Partie 5: doute

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- Hiroto... Hitomiko m'a tout raconté, je sais que tu es venu me voir... Reprit Ayame en tenant le garçon dans ses bras, ayant passé ses mains dans son dos et ainsi resserré à son tour l'étreinte, elle caressa tendrement ses cheveux. Quant au jeune, lui avait ses bras croisés autour des hanches de son ami avec son visage lové dans son cou. Ses joues se mirent ensuite à rougir en répondant un petit "quoi" étonné, mais surtout honteux.

- Je sais que je t'ai énormément inquiété au point de te faire déprimer, mais sache que je m'en veux beaucoup. Je sais aussi que tu venais à l'hôpital et restais devant ma porte... Avoua la demoiselle en s'étant les bras plus musclés de l'homme se resserrer davantage sans l'étouffer évidemment. Puis dans le petit espace de verdure dans un petit coin du grand parc, souvent réservé pour les pique-niques, pas un chat s'y trouvait. Alors il se permet de déposer tendrement un baiser sur le cou dégagé de la brune avec son odeur habituelle de vanille, lui laissant échapper un frémissement de surprise, avant de changer en vitesse de sujet. Bien trop gêné que tout cela lui ait été raconté. Comment le prendre au sérieux sous ses airs de méchants garçons quand on sait qu'il s'est mis dans tous ses états pour la fille qu'il aime, qu'il drague et avec qui il passe son temps ? Mais après tout, Ayame ne pouvait pas dire grand chose parce qu'elle aurait sans doute été pareille.

- Pourquoi, ici ? Pourquoi, un parc d'attraction ? Demanda alors le gris, lâchant de petit soupire sur la peau de la jeune femme pour calmer ses rougeurs, mais en plus de les faire disparaître de ses joues, le jeune le transmit à la demoiselle sans s'en rendre compte. Ayame, continuant de caresser de sa main, les cheveux frisés, gris aux mèches blanches, lui répondit de sa voix sérieuse mais très douce à la fois : "N'as-tu pas remarqué qu'avec tous ses manèges, je t'ai mis dans des situations différentes. Au départ, ton corps ne le supportait pas, mais, à force de les refaire, dans un ordres différent, il finit par s'y adapter, non ? De plus, cela a fait ressortir tes canaux semi-circulaires, non ?"

- tu ne vas pas me dire... Que tu m'as fait supporter tout ça, juste pour une sorte d'entraînement face à des situations... ? Questionna Hiroto, une mine trahit en relevant doucement son visage marqué de son éclair bleu et regarda la brune dans les yeux. Celle-ci ricana et prit ses mains dans les siennes, posant ses pouces contre les paumes du gris avec de les caresser doucement.

- Et bien, si. Puis nous avons passé un très bon moment, ne trouves-tu pas ? Questionna à son tour Ayame, laissant juste un soupir de désespoir traverser les lèvres de l'homme en face d'elle. Puis l'annonce de l'heure, via les haut-parleurs du parc, les ramena sur la terre, cassant ainsi leur cocon. Les deux se regardèrent et rougirent avant de s'écarter en se demandant ce qu'il venait de se passer. S'étant ainsi retourné par la gêne, ils regardèrent de manière synchrone par-dessus leurs épaules respectives et finirent dans un fou rire voyant que les deux avaient pensé à la même idée. Puis ils se prirent par la suite la main comme par une sorte d'habitude surtout l'envie de le faire, et quittèrent le parc en parlant de tout et de rien, bien que leur discussion fut animée par des anecdotes gênantes sur l'un et sur l'autre. Mais soudainement, une pluie ardente, débuta, signifiant un orage avec la chaleur qui était présente dans l'air depuis ce début d'après-midi. Les deux adolescents, bien vite trempés, se regardèrent. Par une certaine connexion, un certain regard, ils se comprennent sans parler. « Il fallait rentrer au plus tôt, car ils étaient en retard, 17 h 30 venaient de passer ». Ainsi, les deux allaient se mettre à courir, du moins ; c'était la chose qu'Ayame avait prévue. Mais Hiroto s'arrêta, dos et devant elle, avant de s'accroupir en lui demandant de monter sans discuter. Ainsi, la demoiselle se plia à sa demande sans discuter et s'accrocha au jeune homme. Une fois relevé, celui-ci se mit à courir, ayant une bonne endurance et force, ainsi, ils rentrèrent ainsi au centre. Ayame, durant le voyage poussé de léger crie de surprise lorsqu'elle se faisait un peu trop secoué, et se tenant au jeune homme en faisant tout pour ne pas le gêner. Une fois un l'intérieur du hall d'entrée, Hiroto la fit descendre en haletant fortement avant de se laisser adossé sur le mur le plus proche, mais celui-ci réussit à dire quelques mots en rigolant, à l'attention de la demoiselle : "Tu sais que t'es moche trempée comme t'es ?" Et ainsi, la brune rigola aussi en regardant sa face et lui fit la remarque suivante : "tu t'es vu toi ? On dirait un vieux mouton mouillé." Une nouvelle fois, les deux grands amis rigolèrent avant qu'une manageuse ; Aurélia , une fille aux cheveux bruns, arrivant en courant vers eux, des serviettes en mains, les ayant sans doute entendu vue leur fou-rire et à la porte du bâtiments se claquer.

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