🔞 Chapitre 13 : Bonheur

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Il me repousse, mettant fin à ce moment magique. Je peux voir qu'il est perturbé et il n'ose même pas me regarder dans les yeux. Je ne comprends pas. Pourquoi avoir répondu à mon baiser si c'est pour y mettre un terme de la sorte ?

— Pourquoi ?

Je demande.

— Je ne peux pas, Eren...

— Je ne comprends pas.

— Mets-toi à ma place. Il cache ses yeux avec son bras. C'est compliqué...

— En quoi est-ce que c'est compliqué ? Nous sommes tous deux des adultes, non ? J'attrape son poignet et découvre ses yeux. De plus, c'est réciproque, n'est-ce pas ?

— Eren...

— Regarde-moi dans les yeux et dis que tu ne m'aimes pas. Je lui retire son tee-shirt. Si tu me dis ça, alors j'arrêterais.

Je lèche son torse — ce simple contact le fait tressaillir — et descends petit à petit. Mon corps est bouillant, j'ai l'impression que je vais virer fou, mais ce n'est pas comme la dernière fois. Non. Cette fois-ci je me contrôle pleinement, j'ai conscience de ce que je suis en train de faire.

Je commence à déboutonner son pantalon.

— Non arrête !

Souffle-t-il en se redressant subitement pour venir coller son dos contre le mur. Sa respiration est saccadée et son visage semble me dire le contraire de ce qu'il vient de demander. Je me rapproche.

— Tu me demandes d'arrêter, mais ton corps semble vouloir le contraire.

Il détourne le visage. Voyons Livaï, en faisant ça tu ne fais que valider ce que je viens de dire. Sans lui laisser le temps de réagir, je retire son pantalon et son boxer, puis l'allonge sur le lit.

— Attends... Je lui introduis un doigt. Ah !

Je plaque mon autre main sur sa bouche. Il ne faudrait pas que mes parents l'entendent. Bien que j'aimerais vraiment entendre sa voix. J'insère un deuxième doigt, il est bien trop serré, il faut qu'il se détende. J'appuie sur une zone sensible, il redresse ses hanches, agrippe les couvertures d'une main et pose l'autre sur mon torse, ses yeux sont grand ouverts et posés sur moi.

— Trouvé... Bordel, je suis beaucoup trop excité. Je ne peux plus me retenir... Je retire mes doigts ainsi que ma main qui lui couvrait le bouche, puis déboutonne mon pantalon et retire mon tee-shirt. Je vais la mettre.

— Attends...

Trop tard. Je le pénètre violemment, peut-être un peu trop même. Il bascule sur tête en arrière. Heureusement il a étouffé son cri. Il est encore trop serré. Je me penche sur lui pour approcher nos visages.

— Détends-toi, Livaï.

Il passe tout à coup ses bras autour de mon cou et m'embrasse. Ce geste me surprend, à tel point que j'en reste paralysé, les yeux grands ouverts. Nos lèvres se séparent, il retire ses bras et m'agrippe à la taille avec ses jambes.

C'est alors que je commence à bouger les hanches. Bien qu'il tente de les étouffer à l'aide des couvertures, ses gémissements me parviennent clairement. C'est un tout autre Livaï que j'ai sous les yeux. Je veux être le seul à voir cette expression sur son visage.

J'amène une main sur sa joue et chasse une de ses larmes de mon pouce, puis l'embrasse de nouveau. Nos langues s'entremêlent, puis se séparent.

— Je t'aime Livaï...

Tu es à moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant