Une fraction de seconde

Partie 11: Retour

Le lendemain matin, trois coups retentirent sur la porte de la chambre, ayant pour effet de réveiller Hiroto et Ayame. Les deux répondirent de manière synchro en criant presque : "On est levé, c'est bon !" Et la personne derrière la porte, qui devait sans doute être une manageuse, ricanant en entendant leurs dires avant de compléter : "Il est 7 h 40, petit dej dans 20 minutes" avant sans doute de partir sans même écouter la réponse du couple. La demoiselle, faiblement irritée de devoir déjà le moelleux lit et la couette bien chaude, se leva avec un peu de mal. L'envie n'étant pas au rendez-vous.

- Tu repars aujourd'hui ? Commença Kira à moitié endormi après s'être mis à son tour, assis sur le rebord du lit en soupirant. Il faut dire que les deux avaient passé une très bonne nuit, bien que trop courtes à leur goût.

- Ouais, il devrait y avoir un avion normalement, répondit simplement la demoiselle, je sais qu'étant une personne bien trop importante à tes yeux et que tu n'aimerais pas me voir m'en aller, mais hélas, à mon plus grand désespoir, je ne peux faire autrement. Exagère- t-elle sous ses grands airs de théâtre, sans oublier les gestes qui accompagnent ses mots. Hiroto, la voyant s'exclamer comme une comédienne ne peut retenir des petit rictus avant de poursuivre sans attendre en lui assénant une tape sur la tête : "Me soule pas dès le matin la brune"

- Dit celui qui m'a serré comme une peluche durant la nuit ! Renchéris la seconde en prenant ses habits, à présent sec qui était posé depuis hier sur le bureau de chambre et se changea sans attendre, tout en dramatisant la scène avec des coups d'œil accusateur sur Hiroto.

- Dit celle qui a dormi lové dans mes bras musclé comme si sa vie en dépendait ! Lui lança le gris en commençant à enlever son haut de pyjama pour le lancer avec nonchalance sur son lit défait sous le regard effaré de la demoiselle. Bien que lui, sous ses airs de « je m'en foutisme » il s'habilla de son survêtement de sport puisque à peine 30 minutes passé après le petit-déjeuner il y a la réunion matinale, et enfin entraînement jusqu'à 12h30. Ainsi, en l'espace de 10 minutes, qui se sont bien sûr passés dans le plus grand des calmes, les deux adolescents étaient complètement près et habillés en se chamaillant déjà de si bon matin.

- Excuse-toi auprès de tes habits ! Ayame râlait auprès de Hiroto qui, d'après elle était bordélique. Après tout, son pyjama en boule, le lit défait, l'armoire rangeait à la va-vite, etc. Mais le plus grand s'en fichait bien de ça, et encore plus de devoir «s'excuser » à des objets !

- Mais Aya ! Ce sont des objets, des vêtements ! T'es tombé sur la tête c'te nuit ou quoi ? Essaya le garçon, sans grande réussite, Ayame était bien trop bornée et s'était même postée devant la porte pour ne pas le laisser passer, quitte à ce qu'il soit en retard. De plus, elle s'est que jamais Hiroto ne forcerait le passage au point de lui faire mal. Tout était stratégique. Alors l'adolescent fut contraint de s'excuser avec un arrière-goût amer dans la bouche. Cependant, un rire retentit dans la pièce, tout droit sortant de la bouche de la demoiselle qui riait à gorge déplaît, se moquant très clairement du premier.

- Mais j'y crois pas ! Elle se paye juste ma tête elle ! S'énerva Kira en se lança à la poursuite de la farceuse. "Revient là espèce de folle !" Injura t'il alors que Ayame courrait en direction de la cafétéria, croisant dans les couloirs les membres d'inazuma japon, qui se demandèrent comment les deux pouvaient crier et avoir de l'énergie de si bon matin... C'est seulement dans la cafétéria où Haizaki et Caleb les réprimandèrent de leur casser les oreilles à seulement 8h du matin environ, mais Hiroto n'était pas d'accord avec le faite de recevoir des autres venait d'eux et finit par s'embrouiller avec. Par chance, super-Dave, super-Nathan et super-Jude arrivèrent pour les maîtriser et les calmer avant que cela ne dégénère et finisse en bain de sang. De son côté, Ayame souriait d'un sourire, tellement satisfaite.