-Qu-quoi?!
-Oui, je sais. Ça paraît étrange, mais si tu le voyais...
-Attends, attends, attends... T'es en train de me dire que t'en pince pour quelqu'un?!
Erwin n'en revenait pas. Alors cela était vraiment possible. Son ami au cœur de glace allait finalement fondre!
-Hum... Je crois que c'est à peu près ce que j'ai dit.
-HO MON DIEU.
-Hanji, pitié, ne hurle pas. Implora l'homme aux sourcils proéminent.
Celle-ci était restée silencieuse jusqu'à maintenant. Il était évident que ça n'allait pas durer. Ça ne pouvait jamais durer. Elle ne s'arrêtait pas.
Quelle brailleuse, bordel. Pensa-t-il.
Ils savaient tous très bien ce qui aller suivre. Par réflexe, ils mirent leurs mains sur leurs oreilles. Un cri strident vint envahir la pièce. Tout le monde se tournèrent vers eux, la femme qui s'occupait des lieux sembla vraiment en colère.
-Non, mais ça ne va pas?! On est dans une bibliothèque, pas dans un bordel! Zoë ne pu s'empêcher de rire face à la comparaison douteuse. Je vais devoir vous demander de sortir.
Livaï soupira en rangeant ses affaires, les autres firent de même. Et juste avant de sortir, la binoclarde siffla ce qui attira le regard de la bibliothécaire, pendant que ses amis continuèrent. Elle mime l'acte sexuelle avec ses doigts puis murmure assez fort:
-Je me retire de votre bordel!
Voyant le visage de son interlocutrice devenir rouge de colère, elle glousse puis s'éclipse, rejoignant ses camarades.
Ils échangèrent à propos du nouveau copain, qui n'était pas vraiment le nouveau copain d'Ackerman. Puis, vous savez ce qu'on dit, quand on parle du loup! Il reçu un message. Comme d'habitude, le cœur déchirant sa cage thoracique, il prit son téléphone.
My Stranger:
Ils ont installé un piano à la gare, sur le quai. Ce soir, minuit?
→3 p.m. 27
-C'est lui?! Gueula tête de lunette.
-Dis le plus fort, Hanji. Souffla Erwin en se massant les sourcils.
Elle s'apprêtait à le faire mais le petit plaqua sa main sur sa bouche.
-Oui, c'est lui.
Son sourire vint toucher les deux côtés du couloir.
-Ho seigneur ! Montre nous une photo!
Voilà qu'elle lui posait de sacrées colles.
-Heu, j-je, j'en ai pas.
-Mais demande lui!
C'est vrai! Il n'en avait pas du tout.
-Tu as raison. Je vais faire ça.
-Pour une fois qu'elle ne dit pas n'importe quoi. Râle le blond.
Livaï se décida alors à quémander une image. Il pourrait, comme ça, la mettre en fond d'écran. C'était niais, mais l'idée lui plaisait.
Me:
Je viens. À condition que tu m'envoie une photo de toi.
→3 p.m. 34
Étonnement, il n'était pas anxieux mais confiant.
-C'est bon.
-Montre!
