Chapitre 61

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Oui, je sais. il y en a qui ont abandonné ou qui ont perdu espoir. Mais je fais vraiment l'effort de ne pas abandonner  la maîtresse bafouée ou d'annoncer une pause officielle. Vous m'excuserez d'être en cours de sept heures à dix-neuf heures et de rentrer extrêmement épuisée. Je suis désolée.

Il ne reste pas assez de chapitres alors je ferai l'effort de finir assez tôt et rassurez vous je n'abandonnerai pas Marina. Et pour le tome deux, je ferais l'effort d'avoir toujours un chapitre en réserve avant d'en publier un, ou carrément j'attendrai de la finir.

*******

- i kardiá mou, je t'aime mais je ne vais pas non plus sortir les cadavres de ton frère du placard.

Elle voulut répliquer mais marqua une pause. Elle le regardait étonnée.

Venait-il de dire... je t'aime ?

*

Elle cligna des yeux plusieurs fois comme si elle cherchait à se réveiller.

Jordan quant à lui, plissa les yeux, en attente de ce que voulait dire la jeune femme, mais elle n'en fit rien.

- Rina ! Appela le père de son fils.

- Tu as dit... tu as...

- Je suis vraiment désolé. Si j'avais pensé ne serait-ce qu'à la possibilité que tu disparaisses aussi vite, je n'aurais jamais procédé ainsi.

- Tu aurais pu m'expliquer.

- Et tu aurais pu venir me voir en prison tous les jours que j'aurais pu y passer. Et ça je ne pouvais pas le permettre.

Elle ne dit plus rien, repensant à toute la colère qu'elle ressentait à son égard. Elle se demandait si tout cela justifiait le comportement de Jordan, ou encore ses manières très romantiques. Elle se demandait si elle devait rester sur sa position ou accepter sa demande en mariage.

Pour son fils. Se murmura-t-elle.

- Non. Fit-elle avec force.

- Quoi ?

- Ça ne justifie rien. Tu aurais pu m'en parler. J'aurais attendu. Tu...

- i kardiá mou...

- Non. Ne m'appelle pas comme ça. Ça a toujours été comme ça de toute façon. Mon avis n'a jamais compté. Tu as toujours pris les décisions pour nous deux. Nous n'avons jamais été ensemble de toute façon. Tu...

- Rina...

- La ferme Andreakos.

Jordan ouvrit grand les yeux sans pour autant émettre un son. Marina se dirigea vers la porte.

- Tu ne m'as pas laissé finir.

- Aucune importance. Peu importe la raison, tu aurais dû m'en parler. Je n'aurais pas mis les pieds ici. Néanmoins, je ne regrette pas.

Elle marqua une pause et souffla.

- Mais quand tu m'as retrouvée, tu aurais dû chercher à discuter. Mais non ! Tu as préféré agir comme le riche que tu es n'est-ce pas. Tu m'as enlevée. Encore une fois, tu n'as pas pensé à moi. Il n'y a que ta petite personne et toi qui comptez. Maintenant regarde où j'en suis par ta faute.

- Oui ta faute. Reprit-elle en ouvrant la porte.

- A présent, tu vas réparer ce que tu as causés, et une fois que tu seras certain qu'ils iront en prison, tu nous laisseras nous en aller ma famille et moi. Rassure-toi je ne t'empêcherai pas de voir ton fils. Mais, pour ma part, je ne veux plus rien savoir de toi.

La Maitresse Bafouée [EN RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant