Chapitre 4

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PDV de Bellamy :

Ce soir là en rentrant chez moi, je ne pouvais pas m'empêcher de sourire. C'était la première fois depuis des semaines que quelqu'un s'intéresser réellement à moi. Ce que Clarke avait fait pour moi n'étais pas rien, non seulement elle m'avait permis de revoir ma sœur mais en plus grâce a elle je savais qu'Octavia n'étais pas en colère contre moi malgré toute mes erreurs.

En arrivant dans ma cabine, je mis ma veste sur la table et m'assoupis sur mon lit, je repensais a ma soirée, au sourire de ma sœur lorsqu'elle m'a vu, à nos discutions sur tout et rien, a ma colère lorsque j'ai appris qu'elle n'avait jamais su que je venais la voir presque tout les jours, que personne ne lui avait jamais dis malgré les promesses que l'on m'avait faite. Mais surtout je ne pouvais pas m'empêcher de penser à sa remarque sur Clarke, enfin sur « cette amie » comme elle l'avait appelé. Je ne pouvais pas m'empêcher de penser que ma sœur avait raison, si Clarke ne tenait pas au moins un petit peu à moi, elle n'aurait pas pris un si gros risque.

Le lendemain, en partant travaillé, je croisai la personne que je pensais pouvoir considérer comme mon ami, il m'avait promis de dire à O que je venais la voir, je pensais qu'il me comprenait et qu'il était de mon coté mais non. Comme tout le monde, il m'a tourné le dos. Lorsque je le vis, tout sourire en train de se pavaner dans les couloirs, une forte envie de meurtre monta en moi, je commençai à m'approcher de lui avec la ferme intention de lui mettre une raclée dont il se souviendra toute sa vie lorsqu'une main attrapa la mienne.

-Bellamy qu'est-ce que tu fais ?

C'était la voix de Clarke, elle avait un regard sérieux et rempli d'incompréhension.

-Je lui fais comprendre que on ne se moque pas de moi de cette façon.

-Bellamy dois-je te rappeler qu'au prochain dérapage tu finis à la dérive ?

Elle avait raison, et je le savais, mais j'étais tellement en colère que plus rien d'autre n'avait d'importance que mon point dans sa figure.

-Viens, je vais te montrer quelque chose.

Pour une raison que j'ignorais, j'avais envie de la suivre. On marcha une bonne dizaine de minutes sans aucunes paroles, je voyais bien qu'elle était en colère, je n'arrivais pas à comprendre pourquoi, qu'est ce qu'elle pouvait bien en avoir à faire de ce que je faisais de ma vie. Nous arrivions devant une grande porte lorsqu'elle me dit d'entrer d'un ton sec.

-Pourquoi tu m'as emmené ici ? lui demandai-je.

Sans me donner aucune réponse, elle appuya sur un bouton et un volet se souleva ce qui nous donna une vue sur des milliers et des milliers d'étoiles. Je ne pus m'empêcher de faire un petit ricanement en pensant qu'elle devait avoir cette vue depuis son salon, voir sa chambre.

-Je voulais qu'on soit au calme pour discuter, me dit-elle sur un ton serein. Je peux te poser une question ?

-Je suis sûr que tu me la poseras même si je te dis non.

Elle sourit avant de me dire :

-Lorsque j'ai vus que tu piquais des médicaments et que j'ai compris qui tu étais, je pensais que ils étaient pour ta sœur, sauf que apparemment, appart hier, tu n'avais pas la possibilité de la revoir alors...

-Tu veux savoir pour qui étais les médicaments ?

Elle fit un signe affirmatif.

-Depuis que ma mère est partie, c'est très dur pour moi de vivre, que se soit au niveau des rations ou au niveau du logement...Une fois j'ai du voler des médicaments pour quelqu'un pour pouvoir avoir un mois de plus de rations sans avoir besoin de travailler. A ce moment-là ça paraissait être la solution la plus facile. Je ne l'ai fait qu'une seule fois, le jour ou tu m'as surpris, je ne suis pas repartie avec les médicaments.

Je n'osais même pas la regarder dans les yeux après avoir dis ça à voix haute.

Elle se tourna vers la vitre avec un regard que je n'arrivais pas à déchiffrais.

-Tu vas me dénoncer ?

-Quoi ? Non bien sûr que non.

J'étais vraiment beaucoup surpris par sa réponse.

-Mais dis moi pourquoi tu ne voulais plus travailler.

-Ce boulot est naze, et j'avoue qu'après la mort de ma mère j'ai un peu eu du mal à me remettre debout.

-Pourquoi tu ne me l'as pas dis avant ? me demanda-t-elle

-Le jour de notre rencontre je n'avais pas encore suffisamment confiance en toi.

-Oui je m'en doute, mais je veux dire après.

-Oh ! Je suppose que j'avais honte.

Elle sourit, elle était belle lorsqu'elle souriait.

-Vous allez être en retard au travail monsieur Blake !

-je dirais que c'est la faute de mademoiselle Clarke Griffin, je suis sûr qu'ils me croiront.

Elle rit, et je ris avec elle.

-On pourrait se faire un truc un de ses soirs ?

Elle paraissait septique par apport à ma proposition. Et je l'étais aussi.

-Si tu veux, oui avec plaisir même.

-Demain soir ? Entrée de l'aile sud ?

-Parfait !

J'étais heureux qu'elle soit d'accord.

-Bon à demain Bellamy il faut que j'y aille.

Avant même que je puisse répondre elle partait déjà, j'étais très en retard et je risquais de ne pas passer un bon moment une fois arriver au travail, mais je ne pu m'empêcher de quitter la pièce le sourire aux lèvres.


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BON ! ça fait combien de temps que j'ai pas posté ? Un mois ? plus peut être. Bref j'ai fais tellement de chose pendant les vacances que je n'ai pas eu le temps d'écrire. Bref je vais vraiment essayé de devenir plus active :)   (oui je sais j'ai dis ça la dernière fois) 


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