🔞 Chapitre 17 : Terreur

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Le paysage défile à toute vitesse à travers les fenêtres. Pas assez rapidement à mon gout, il faut se dépêcher davantage. Nous n'avons pas une minute à perdre. Il se passe quelque chose, je le sais, je le sens.

— Plus vite...

Je souffle en tortillant la manche de ma veste que j'avais enfilée à l'arrache en sortant de la maison. Mon père, derrière le volant, me dit une treizième fois de me calmer, qu'il ne pouvait pas aller plus vite. Je le sais très bien, mais c'est plus fort que moi, si nous ne sommes pas arrivés d'ici cinq minutes, je lui redemanderais une nouvelle fois d'accélérer.

Soudain, je vois qu'il ralentit et se gare devant un grand bâtiment, puis coupe le moteur.

— C'est ici ?

Je demande et enlevant ma ceinture de sécurité. Il me répond par un hochement de tête. Il ne m'en faut pas plus. Je sors de la voiture, la contourne et me précipite à l'entrée du bâtiment. Il pleut excessivement fort, et ce n'est pas ma petite veste d'été qui va me protéger.

Derrière moi j'entends une portière claquer.

— C'est le penthouse !

M'indique mon père au moment ou je pénètre dans l'immeuble. Parce qu'il avait pensé à me dire le code de l'entrée, mais pas l'appartement où Livaï habite. Il faut sérieusement qu'il revoie ses priorités.

Je me rue vers les ascenseurs et m'acharne sur les boutons. Bien entendu aucun des deux n'est déjà au rez-de-chaussée, ils sont à différents étages. C'est celui de gauche qui arrive en premier. J'y rentre et appuie sur le dernier étage. Je ne pense même pas à attendre mon paternel qui vient tout juste d'arriver dans le hall.

La montée me semble durer une éternité. Pourquoi ces boîtes de conserve sont-elles si lentes ? En plus de ça, pour ne pas arranger la chose, il y a beaucoup trop d'étages dans ce putain d'immeuble ! Je lève les yeux vers le petit écran qui fait défiler les chiffres et tape du pied.

— Grouille-toi...

Je marmonne en serrant les dents.

Un son presque inaudible se fait entendre, puis les portes s'ouvrent. Je n'attends pas qu'elles le soient complètement et cours vers le seul appartement de l'étage. L'entrée est une double porte excessivement décorée.

— Livaï ! Je tambourine. Tu m'entends, Livaï ! Aucune réponse. Li...!

L'un des battants s'ouvre tout seul. Je passe la tête, mais il n'y a personne dans la gigantesque pièce qui doit sûrement servir de salon, salle à manger.

Je suis rejoint par mon père qui est complètement essoufflé.

Nous rentrons tous les deux dans l'appartement en regardant partout. L'endroit est immense et magnifique. Normal pour un penthouse, mais comment Livaï peut-il se payer un endroit pareil ?

— Livaï ! Tu es là ?!

Toujours aucune réponse.

Cependant, j'entends le bruit de l'eau qui coule. Un robinet ? Oui, c'est ça ! Où se trouve la salle de bain ? Je cherche une porte du regard, me précipite sur la première que je vois et l'ouvre en grand.

— Li...! Livaï...

Je... Je...

— Eren, qu'est-ce qu'il se passe ?!

Mon père arrive derrière moi, mais contrairement à son idiot de fils qui est complètement paralysé il se précipite dans la pièce. Il s'accroupit à côté de Livaï qui gît au sol. Il pose son index et son majeur sur le cou du noiraud, puis relève les yeux vers moi.

Tu es à moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant