Amoureuse du frère de mes meilleurs amis

12.

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Soudain comme un pincement, ce n'est plus Tom que j'embrasse mais Dave.

Je pousse un cri de peur et recule.

Je cline des yeux et rencontre les iris brunes de Tom qui se rapproche doucement.

- Eh c'est moi. Chuchote-t-il.

Je souffle et reprends ma respiration normale.

La panique me gagne et Tom le voit.

- Eh, dit moi. Dit Tom d'une voix toujours aussi douce pour ne pas me brusquer.

- Je... enfin...

Mon téléphone me coupe dans ma lancée. Je regarde Tom qui m'incite à décrocher. Il est vingt-deux heures et je suis sûre que c'est Chloé qui m'appelle.

Je regarde et en effet c'est elle.

Je me doute bien que Dave à du lui parler et se faire passer pour la victime.

Je l'ai bloqué il n'a trouvé qu'elle comme solution.

Dave a aussi vécu dans l'ombre de ma sœur. Elle est comme mes parents, elle se moque de tout et de tout le monde. Tout ce qui l'intéresse c'est sa petite personne.

Je sais qu'elle m'a aidé à mon retour de Londres, il y a cinq ans. Mais je sais aussi que c'était juste pour que je ne fasse pas de bêtise fatale.

A contrecœur je décroche. Je n'ai même pas le temps de posé le combiné à mon oreille que ma sœur se met à crier.

- Sérieusement Ella ! Par message ! Celui qui ta aidé ! Tu es complétement inconsciente ! C'est Tom hein ! Qu'il aille...

Je la coupe avant qu'elle n'aille plus loin. Je croise le regard interrogateur de Tom.

Je suis dans un pétrin pas possible.

- Pour commencer, Chloé, je ne l'aime plus et depuis longtemps. Et tu le sais. Tu as tout fait pour me pourrir la vie. Et...

- Non mais tu t'entends ! Tout ce que j'ai fait pour toi ! Les heures que j'ai passées à l'hôpital à attendre ma sœur parce qu'elle avait trop bu ! Je t'ai fait rencontrer un homme meilleur ! Un homme qui te rend heureuse pas un qui te brise !

- Je n'en peux plus, vraiment, je suis épuisée. Mais c'est fini, Chloé, je ne reviendrais pas.

Je raccroche et lance le téléphone à travers la pièce.

Je crain que Tom est entendu. Je ne veux pas le regarder et voir dans ces yeux se qu'il pense. Je cache mon visage de mes mains.

Il doit me détester et il va me détester. Il va partir. Et je ne vais pas m'en remettre.

- Tu étais en couple en venant ici ?

- Tom je...

- Ella, répond.

Et c'est cela que je craignais. Ce que je redoutais le plus. Il n'est pas en colère. Il est triste et déçu.

Je crois qu'il n'y a pas pire sentiment.

- Oui... Je souffle honteuse.

- Ella ! Sérieusement, merde ! Il se lève du lit et passe sa main dans ces cheveux. Tu comptais me le dire quand. Quand on aurait commis l'irréparable.

- Tom arrête, je ne suis même plus avec lui !

Nous crions tout les deux mais pour l'instant le résonner est mon seul but, par tous les moyens.

- C'est bien plus compliquer... Je continue.

- Non, je... Bordel !

Il tire sur ces cheveux et respire fort. Il quitte la pièce sans un seul mot en plus. J'essaie de le retenir, mais il me dit de ne pas le faire.

Je reste quelque seconde stoïque à fixer la porte en espérant le voir revenir.

Mais ce moment ne vient pas.

Je tombe en masse sur le lit en pleure.

Je réalise maintenant que je l'ai perdu. Et que malgré l'amour qui nous unis, le mensonge a tout gâcher.

J'entends la porte claquer puis le silence total.

Je n'entends que mes sanglots résonner.

Avec le peu de courage qu'il me reste, je me dirige vers la chambre d'Harry qui est réveiller, comme le reste de la maison, je suppose.

Je m'allonge à ces cotés et il ne dit rien. Ne pose aucune question.

Il est vingt-trois heures trente et je ferme les yeux.

Quand je les ouvre de nouveaux, il fait noir et Harry dort. Le réveil affiche trois heures du matin.

Je me lève sans faire de gestes brusques ni de bruit.

J'ai les yeux qui piquent et j'ai mal au cou.

Je me dirige vers la chambre de Tom. Un sanglot m'échappe quand je me rends compte qu'il ne passera pas la nuit ici.

Je me couche cette-fois ci dans son lit. Son odeur envahit mes narines et la pièce. Les draps dans lesquels je m'enroule sentent son parfum et je tombe dans les bras de Morphée bercer par une senteur qui m'avait manqué.