FAN FICTION BELLARKE

Chapitre 1

Sur l'Arche, 13 septembre 2148, un an avant que les 100 soit envoyé sur Terre.

PDV de Clarke

C'était tous les soirs comme ça, à la fin des cours, je me rendais à l'infirmerie pour aider ma mère, je m'en sortais plutôt bien au fond. Je n'avais jamais fait de grosses opérations et je ne voulais pas en faire, c'était beaucoup trop de stresse et de responsabilité. Ce soir-là, j'étais seule à l'infirmerie, ma mère étant une conseillère, avait une réunion importante. Elle m'avait demandé de ranger le temps qu'elle revienne. Pour tout dire il n'y avait rien d'autre à faire, ces derniers temps les gens de l'Arche se portait tous bien, il y avait quelques malades mais rien de grave. J'espérais vraiment que cette période paisible dure le plus longtemps possible.

Il commençait à être tard, ma mère n'était toujours pas revenue, je me disais qu'il fallait que je rentre, mon père allait s'inquiéter. En plus, Wells et son père venait à la maison pour regarder un match de foot, ça nous arrivait de temps en temps, on regardait des matches qui dataient de l'époque où la race humaine vivait encore sur terre, ce qui n'était plus le cas depuis un peu moins de 100 ans. Normalement, on pourrait très bientôt y retourner, c'est ce qu'avais dit les scientifiques lors des débuts de la station de l'Arche.

Je préparais mes affaires lorsque j'ai entendu un bruit, il venait du fond de l'infirmerie, ce qui était très étrange parce que à cette heure-là, personne a part ma mère ou moi ne devrait être ici.

-Maman, c'est toi ?

Pas de réponses.

-Jackson ?

Toujours pas de réponses.

-Il y a quelqu'un ?

Un autre bruit résonna dans mes oreilles, je commençais à avoir vraiment peur.

Lorsque je suis rentré dans la pièce, je vis un jeune homme. Il devait avoir quelques années de plus que moi et lorsque qu'on regardait bien il était plutôt séduisant, mais ce n'était pas le moment de faire mon adolescente de base, je ne savais pas ce qu'il faisait là mais il n'avait pas l'air de me vouloir de bonnes intentions.

-Qui est tu ?

Il essaya de partir en courant, mais on entendit une personne rentrée dans l'infirmerie, ce jeune homme n'avait pas le droit d'être là, et il le savait, il savait aussi ce qui l'attendait si on le découvrait en train de voler des médicaments, parce que c'est certainement ce qu'il était en train de faire.

-Cache toi là.

Il semblait aussi étonné que moi par mes paroles, et il n'avait pas envie de me faire confiance, mais vu qu'il n'avait pas d'autre choix, il se cacha derrière l'armoire que je lui avais indiquée.

-Ma chérie tu es là ? demanda la voix de ma mère.

-Oui maman c'est moi.

J'aperçut enfin sa tête, elle avait l'air épuisé, comme à chaque fois qu'elle revenait de ces réunions.

-Je peux savoir ce que tu fais ici ?

Je n'avais pas prévu qu'elle me pose la question.

-Je venais ranger des médicaments.

-Ceux que tu as dans la main ? Mais, tu sais très bien que ce n'est pas là qu'il se range.

Oui je le savais.

-Oh, j'avais oublié, désolé maman.

Elle paraissait étonnée mais ne dit rien.

-Bon je rentre à la maison, tu me rejoins ?

-Oui je finis ça et j'arrive.

Une fois sure quelle était repartit, le jeune homme sortit de sa cachette.

-Pourquoi tu as fait ça ? me demanda-t-il.

-Ah d'accord, pas un merci, je viens de te sauver la vie je te signale.

-Tu as raison merci, mais d'habitude, les filles dans ton genre ne font pas ça.

-Ah parce que tu t'es déjà retrouvé dans ce genre de situation ?

Il rigola à ma blague, il était vraiment beau quand il souriait.

-Non.

-Et qu'est ce que tu veux dire exactement par « les filles dans ton genre » ?

-Oh, et bien tu sais...

-Les princesses ?

-Oui.

-Dis-moi, tu avais déjà parler à une fille « dans mon genre » ?

Il voyait très bien où je voulais en venir.

-Non.

Je souris à sa réponse. Il reprit :

-Disons que quand je vois ce que font vos parents...

L'ambiance était d'un coup devenu très lourde, c'était donc ça le problème, le chancelier avait dû envoyer quelqu'un a qui il tient à la dérive.

-Tu sais, je ne suis pas non plus d'accord avec tout ce que dis ou fait le chancelier.

Il ne répondit pas.

-Je peux savoir ton nom ?

-Bellamy Blake.

Et c'est là que je compris.

-Oh.

-Oui c'est moi qui ait une sœur, oui c'est ma mère qui a était envoyé a la dérive pour avoir eu un deuxième enfant, oui...

-Bellamy, came toi.

Contre toute attente, il m'écouta. Une petite larme coula sur le long de sa joue mais je ne fis aucun commentaire.

-Je commence à en avoir marre que tout le monde est la même réaction lorsque qu'ils entendent mon prénom. Tout le monde me connaît, mais personne ne sait réellement qui je suis.

Je n'avais aucune idée de pourquoi il se confiait autant à moi, mais je le laissais faire, ça lui faisait du bien.

-Je peux te poser une question ? lui demandai-je

Il inclina la tête en signe d'approbation.

-Pourquoi tu ne m'as pas demandé comment je m'appelais ?

Encore une fois, il sourit en comprenant où je voulais en venir.

-Tu vois, toi, on connaît ton prénom et on te juge sur ton histoire. Mais moi, on n'a même pas besoin de me demandais comment je m'appelle pour le savoir.

Je lui dit ça sur un ton calme, presque rassurant.

-Oui mais toi tout le monde t'aime.

-Non tout le monde aime ce que je représente : mes parents. On est tous les deux connus, pas pour ce que l'on est, mais pour qui nous ont fait. On n'est peut-être pas aussi différent que tu le pensais.

Il me regarda puis rigola.

-Rentre chez toi princesse, tes parents vont s'inquiéter.

Il avait raison.

-Aurevoir Bellamy Blake.

Lorsque je sortis, j'entendis une voix murmurait :

-Aurevoir Clarke Griffin.