Amoureuse du frère de mes meilleurs amis

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Je patiente assise sur le banc d'attente que mon vol soit nommé. Dave attend, moins patient, à mes côtés son café à la main. Sa jambe tremble et frappe énergiquement le sol, ce qui prouve qu'il perd totalement patience alors que moi, je suis excitée.

Quand le son insupportable des enceintes résonne dans le grand hall pour la sixième fois, j'entends à moitié perdue dans mes pensées, ce qu'elle indique. J'en devine rapidement que c'est mon vol qui est annoncé, face à l'enthousiasme soudain de Dave qui se lève et soupir de soulagement.

Oui il a hâte que je m'en aille et moi aussi.

En ce moment notre relation est assez compliquée, surtout de mon côté. Dave ne veut pas que je parte et il le fait savoir. En étant de mauvaise humeur ou en changeant l'heure du réveil pour que je sois en retard.

Chose à noter, il est prévisible, alors j'ai mis un second réveil et il a eu la mauvaise idée de me mentir. Nous ne nous sommes pas parler depuis des heures, et son silence me convient. Je n'ai aucune envie qu'il se plaigne encore du fait que je pars rejoindre mes amis en Angleterre alors que je lui ai formellement interdis de venir. Il va encore râler et cela va finir en dispute.

Comme d'habitude.

Bien entendu, cela pourrait ne pas me déranger si ma sœur ne s'en mêlait pas. Elle est plus investie dans mon couple que je ne le suis. Dave lui dit tout, mais alors vraiment tout. De ce que j'achète en course à nos discussions du soir. Il est plus vieux et de l'ancienne époque, il parle alors de son travail jusqu'à ce qu'il s'endorme.

Noter donc que nos soirées ne sont pas mouvementées. Pour mon plus grand bonheur. S'il y a bien une chose que je rêve de faire après avoir pris mes amis dans mes bras, c'est de le laisser.

Je prends ma valise lui plaque un rapide baisé et me lance à travers la foule pour trouver le bon chemin.

J'entends une femme parler à ces enfants citant Londres, et le beau temps. Je me mets à ces trousses tout en me répétant que tout va bien ce passé.

Je m'installe tranquillement, du côté du hublot, contente d'avoir prêt de moi la belle vue. L'avion décolle sous les pleurs de l'enfant et les râles de sa mère.

Le vol s'annonce long.

***

Je pose enfin les pieds au sol du Royaume-Unis. Fière d'y retourner après cinq ans d'absence. Je m'installe contre des panneaux d'affichage de pub ou mon meilleur ami est censé me retrouver. Ou peut-être l'inverse mais je ne vais pas me leurrer, il est venu me chercher et c'est déjà pas mal.

Monsieur a dû couper sa sieste de l'après-midi.

J'avais précisé à Harry de venir me chercher pour six heures. Il est six heures et demie et aucune trace de lui, ou de ces frères.

Harry, je jure de te faire la peau. Dire qu'il n'est pas ponctuel serait un euphémisme il ne sait même pas lire l'heure sur une montre à aiguilles. Il reste quand même mon meilleur ami depuis que j'ai dix ans, cela fait donc onze ans que je les connais. Et ça ne me rajeunie pas...

Je me souviens encore de la fois ou je l'ai rencontré. Il portait une chemise à carreaux rouges, c'était la mode avant, et il avait avec des grosses bottes. Je me souviens même qu'elles étaient salles à cause de la boue à l'extérieur. Il avait coiffé ces cheveux avec du gel et les avaient plaqués en arrière, il m'avait souri, c'était le premier à l'avoir fait. Il m'avait tendu la main quand j'étais tomber dehors et que ma robe, à l'époque, bleu nuit, était devenue marron.

Il m'avait accompagné jusqu'à mon bus et avait attendu avec moi, j'avais, de-là, appris un tas de chose sur lui. Et je ne savais pas à ce moment-là qu'il serait celui qui me sauverais.

Il m'a le lendemain présenté son frère jumeau Sam, un garçon tout aussi drôle que lui. Ils ne se ressemble pas vraiment mais ils ont les mêmes yeux.

Et depuis cette première année dans la grande école, je ne me suis jamais sentie seule. J'étais tout le temps chez eux, si bien que quelques fois, leur mère, me laissait une veste sur le rebord de la fenêtre parce qu'elle savait que je n'en n'avais pas pris pour la journée. Si bien qu'elle était devenue ma deuxième maman.

Mais toute bonne chose à une fin non ? Pour moi ça à été lors de mes quinze ans, alors que j'étais en pleine adolescence. Le déménagement.

Déménager a été la chose la plus dure à faire. Et quand je suis partie, mon monde c'est effondrer et je me suis perdue avec.

La France. La fameuse destination. J'ai détesté chaque français à mon arrivée. Mon père y avait été muter. Mais pas comme dans les super films ou on est la petite nouvelle qui intéresse le super beau gosse de la classe. Moi ça a été tout le contraire, je ne pensais qu'a une personne Tom.

Le frère ainé des jumeaux. Mon amoureux. Il hantait mes jours et mes nuits. Je ne voulais qu'une chose c'était le revoir et le lui dire. Mais c'était chose impossible.

De plus, quand je suis revenue, un an après, Tom avait vingt ans, et j'en avais seize.

C'était un amour voué à l'échec. Un amour interdit. Mais je l'aimais et je me fichais d'être plus jeune. Pourtant, il a fallu une nuit. Une seule. Alors que je l'avais retrouvé, que je l'aimais, qu'il m'aimait. Il a fallu seulement une nuit, une phrase et un acte pour que tout bascule. Pour que tout s'effondre.

Pour que je rentre chez moi traumatiser et surtout brisée. Juste cela pour que j'arrête de revoir Big Ben pendant cinq ans. Et que je n'y retourne qu'après avoir enfin, tourné la page. 

***

Salut à tous ! 

Je reviens enfin avec une histoire finit et beaucoup mieux réécrite. 

J'espère qu'elle vous plaira autant qu'elle me plait. J'ai changer certaines chose mais la forme reste la même. 

Merci à vous qui lisez cette histoire et de rendre les aventures de Tom et Ella possible. 

11 K C'est juste énorme je n'ai pas les mots. J'espère alors que cette VRAI réécriture vous conviendra. 

Merci encore. 

La biz Clara ;)