère impression d'avoir échangé la peste pour le choléra s'empara de moi, laissant un gout désagréable sur le bout de ma langue. 

Malgré l'obscurité, aucun détail de l'homme devant moi ne m'échappait, son visage éclaboussé du sang du démon me fixait, sans qu'aucune émotion n'y transparaisse. Alors que je pensais que son air souriant était le plus terrifiant, je m'aperçus bien vite du contraire. Quand ses yeux n'arboraient rien d'autre que le vide, c'était à ce moment là que Dōma ressemblait vraiment au monstre qu'il était. Je n'osais bouger, prise au piège dans cette pièce obscure. Je n'entendais que les battements frénétiques de mon cœur et il s'arrêta presque quand le démon devant moi bougea. Il poussa un soupir tout en rangeant l'éventail ensanglanté qu'il tenait encore dans la main, avant de se laisser tomber sur les coussins posés sur l'estrade.

Je le suivais des yeux, peu rassurée quant à ce qu'il comptait faire de moi. Je le vis me fixer pendant de longues secondes où il ne me lâcha pas du regard, et il ne se détourna pas pour tapoter le coussin à côté de lui, m'ordonnant silencieusement de venir m'asseoir vers lui. Ma respiration se bloqua alors que je comprenais bien que je n'avais pas la voix au chapitre. je déglutis et lentement, m'avançais vers l'estrade en bois, croisant mentalement les doigts en espérant qu'il ne me dévore pas. A peine avais-je mis un pied sur la petite marche qu'une main m'attrapa le poignet, m'entrainant sur ses genoux où j'atterris en vrac, à moitié à cheval sur lui. Je sentis la sueur perler sur mon front alors que la peur montait exponentiellement en moi. Les yeux fermement fermés je refusais de faire face au cauchemar dans lequel j'avais plongé. J'étais finie, j'allais mourir pour de bon ici. Du moins c'était ce que je pensais.