Une fraction de seconde

Partie 6: jeu d'équipe

Ayame, qui depuis le banc de touche regardait le match se déroulant sous ses yeux. Mais l'attitude de Kira sur le terrain fut la seule qui retient son attention, et ainsi elle lâchait des jurons à voix basse. Le Coach chinois on loin ne disait rien et souriait, mais Aurélia qui était restée avec elle prit peur en la regardant, Ayame qui semblait si docile malgré, abordé à présent un regard noir. Puis sans prévenir quelqu'un, la brune se leva, lassée de voir Kira n'en faire qu'à sa pauvre petite tête et courut vers le terrain sous l'étonnement de la manageuse qui lui cria tout en la questionnant, voulant savoir ce qui lui prenait. Mais c'était trop tard, alors que Kira passait sur le terrain en courant, balle au pied, Ayame venait de glisser pour le lui prendre, elle venait tout juste de le tacler. Laissant tout le monde dans l'incompréhension, puisqu'ils qui ne l'avaient pas vue venir, la brune avec se même coup de pied le lança en l'air avant de prendre une grande impulsion Ayame sauta et frappa dans la balle avant que celle-ci ne touche le sol, et l'envoie à plein vitesse frôlé le joueur aux cheveux bouclés. Sans attendre, la demoiselle se rapprocha de lui, prenant le haut de son maillot et de le lever, le regard plein de mépris. Ce dernier aller lâcher quelques phrases en lui demandant pourquoi avoir fait ça, ou encore ce qu'elle faisait là, mais Ayame en décida autrement et le coupa avant même qu'un mot ne passa par ses lèvres, de plus, le jeune homme avait tout de même un peu de peur d'oser dire quelque chose.

- Bon sang, mais qu'est-ce tu fous Hiro ?! S'exclama, haut et fort la brune avec un regard plus noir et remplis de reproche, planté dans les yeux magenta du garçon en face d'elle en tapotant sa poitrine avec son index de la main gauche dans un rythme régulier. Celui-ci, par peur et incompréhension resta muet comme une carpe, puis de toute manière, ce n'est pas Ayame qui allait lui laisser la parole de si tôt. De plus, les petits coups qu'elle lui assigner, bien qu'inoffensif, cela lui paraissait comme des coups de poignard. "Jouer collectif ça te parle ?! C'est la base même du foot ! Une équipe bon-sang ! Il faut que je t'explique ce que ça veut dire ou bien, tu t'en passeras ? T'es en train de faire quoi depuis tout à l'heure, tout le monde est démarqué quand il le faut, et toi, tu gardes la balle au pied comme un égoïste ! Et moi, si j'étais là, tu me l'aurais passé, pas vrai ? Pourquoi tu ne leur fais pas confiance ? Pourquoi tu t'obstines à jouer en solitaire ? Parce que tu as peur que ton père ne te remarque pas ? Ou bien que moi, je ne te reconnais pas en tant que bon joueur ? Ou encore ton équipe qui se passe de tes services ? Mais Hiroto, sérieusement, tu m'as tout appris et en plus, tu es un grand joueur, ton père te regarde évidemment, depuis le temps en plus que Xavier te le répète. Maintenant fait un effort, je me suis battue pendant 4 mois long mois pour me tenir ici à tes côtés, alors fait un effort et joue avec les autres Kira Hiroto. Tu es entouré des meilleurs du Japon, la crème de la crème choisi par un coach qui vous mènent vers la victoire depuis le début." Puis elle le lâcha, sa voix s'étant calmée au fur et à mesure que sa tirade avancée. Puis Ayame recula du gris en lâchant son tee-shirt de sport, et tout en se retournant, elle s'écria à tous les joueurs présents dans la salle, reprenant de manière tout de même plus sympathique, collant ainsi mieux avec sa personnalité de meneuse, mais aussi de bonne personne bienveillante : "Cela vaut aussi pour vous ! Vous êtes la sélection japonaise bon sang, alors ménagez-vous et soutenez-vous quoi les uns et les autres quoi qu'il arrive ! C'est seulement souder, tous ensemble que vous y arriverez. Haizaki, Ichihoshi, Caleb, Hi-ro-to, je vous pointe. Si, ne serait-ce qu'une personne reste à l'écart, ou ne va pas bien, aller la voir et ramener là coûte que coûte ! Oubliez vos différends, oubliez tous vos sentiments extérieurs, oubliez les disputes, les amourettes, les pleurs, lorsque vous jouez, tout ça reste en dehors du terrain et vous les reprendrez là où vos histoires se sont arrêtées. Lorsque vous entrez dessus, lorsque vous marchez sur cette pelouse verte, entourée de milliers de personnes, vous êtes Inazuma Japan, les meilleurs du Japon, alors rendez fier votre pays. Mais surtout, les gars, amusez-vous ! Que vous perdez ou que vous gagniez, donnez le meilleur de vous-même en toute circonstance ! " C'est ainsi que la brune se retourna définitivement, un sourire fière plaqué à ses lèvres malheureusement masqué par son masque noir. Elle quitta alors le terrain en glissant ses mains dans la grande poche du sweat mauve, en marchant vers le banc après avoir expliqué haut et fort tout ce qu'elle voulait. Et tout cela eut pour répercussion de mettre de la chaleur dans le cœur des joueurs, accompagné d'un grand sentiment inexplicable, mais qui pourtant les remplissent de détermination. La demoiselle, qui n'était que connue par quelques personnes présentes, seulement, venait de réanimer une flamme dans le cœur des gens avec finalement, juste quelques mots simples. Mais elle les répéta, et insista sur des choses. Ainsi, Jude eut tous ses doutes concernant la fille au masque ; disparurent et compris Nosaka lorsqu'il a dit qu'elle serait peut-être bénéfique au reste de l'équipe. De plus, Dave et Xavier avaient à eux deux uns doux sentiments de nostalgie les remplir, parce que c'était ce même type de discours qui les avait animées lors d'un football Frontière, prononçant ou songeant à un petit "la voilà enfin notre Ayame." Du côté des plus solitaire, tel que Caleb qui avait ricané face à la nature de la brune ou bien Ichihoshi qui avait un peu de mal à se faire accepter, un sourire était présent sur leurs lèvres parce qu'eux aussi avait été touché par ses mots. Ainsi, celle-ci lui redonna confiance en lui. Du côté des plus solitaire, tel que Caleb qui avait ricané face à la nature de la brune ou bien Ichihoshi qui avait un peu de mal à se faire accepter, un sourire était présent sur leurs lèvres parce que eux aussi avaient été touchés par ses mots. Ce fut par la suite le capitaine, Mark Evans qui s'écria : "Min'na! Sakka Yarouze !"