Parfait opposé

Chapitre 18 - Z

Je suis coincé à l'hôpital depuis déjà deux semaines, ma cage thoracique à été remise à sa place y a deux jours, et ça fait un mal de chien. Et on m'a vissé ma vertebre facturé. Louis est en cours, il voulait rester avec moi mais je lui est dit de me prendre les cours pour avoir une raison de venir et que si j'avais le moindre problème je l'appelais. Je suis dans ma chambre, sous morphine pour pas me plier de douleur, il a 12h30 et le repas arrive, enfin repas c'est vite dis puisque dans le jambon haricot vert, je ne mange que les haricots verts, ça réduit déjà le repas il faut se l'avouer.

Il est 17h30 et Louis vient d'arriver en vérité je m'ennuie à mourrir la journée alors quand il est là je suis heureux et je suis plus patient aussi. Mais j'aimerais sortir, j'aimerais pouvoir retourner chez ma mère, couché mon petit frère, aller me promener avec mes soeurs, manger des glaces avec Louis, faire des trucs con avec Harry et Louis, enfin avoir une vie d'ado quoi, pas une vie de fils  de chef de gang, mais je crois que ça me colle à la peau. Et le fait que mon père soit en prison n'arrangera sans doute rien, si ça n'aggrave pas la situation j'aurais de la chance. Mais déjà faut que je sorte de là.

Je sors enfin, après trois semaines, je peux rentrer chez moi et retourner en cours. Mais pour ça, je doit attendre ma mère, qui travaille jusqu'à 18 heures. Mon sac est prêt et Louis vient d'arriver.
- Alors prêt à retourner dans le vrai monde ?
- Est ce que j'en suis vraiment sorti.
- Qu'est ce qui y a, t'es bizarre Zayn
- Je suis en train de me dire que envoyer mon père en prison va nous créer encore plus de problème.
- Tu as peut être raison en tout cas moi en trois semaines j'ai vu personne.

On est lundi, il est huit heures et je suis de bonne humeur. Non sérieusement, j'ai mal partout et j'ai pas envie d'être là, mais les cours c'est important. Alors on commence par philosophie puis sociologie, alors autant philo je suis doué mais socio si je m'endors pas on aura de la chance.

- Monsieur Malik, je vous parle ! Dit ma prof de socio alors que je somnolais
- Désolé
- Fait dormir la nuit
- Je sais désolé
- T'es sur que ça va Zee' ? Demande Louis comme si c'était normal
- Monsieur Tomlinson si vous pouviez éviter de parler à voix haute.
Louis me lance un regard insistant
- Ça va Lou'. Chuchotais je
- T'es sur
- Pourquoi
Il touche légèrement ma côte et je gemis de douleur
- Monsieur Malik !
- Désolé. Soufflait je en grimaçant sous la douleur alors que Louis avait toujours ses doigts sur ma côte. Lou' enleve ta main
- Ça va pas Zayn, je suis sur que t'as encore des bleus.
- Bien sûr que j'ai encore des bleus, t'as vu comment il m'a taper dessus.
- Ça fait trois semaines, je veux bien que tu marques facilement mais quand même.
- Mon père tape fort et tu le sais, maintenant c'est bon on en reparle ce soir.
- Comme tu veux.
Notre journée suis son cours tranquilement jusqu'à la pause de midi.
- On mange au self ? Demande Harry
- Je mange chez moi avec Louis. Dis je
- On peut venir ? Demande Laurena
- Oui, ma mère cuisine toujours pour douze, on est sept à la maison.
- On vient alors. Dit Harry

On se dirige vers chez moi, on voit quelqu'un qui s'approche de nous, il est beaucoup plus grand que moi et plus costaud aussi.
- Tient Malik et Tomlinson, c'est bizzare de se revoir dans ces circonstances.
- Casse toi Garisson.
- Pourquoi je ferais ça, hein Malik, tu sais très bien de quoi je suis capable.
- Et toi tu sais pas de quoi moi je suis capable, alors casse toi si tu veux pas finir comme mon père.
- J'ai pas peur de toi Zayn, oublie jamais ça, tu pairas pour avoir envoyer ton père en taule.

Mon téléphone sonne, pile le bon timing genial Liam
- Allo
- Ça va Zayn ?
- Ho agent Payne, oui ça va, j'aimerais pouvoir rentrer chez moi sans être arrêter sur le chemin
- Zayn, qu'est ce que tu fous, je suis pas en service aujourd'hui
- Je sais bien monsieur l'agent, mais aujourd'hui je rentre uniquement de cours, j'aimerai pouvoir aller manger sans que quelqu'un m'arrête sur le chemin.
- Zayn, c'est un homme de ton père ?
- Oui, je vous comprends, je sais que je ne suis pas un ange, mais je n'ai rien fait de mal.
- J'arrive avec mon père, bouge pas Zee'.
- Merci monsieur l'agent.

Des que Garisson voit la voiture de service il prend ses jambes à son cou, Liam descend d la voiture et me prend dans ses bras.
- Ça va ?
- Je vais bien Liam, vous venez mangez à la maison ?
- Ta mère nous a invité.
- On se retrouve à la maison alors.