[Pansy]
J'enfourche mon balai direction l'amour de ma vie. Le froid m'assaille tel la mort qui nous enlève nos êtres chers. Le vent, doucement, s'enroule comme un serpent autour de mes jambes et remonte le long de mon corps. J'accélère. Le temps nous ai compter. L'humidité pénètre un peu plus mon corps, ma peau est parcourue de frissons. J'ai très froid. Je meurs de froid.
J'arrive Hermione.
La seule pensée de son visage me redonne du courage. J'ai si hâte de pouvoir l'étreindre de toutes mes forces, de pouvoir sentir son parfum de vanille se rependre dans mes narines, de me noyer dans ses yeux chocolats et d'embrasser ses divines lèvres.
[Hermione]
Laissez. Moi. Tranquille.
Saletés de détraqueurs ! Ca fait dorénavant un (putain de) mois que je les endure. Pense à Pansy Hermione. Pense à elle. A son corps. A son sourire. Ses yeux. Ses cheveux. Ses lèvres. Jamais je n'aurai pensé aimer quelqu'un à ce point. Jamais je n'aurai pensé le grand amour, et encore moins que ce soit une fille, ex-mangemort, tueuse. Et pourtant...
Je la sens approchée. C'est pour ce soir. Elle vient enfin me chercher ! Je suis sûre que Ron et Harry sont avec elle !
Je me transforme en Oslo en patientant.
[Pansy]
Nous arrivons enfin à Azkaban. Des détraqueurs volent un peu partout. Soudain, un s'approche de moi et commence à me replonger dans mon passé. Je me sens aspirée dans un gouffre sans fond.
Ma mère qui s'approche de moi, avec une ceinture dans la main droite.
- Enlève ton haut ! me hurle t-elle.
- Oui... Tout de suite maman...
J'avais six ans. Ma mère lève la ceinture, et pour la première fois, me marque à vie. Elle marque son territoire, comme une chienne. Comme la sale chienne qu'elle ait. L'horrible génitrice que j'ai eu. La vie n'a pas été tendre.
Nouveau coup.
Nouvelle douleur.
Nouveau cri.
Nouvelle supplication de ma part.
Et ainsi de suite pendant une heure et demi.
Je me sens de nouveau aspirée dans un tourbillon de lumière, de joie, de tendresse, de douceur, d'amour. Je respire tant bien que mal. Draco est à côté de moi et me tient la main. Blaise et le rouquin sont plus loin en train de faire le guet, je suppose, tandis que Potter me tend un morceau de chocolat. Je le prends et le dévore.
- On est ou ? Qu'est ce qui c'est passé ? demandé-je.
- On est dans l'antichambre d'Azkaban, explique Harry. Tu t'es faite agressée par un Détraqueur.
Ah. D'où le souvenir. L'horrible souvenir.
- C'est quand qu'on va chercher Hermione ?
- Dès que tu te sens prête, réponds Draco avec un sourire Malfoyien.
Je me lève et leur fait signe qu'on peut y aller. On traverse plusieurs couloirs déserts, avec des cellules vides, sans le moindre Détraqueur. Puis, nous arrivons devant une porte en verre, gardée par deux horribles monstres. Harry me fait signe de le suivre. On tue les deux horreurs et on continue. Des prisonniers partout... Ils se jettent contre les barreaux, passent leurs bras à travers pour essayer de nous attraper. Ils ont tous l'air fous. La seule pensée qu'Hermione soit comme ça m'horrifie.
Calme toi, Pansy, elle est ici depuis un mois. Eux, ça fait des années.
Les garçons créent un dôme de protection contre les Détraqueurs, tandis que moi je cherche la cellule d'Hermione. Après une dizaine de minutes, j'en vois une avec un Oslo dedans.
Hermione.
Je fais signe aux garçons de venir. Je sors ma baguette magique et murmure "Alohomora". La grille s'ouvre et le bel Oslo se transforme en la femme de mes rêves.
Je me jette dans ses bras et respire son odeur. Passe mes mains dans ses cheveux. Lui caresse les deux joues. La regarde dans les yeux. Des larmes coulent le long de mes joues et je pose mes lèvres sur les siennes.
[Hermione]
Ma petite amie ! Elle est enfin là ! Harry et Ron aussi ! Pansy ouvre la grille et je me retransforme. Elle se jette dans mes bras. Quand elle pose ses lèvres sur les miennes, je peux sentir notre souffrance mutuelle qu'à causé la séparation. Notre baiser devient de plus en plus intense, sauvage, amoureux. On se sépare à bout de souffle.
- Tu m'as manquée Pansy.
- Toi aussi Mione.
Je prends Ron et Harry dans les bras. Puis je remercie les deux amis de Pansy. On rebrousse chemin jusqu'à l'antichambre. Buck nous y attend. Je vois Draco et Blaise dévisager Pansy.
- C'est quoi ces conneries ? demande Blaise.
- Hermione et moi on part à l'étranger... murmure Pansy. Elle va être recherchée, et le temps que vous l'innocentiez, on va se cacher.
- Non... Ce n'est pas juste, se lamente Draco.
- Rien n'est juste dans ce monde, Draco, réplique Pansy.
Elle étreint ses deux amis avec émotions. J'en fais de même avec mes amis de toujours.
- J'ai hâte de te revoir, Mione, me déclare Harry.
- Moi aussi, ajoute Ron.
J'acquiesce et me tourne vers les Serpentard. Je les étreins aussi, puis rejoins Buck. Pansy m'aide à monter à l'avant. Puis, elle se blottit dans mon dos et me murmure qu'elle est prête à faire le grand saut vers l'inconnu.
- Attendez !
Harry me tend ma baguette. Je le remercie d'un signe de tête.
- Vous allez ou ? demande Draco.
- En Norvège, réponds Pansy.
Puis, Buck court, étend ses ailes et nous partons vers le paradis enneigée dans la nuit remplie d'étoiles. J'ai tout retrouvé.
La liberté, l'Amour.
Pansy.
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FIN !
-Reine Des Serpents.
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Pansmione~Quand l'Amour se mêle à la Haine...[TERMINÉ]
Fanfiction[Pansy] J'étais censée te détester... [Hermione] ...pas t'aimer. [Pansy] Et pourtant... [Hermione] ...Je te veux. Deux ennemies. De la Haine. Une Serpentard, Une Gryffondor... Une qui servait Voldemort, l'autre qui se battait pour Dumbledore, tout p...