DabiXreader

Un fantôme du passé

A mon réveil, Dabi était toujours dans son lit et dormais paisiblement. Je ne lui ai pas prêté attention et suis partie partie prendre une douche chaude. En même tant je me suis habillée et suis sortie en ville. Étant donné que le héros d'hier m'avait reconnu, il fallait que je commence à prendre des précautions, j'ai alors mis ma capuche sur ma tête et seul mes long cheveux blanc dépassaient de mon sweat à capuche et avait la tête baissée. Vu comme ça j'avais plus l'air suspecte qu'autre chose mais personne n'est venu m'interpeler. Cela faisait déjà 2 heures que je me baladais dans les rues et il était près de midi. Heureusement pour moi, il me restait quelques billets dans mes poches et je suis entrée dans une petite supérette qui vendait des sandwichs et un tas d'autre denrée alimentaire. J'ai très vite fait mon choix et suis arrivée à la caisse. Au moment de payer, quelqu'un m'a saisi les poignets et plaquée sur le comptoir. Sans même réfléchir je lança une décharge à mon assaillant et me suis enfui sans même me retourner avec mes articles que je n'avais du coup pas eu le temps de payer. Je me suis rapidement engouffrée dans la ruelle là plus proche, j'étais persuadée que la personne qui m'avait attachée les poignets me poursuivais toujours. Ça ne pouvait être qu'un héros et une simple décharge ne pouvais pas le mettre k.o . Une fois que j'étais sur d'avoir semé le héros je me suis adossée au mur et ai souffler un grand coup quand une voix masculine me fit sursauter.
??: je t'ai enfin retrouvée tp
Cette voix je l'ai immédiatement reconnue. J'ai levée les yeux et l'ai reconnu c'était bien lui.
Tp: qu'est ce que tu fais là tu me veux quoi?
Shota: tp il faut que tu te rende, tu ne peux pas continuer comme ça
Tp: pourquoi je devrais me rendre! Lui rétorquais je énervée. Il a eu ce qu il méritait il l'a tuée devant moi c'était de la légitime défense!
Shota: justement tp il ne fallait pas t'enfuir en plus de ça tu as commis d'autres crimes, qui eux, ne sont pas excusables. Des civils ont vu un héros te poursuivre ainsi qu'un membre de l'alliance ne me dit pas que tu l'es as rejoint!?
Il avait l'air inquiet pour moi mais je m'en fichais complètement. Il savait que mon père était violent et battait sa sœur, pourtant il n'a rien fait pour arranger les choses. Il était toujours absent absorbé par son travail de héros et de professeur. Ça comptait plus que ça famille apparemment. Il m'a laissée tombée et a voulu que j'aille au poste lorsque ça c'est passé, puis m'a rejeté et m'a laissé me débrouiller dans la rue pendant plus de 2 ans et maintenant il joue au oncle parfait qui s'inquiète pour sa nice nan mais je rêve.
Tp: ça ne te regarde pas! Tu n'es rien pour moi tu m'a laissée tomber alors maintenant soit tu m'arrête soit tu me laisse partir mais n'essaie pas de me rallier à ta cause.
Shota: tu es une criminelle je ne peux pas te laisser partir.
Tp: je m'en doutais. Alors il ne te reste plus qu'un choix, c'est de me combattre.

Je me suis immédiatement redressée et grâce à mon vent je me suis créer un mur de poussière afin qu il n'efface pas mon alter. Je savais qu'un un moment donné il allait me voir et que je devrais me battre au corps à corps. J'ai bondi le plus haut possible et comme prévu il a effacé mon alter et m'a même lancé ses sortes de bandages qu'il a toujours sur lui. J'ai évité le premier mais le second m'a agrippé le poignet. Il allait me faire retomber au sol mais j'ai pris appui sur la paroi me suis mur pour lui retombée dessus. Il a vite compris mon plan et s'est écarté. On était désormais face à face, il avait ses lunettes je ne pouvais donc pas savoir quand il allait cligner des yeux mais je sais qu'il ne tiendra pas plus de 30 à 40 secondes.
Shota: c'est ta dernière chance tp je ne veux pas te blesser

Je n'avais que faire de ses paroles et même si je sentais que mon alter ne s'activais pas je forçais pour faire sortir ma foudre et mon vent en même temps quand vint le moment où il cligna des yeux. Mon électricité a alors remonté le long de sa bande et mon vent m'a propulsé sur le toit. J'étais hors de son champs de vison et me suis vite défaite de son emprise avant de m'enfuir grâce au vent que je propulsais par mes jambes. Je voulais me venger de lui et le combattre mais je n'étais pas encore assez forte pour ça. Heureusement pour moi la décharge que je lui avait envoyé était assez puissante pour que j'ai le temps de vraiment le seumer cette fois. Dans toute cette histoire je n'avais même pas eu le temps de manger et avait laissé mon sac avec mon sandwich dans la ruelle. J'avais faim mais n'avais pas le courage d'aller acheter quelque chose d'autre. J'ai remis ma capuche sur ma tête et me suis fondue dans la masse. Je marchais frénétiquement sans savoir où j'allais le regard rivé au sol perdue dans mes pensées. Tout se mélangeait, Shota, l'alliance, mon père, ma mère. Toutes les images me sont revenues en tête ce qui me fit serrer les dents. Cet homme je l'avais en horreur comment ai je pu le considérer un jour comme mon père? J'ai continué ma route pendant au moins une demi heure quand mon portable se mit à vibrer je le sorti de ma poche et regarda l'écran qui affichait un message de crématorium. « Rdv 20h au bar »

