( Tony sur la photo)
Point de vue de Max:
Cette nuit j'ai repensé à mon passé et je ne sais guère pourquoi...
C'était un matin. J'avais dix ans à peu près. Ma mère était venu me réveiller.
Ma chambre était encore dans l'obscurité, il était 6h30. La seule lumière émanait de la porte ouverte donnant sur le couloir. Ue odeur de café se répandait.
C'était calme et puis finalement mon père gueulait.
Ma mère gueulait à son tour et moi je me levais péniblement pour aller à l'école.
Je descendais les escaliers de bois vernis à pas feutrés.
Mes parents criaient toujours, c'était habituel.De toute façon leur amour a toujours été factice.
Ils ne s'étaient aimé que pour le physique et l'argent. Puis ma mère voulait un enfant par dessus-tout alors elle a arrêter de prendre la pilule sans le dire à mon père... Et elle ne voulait pas avorter... Mon père est resté pour pas ternir son image de connard riche. Bref.
Moi je rentrais dans la cuisine. Ma mère s'asseyait et regardait dans le vide et moi je disais toujours:
« - Bonjour Papa, bonjour Maman!
- Bonjour Max » Répondait Maman très distante.
« - T'es qu'un fils de pute de toute façon Max. » Répondait Papa.
« - C'est quoi une "pute" Papa ?
- C'est ta mère.
- Va te faire foutre fils de chien ! » Grognait ma mère avant qu'elle ne parte déjeuner ailleurs.
« - T'étais non désiré de toute façon Max. C'est à cause de toi si je suis encore avec ta chienne de mère! C'était qu'un plan cul au départ et ensuite c'était pour son fric que je l'ai épousé! Elle a fait de même pour moi! T'es qu'une erreur. »Là mon père me frappait jusqu'à ce que je sois au bord du comas. Soit ma mère intervenait soit il arrêtait de lui même.
C'était mon quotidien durant un temps...
Avec tous ces problèmes j'ai jamais eut d'amis, Mathieu était la seule personne m'ayant apprécié à ce jour...
Il est 10h24, je me lève sans bruit. Les volets sont fermés. Dans le peu de lumière que les volets laissent passer. Je distingue Matt' dans son lit et Mog sur une couverture posée au sol. À pas feutrés je pris mes vêtements que j'avais enlevé pour dormir. Je sortis doucement puis allait aux douches. Yavait personne presque. Encore un des chefs de gangs... Et un autre type.
C'était le chef de gang blond vénitien. Il était juste en train de victimiser un jeune homme (17 ou 18 je dirais) en lui mettant des claques et en l'insultant. Non. Sérieusement non. Les jeux n'ont pas commencé et ces gars se croient tout permis.
Ni une ni deux, j'attrape le grand couillon par la gorge, le plaque au mur. Je lui dit alors:
« Hé tête de noeud, si tu veux essayer de faire ton petit caïd, vient le faire sur des gens en mesure à risposter, ce serait plus marrant!
- Mais... Jean...Philli...pe... ! On... S'amuse pas... Si il... Se soumet...pa..as. » Il tousse, je le fusille du regard et d'un coup je relève très violemment mon genou droit dans les parties de ce monsieur. (qui était en short). Il Se tord de douleur et se barre des douches à toute vitesse. Tarlouze bordel.
Le "gamin" était assit par terre dans un coin de la pièce assez flippé. Je m'accroupis prêt de lui.
« - C'est bon petit. Il est partit.
- ... » Le garçon était assez timide à mon avis.
Il avait le stéréotype parfait du lycéen mal dans sa peau. Il était roux, cheveux léger et plutôt mi-long et un peu frisé. Son visage était fin et ses yeux verts pommelés. Il avait une taille grande. Bah il était pas vilain, mais la sélection naturelle de la société l'avait sûrement rejeté comme moi.
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Survive or die
AbenteuerMathieu Liddelton, 20 ans, New Yorkais célèbre, va connaître un tournant à sa simple vie de journaliste... Il n'aurait pas dû mettre son nez là où il ne fallait pas...