FAN FICTION BELLARKE

Chapitre 12

PDV de Bellamy

Le docteur Griffin m'avait dit que sa fille ne serait pas là, qu'elle rentrait plus tard des cours ce jour-là. Et pourtant c'était bien elle qui se tenait juste devant mes yeux.

- Oh Clarke tu es là, je ne pensais pas. Tu te souviens de Bellamy Blake, mon patient de l'autre jour.

Elle répondit par l'affirmative à sa mère. Celle-ci commença à ouvrir son sac pour me soigner, elle me demanda d'enlever mon tee-shirt pour vérifier mes côtes cassées. Clarke tourna le regard.

- Ah mince, j'ai oublié un outil à l'infirmerie. Bellamy je peux te laisser avec Clarke dix minutes ?

J'avais très peur de la discussion qui allait suivre le départ du docteur, mais je répondis oui en souriant quand même.

Le silence tomba, j'étais torse nu juste en face de la fille que j'avais embrassée, puis repoussée, quelques jours auparavant.

- Salut, tu vas bien ?

C'était ridicule, mais je n'avais pas trouvé mieux. Elle se détourna et retourna dans sa chambre, sans un mot. Je me retrouvai seul, ne sachant pas quoi faire. Une partie de moi voulait la rejoindre, lui dire que je ne regrettais rien et que je mourrais d'envie de l'embrasser à nouveau. Mais une autre pensait que c'était mieux pour elle ainsi.

- C'est toi qui à commencer.

Je n'avais pas remarqué qu'elle était revenue.

- Qui est commencé quoi ?

- A m'embrasser.

Elle était beaucoup plus courageuse que moi, elle osait affronter les choses et les dire en face.

- Je...

Je ne savais pas quoi dire. Elle souffla et me tourna le dos.

- Je ne regrette pas Clarke.

- Ce n'est pas l'impression que tu donnes, dit-elle tristement.

Je me sentais lâche.

- Est-ce que je pourrais avoir une explication ou je resterais sur tes belles paroles.

- J'essaye juste de te protéger.

Elle rigola.

- Comme réponse, plus clichés tu meurs.

Elle se mettait sur la défensive.

- Clarke, regarde le mal que j'ai fait à ma sœur, à ma mère. Regarde la réaction de mini Jaha lorsqu'il a compris qu'il y avait quelque chose.

- Ce ne sont que des excuses, répondit-elle.

- Non se sont des faits.

- Mais tu t'en sers comme excuse. Sans même me demander si ça m'importe !

Le ton était monté. Je m'apprêtais à répondre quand Abby rentra dans la pièce. Elle ne remarqua rien, et c'était très bien. Clarke partit dans sa chambre sans un regard.