Sérieusement ? Le chef doit sûrement préparé un mauvais coup et j'en suis! J'ai besoin de me changer les idées il faut que j'enfuie le peu de sentiments qu'il me reste tout au fond de moi et que j'oublie mon passé. Je me suis rendue dans une arène clandestine, celle de mon « ami » si je puis dire. Cela faisait un moment que je n'y étais pas allé mais aujourd'hui tous les combattants vont morfler. Je salua le maître des lieux que je connaissais depuis 2 ans. Il m'a recueilli dans la rue et c'est grâce à lui que j'ai pu commencer à gagner de l'argent. Je suis montée sur le ring face à un colosse portant un masque, il avait les bras aussi large que ma cuisse mais malgré le fait qu'il gonflait les pectoraux il ne m'impressionnait pas le moins du monde. Les combats de se genre ne m'intéresse pas c'est toujours la même chose. Le grand gaillard s'élança sur moi en hurlant qu'il allait me tordre en deux mais j'ai juste eu à sauter et lui casser la nuque à l'aide de mes cuisses.
Tp: et voilà je le savais! Bon aller à qui le tour.
Je suis descendue du ring et ai pris un shot de vodka avant de remonter en scelle. J'espère que cette fois ils vont m'envoyer quelqu'un qui sait donner des coups et pas seulement impressionner avec ses muscles.

J'ai enchaîné plus de 20 combats dans l'après midi et les ai tous gagné. Il était maintenant près de huit heure et je me devais d'être présente si je ne voulais pas me faire cramer par l'autre imbécile. J'ai saluer une dernière fois le maître des lieux et lui ai refilé la moitié de la somme que j'avais amassé grâce aux Paris puis qui sortie avec une bouteille à la main. La route ne fut pas bien longue jusque notre repère mais j'avais déjà bien entamé la bouteille. Je n'étais pas là dernière apparemment il manquait encore mon colocataire.
Tomura: tp on t'attendait justement, tu va effectué ta première mission demain
Tp: avec qui?
Tomura: crématorium sera ton partenaire
Tp: ho non pas lui il me gonfle lui répondis d'un air blasé.
Au même moment le concerné est apparu par la porte et n'a pas jugé bon de saluer qui que se soit. Il s'est alors mis dans un coin de la pièce comme à son habitude et a sorti son portable.
Je ne lui ai pas prêté attention non plus et ai parlé des détails de la mission avec notre chef.

La mission était simple, aller en ville et capturer un élève de Yuei, un petit roux aux yeux rouge avec un alter de renforcement. Ça ne devrais pas poser de problème il va venir au corps à corps et je n'aurai cas lui filer une bonne décharge. Après ça tous les membres à part Dabi se sont dissipés et j'ai repris là où j'en étais avec ma bouteille tout en me dirigeant vers ma chambre. J'ai ouvert la porte et me suis accroupie en dessous de la fenêtre. Je ne ressentais rien de particulier à par ma gorge qui me brûlais plus à chaque gorgée. J'avais réussi à me brider, c'est comme si rien ne pourrai m'atteindre désormais. Quelques instant plus tard, mon colocataire aux agrafes à fair son apparition. Il m'a jeté un regard indifférent comme à son habitude et s'est allongé dans son lit en regardant le plafond quand soudain une idée me veint en tête.

J'avala les dernières goute d'alcool et me releva avant de m'approcher de Dabi. Il regardait toujours le plafond et ne me prêtait nullement attention ce qui commençait à m'énerver. Enfin c'est sans doute l'alcool qui parlait en mon nom car dans mon état normal je me serai réjouie qu'il me foute la paix. J'ai soudain pris l'initiative de le rejoindre dans son lit et me suis mise sur lui au niveau de son bassin, il me lâcha un bref regard mais son indifférence persistait.

Tp: tu veux bien arrêter de faire ce regard vide tout le temps?
Dabi: dégage
Je me recula de quelques centimètres afin de laisser passer mes mains sous son teeshirt et les ai avancé jusqu'au niveau de ses brûlures quand il se redressa d'un coup et me saisi les poignets
Tp: alors je te rend toujours indifférent là? Lui demandais je d'humeur joueuse. Son regard avait changé il est plus ... profond cette fois. Il me tenait fermement mais pas assez pour que je puisse me dégager de lui si je le voulais. J'ai rapproché mon visage du sien, nous n'étions plus cas quelques centimètres mais il ne montrait aucun signe de faiblesse et me regardait droit dans les yeux, je fit de même tout en me rapprochant d'autant plus. D'un geste rapide j'ai défais l'emprise qu il avait sur mes poignets et ai amené mes mains dans ses cheveux. Ses lèvres se sont rapprochées des miennes quand je décida que j'étais satisfaite et me suis retirée et suis partie dans mon lit et me suis mise à regarder le plafond.

Je l'avais fait réagir et ça m'amusais beaucoup mais jamais je n'embrasserai un homme aussi insupportable que lui. Il m'avait fait un coup du même genre le jour de notre rencontre et je voulais juste lui rendre l'appareil. Il me lança juste un regard visiblement en colère mais cela m'étais égale. J'avais décidé de rester neutre tout comme lui l'avait fait avec moi jusqu'à présent. Je commençais à ressentir les effets néfastes de ma consommation d'alcool et je ne tarda pas à fermer les yeux et à me laisser sombrer dans un sommeil profond.