Chapitre 35

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Ses lèvres me faisaient toujours le même effets: j'avais chaud, j'oubliais tout et elle me donnait des frissons. J'étais partagée entre l'envie de l'étrangler et l'envie de l'embrasser encore plus. Elle me rendait folle, cette fille. Je me suis laissée aller quelques secondes, puis j'ai repris mes esprits. Je l'ai repoussée.

-Ce n'est pas comme ça que ça marche, Ysoline! Tu ne peux pas m'embrasser après ce que tu m'as fais!

-Tu as aimée ça, avoue le! m'a-t-elle dis.

-Ça changerait quoi? Ça ne va pas effacer le fais que tu ne m'aimes pas, Ysoline. Tu aimes encore cette pute. Pourquoi tu m'embrasses si je ne pourrai jamais l'égaliser? Elle est parfaite pour toi, c'est elle que tu devrais aller embrasser! Laisse-moi tranquille! criais-je.

Je me suis retournée pour partir, mais elle a attrapée ma main.

-Arrête, arrête putain! lançais-je. Tu ne m'as même pas donné de raison valable à te pardonner! J'veux pas que tu me détruises, laisse-moi partir!

-Je n'abandonnerai jamais, pas lorsqu'il s'agit de toi... dit-elle

-Alors pourquoi t'as écris cette putain de lettre, et pourquoi tu la traîne avec toi, bordel?!

-C'était avant! Avant toi, Tricia! Qu'est-ce que tu ne comprends pas? Je ne te connaissais pas, je ne t'avais vu que quelques fois, comment tu voulais que je te juge autrement? Voulais-tu que je te demande en marriage à notre première rencontre?! a-t-elle criée.

-Pourquoi tu traînes cette lettre alors?! Tu ne penses plus à elle? Ouais, c'est ça! Tu penses à elle, quand tu m'embrasses?!

-Je ne voulais pas risquer que Pam tombe dessus en allant chez toi!

-T'aurais pu la jeter en chemin! T'y as pas pensée, deux secondes?! dis-je.

-Non, non justement! Je n'y ai pas pensée, je ne peux pas penser à tout, je ne suis pas parfaite! Reviens-en, c'est qu'un bout de papier!

-Ouais, et bien regarde, ça c'est juste un baiser, dis-je en embrassant Charlie.

J'ai entendu les pas d'Ysoline se rapprocher dangereusement. Elle m'a empoignée le bras un peu trop fort et m'a décollée de Charlie.

-C'est bon, maintenant t'es contente?! Tu t'es bien vangée, tu t'es abaissée à mon niveau, tu te sens mieux maintenant? dit-elle pendant qu'une larme coulait sur sa joue.

J'ai commencée à verser des larmes à mon tour. J'en pouvais plus de cette querelle, de cette fugue. J'en avais marre que Pam réussisse à s'imisser entre nous sans qu'elle soit réellement présente. J'en avais marre de tout. Je voulais être avec Ysoline et avoir la paix. Qu'on soit heureuse ensemble et que l'on soit stable. Comment vivre une relation quand elle n'avait pas que moi dans sa tête? Je me suis approchée d'elle:

-Tu vas me promettre de ne plus jamais penser à elle de façon inapropriée. Tu es avec moi maintenant, et j'en ai marre qu'on me traite comme une merde. Tu vas brûler cette lettre, et tu vas m'embrasser, là maintenant tout-de-suite, dis-je.

Elle s'est approchée de moi, a caressée une mèche de mes cheveux et m'a embrassée tendrement. C'était magique, passionné.

-Je t'avais avertis que ce ne serait pas facile, ma belle, m'a-t-elle chuchotée à l'oreille.

I'm not gay.. Am I ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant