CHAPITRE 29

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CHAPITRE 29

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CHAPITRE 29

ANDREAS

J'ai beau faire semblant que c'est toi le problème, au fond, je sais bien que je suis mon propre antagoniste.

Mon portable vibre sur ma table de chevet. Je grogne. Cela fait longtemps que je n'ai pas réussi à fermer l'œil pour de vrai, alors je maudis immédiatement la personne qui m'appelle au beau milieu de la nuit. Je regarde mon portable et le nom de Mason s'affiche à l'écran. Je fronce les sourcils : c'est la première fois qu'il essaye de me joindre aussi tard. Je décroche.

— Mason ?

Une forte respiration fait grésiller la ligne et un bruit de frottement brouille la communication. Alarmé, je me redresse sur mon lit.

— Mason, est-ce que tout va bien ?

— Andy, ma copine, Liza, on s'est... on s'est disputé. Elle est partie. Je sais pas où. Je... je sais pas quoi faire. Et j'ai pas pu me contrôler, j'ai mis feu à... je... en voulant l'éteindre, je crois que je me suis brûlé. Je... Aide-moi.

Je me lève d'un bond.

— J'arrive.

✽ ✽ ✽

Je pénètre dans la rue de l'appartement de Mason à bout de souffle, le dos mouillé de transpiration et les cheveux trempés. Une épaisse fumée noire sort de la fenêtre au deuxième étage et un attroupement se fait dans le quartier. Je laisse tomber mon vélo par terre et accours vers une dame d'âge mure qui borde son bambin dans ses bras.

— Vous avez appelez les pompiers ?

Face à mon empressement, elle a un mouvement de recul et me reluque de haut en bas.

— Oui, euh...

— Mason Jonas, il est toujours dedans ? Un gars, la vingtaine, cheveux bruns, yeux verts ? je la presse en regardant hasardeusement autour de moi, en vain.

— Euh, je ne sais pas...

Sans réfléchir, je franchis la double-porte de l'immeuble et monte les marches deux par deux. La porte de l'appartement est ouverte et je pénètre dans un nuage de fumée noire et brûlante. Je me baisse immédiatement, plisse les yeux et cache mon nez dans le col de mon sweat à capuche. J'avance à tâtons dans le brouillard et découvre Mason, évanoui dans le salon.

— Mason, putain !

Je me jette sur mon ami, le soulève par le bras et le tire vers l'extérieur.

— Faut pas rester là, les pompiers vont arriver.

Ses yeux sont révulsés et il ne répond pas. J'étouffe un juron et le traine dehors comme je peux, lorsque j'entends, au loin, la sirène des pompiers. Dehors, le froid me surprend et j'allonge Mason sur le goudron. Un pompier se rue sur nous.

— S'il vous plaît, faites quelque chose, il ne répond pas, je...

Mes yeux se brouillent de larmes. Je peine à respirer. Autour de nous, les cendres tombent comme des plumes. Je ne veux plus jamais perdre quelqu'un qui m'est cher dans un accident.

Je préfèrerais mourir.

A suivre...

...Suis-je trop cruelle?

Pourquoi est-ce que j'aime autant faire souffrir mes personnages...??

Mais la question que je me pose c'est:

Et pourquoi aimez-vous autant me lire ? 

Je vous aimeuhhhhh

Plus que les chats!!

(nan jdec, faut pas abuser, nan mais oh)

Kiss and Miaou!

(Team Miaou en puissance!! Si vous êtes team Wouaf, la porte est là --> )

edelina37

ERASEROù les histoires vivent. Découvrez maintenant