24. Papier-bulle

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Max se réveilla aux aurores, sauta de son lit et... tomba au sol. Elle essaya de remuer, rien n'y fit. Alors elle jeta un oeil à son corps et...

"HARRY ! VIENS ICI QUE JE TE BUTE, ENCULÉÉÉ !"

"TA GUEULE, Max, y'en a qui dorment ici…"

"Screugneugneu ? C'est l'heure d'aller en cours ?"

"Nooon, c'est encore Max qui veut trucider son imbécile de frère."

"Aaah bah fallait l'dire au lieu de gueuler. Bonne nuit…"

Les filles se rendormirent au moment où Harry Black déboula dans la pièce avec un peigne ultra fin dans une main et son pantalon dans l'autre.

"Je ne suis pas totalement coiffé, encore. Attends cinq minutes."

"METS TON PANTALON AVANT DE T'OCCUPER DE TES CHEVEUX, TRIPLE BUSE !"

"Harry Black est à poil ?" releva une des filles en ouvrant un oeil.

"Hééé, matez pas…" demanda Harry, blafard avant de sourire. "Quoique... J'suis beau, hein ?!"

"HARRY, JE PEUX SAVOIR POURQUOI MON CORPS EST ENTIÈREMENT RECOUVERT DE PAPIER BULLE ?"

"Alooors, c'est très simple. En fait, tu es…"

"Fichez le camps, y'en a qui voudraient dormir. Bordel." gémit l'une des filles du dortoir. "Vous n'avez aucun respect pour les gens normaux ?"

"Sincèrement ? Non, aucun." répondit Harry. "Allez, viens Max, on s'en va…"

"J'TE RAPPELLE QUE JE NE PEUX PAS BOUGER, ANDOUILLE !"

Quand la tête de Max heurta violemment le plafond, elle pensa qu'elle aurait mieux fait de la fermer et de se débrouiller seule. Attendez un peu qu'elle se libère…

"Harry, j'ai trouvé le sparadra pour sa bouche !" s'écria Michael en déboulant dans la salle commune des serpentards.

"C'EST UN COMPLOT ?" hurla la fille aux cheveux bleu avant de retomber au sol.

"Ah ? Elle est réveillée ?" releva le serdaigle. "Ça va être plus simple, remarque."

"PUIS-JE SAVOIR POURQUOI VOUS M'AVEZ ÉMAILLOTTÉ DANS DU PAPIER BULLE ?"

"C'est pour te protéger…"

"J'AI PAS BESOIN D'ÊTRE PROTÉGÉE ! JE PEUX VOUS DÉFONCER À UNE SEULE MAIN : RELÂÂÂCHEZ-MOIII !"

Harry la regarda d'un air profond avant d'hocher la tête :

"Ouais, t'avais raison, il vaut mieux lui schotcher la bouche. Ça sera moins dangereux."

"On est d'accord."

"SI VOUS APPROCHEZ ENCORE D'UN PAS, JE VOUS JURE QUE…" ils avancèrent. "Ok. Très bien. Dans ce cas… vous êtes mort."

Sa main droite brilla d'une étrange lueur et... rien.

"Waw, heureusement que tu nous as prévenu sinon on aurait rien remarqué."

Livre 2 : Le Pouvoir de la ChambreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant