Chapitre 22

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Pendant la nuit, quelqu'un cognait sans cesse dans la porte. J'ai regardée l'heure sur mon cellulaire: 3h42 du matin. Qui pouvait bien cogner à cette heure là, bordel?! Morgan et Anna m'aurait avertis. J'ai donc pris soin de me décoller d'Ysoline tranquillement pour ne pas la réveiller. Je suis descendu le plus silencieusement possible, en espérant que ce boucan ne réveillerait pas Ysoline. J'ai ouvert la porte lentement en regardant attentivement de qui il s'agissait. On ne sait jamais quel malade pourrait cogner ici à une heure pareil. Lorsque j'eus totalement ouvert la porte, je pu enfin appercevoir qui était derrière la porte.

-Shelly, dis-je.

Elle était appuyée contre le rebord de la porte. Elle était dans un état lamentable. On aurait dis qu'elle était venu jusqu'ici en se traînant par terre.

-J'ai besoins de toi, dit-elle d'une voix molle. S'il te plais.

-T'as fumée? Ou tu as bu? Non, ne répond pas, je m'en fou. Fou le camp, Shelly.

-Non, je ne partirai pas tant que tu ne m'auras pas pardonnée. S'il te plais, s'il te plais, s'il te plait, répéta-t-elle.

-S'il te plais quoi? Shelly va-t-en, insistais-je. Je t'ai dis que je ne voulais plus jamais te revoir.

J'ai tentée de fermer la porte, mais elle était presque à l'intérieur. Si je lui arrachais un doigt, j'allais être dans le trouble, et je préfèrais éviter. Surtout pour elle.

-Depuis que tu n'es plus là, je me sens seule. Tricia, je t'aime, tu vois? Et je n'ai pas ressentis ça depuis un bon moment. S'il te plais, laisse-moi entrer qu'on en parle un peu. S'il te plais.

Elle était complètement défoncée. Elle parlait comme quelqu'un qui ne savait pas ce qu'il disait. Et putain ce qu'elle était têtue! Je la déteste, tellement. Pourquoi elle ne peut pas juste foutre le camp?

-Va te faire foutre.

-C'est qui? demanda Ysoline qui arriva derrière moi.

-C'est qui, elle? m'a demandée Shelly en pointant Ysoline.

-Je suis celle qui va t'éclater la figure si tu ne pars pas mainte... commença Ysoline.

-C'est ma petite amie, répondis-je.

Shelly me dévisagea et éclata de rire.

-Impossible, dit-elle, impossible. Tu sais que tu m'aimes Tricia, n'est-ce pas? Tu ne pourras jamais aimer personne d'autre que moi. Parce que tu es à moi, Tricia. Et qu'on s'aime.

Je me suis retournée, j'ai souris à Shelly et j'ai embrassée Ysoline. Longtemps. Je passais mes mains sur ses bras nus et sous son t-shirt. C'était un baiser hésitant, mais tout de même agréable. Shelly pointa Ysoline du doigt, elle était furax.

-Toi, toi, répéta-t-elle. Je vais t'éclater, je vais te frapper jusqu'à c'que tu souffres tellement que tu ne sentes plus la douleur.

Elle tenta d'entrer dans la maison, je l'ai poussée. Elle est tombée lamentablement par terre. Ysoline a ris, elle a pointé Shelly et a dis:

-Toi, est-ce que tu sais à qui tu as affaire? J'ai déjà vu la mort une fois, et si tu es pour emmerder ma copine, je me ferai un plaisir de la voir une deuxième fois.

I'm not gay.. Am I ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant