C h a p i t r e 5

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La route retour à Wellsbury fut très longue, de longues heures sans aucun arrêt pour manger ou autre. Ginny est assise à côté d'Austin qui s'est endormit sur la fenêtre. La nuit est tombée depuis un moment. Il est 3 heures du matin quand ils arrivent à Wellsbury. Le sergent dépose Paul et les enfants chez Georgia avant de prendre la direction du commissariat, la moto dans la remorque. Georgia les attend sur le pas de la porte, et ouvre ses bras à Austin qui ne répondit pas à son invitation, se cachant derrière Ginny. Ginny voulait détourner son regard, pour regarder la maison d'en face, est-il là ? Peut-être. 

Ils entrent dans la maison, la table à manger est bordée de verres de vin vides et sales. Austin ne lâche pas la main de Ginny, il est mort de peur. Paul le rassure du mieux qu'il peut, mais ça ne suffit pas, il pleure. Ginny s'agenouille pour le serrer dans ses bras, Georgia sait ce que ses enfants savent.

Après s'être enfermés dans la chambre de Ginny, Austin et elle-même se pose dans son lit, bras dans les bras. Austin chuchote à Ginny qu'il a très peur, et qu'il ne trouverait pas sommeil. Ginny décide d'appeler le commissariat, pour demander à dormir ailleurs que sous le même toit que Georgia, au moins pour ce soir. Il accepte de venir les voir, sans promettre de pouvoir les faire loger ailleurs. Alors que l'on frappe à la porte, Ginny ouvre la sienne, et découvre Ellen qui a remarqué notre retour. Elle est seule. Ginny se glisse près de la fenêtre, pourra-t-elle l'apercevoir ? Elle tient son téléphone entre les mains, aucun appel, aucun message. Qu'est ce que ça veut dire ? 

Elle voit la voiture de police se garer derrière la décapotable de Georgia, elle sort enfin de sa chambre après avoir entendu la porte d'entrée, Austin toujours collé à elle. Le sergent ne reconnaît plus Austin, le visage fermé, les yeux bordés de larmes et Ginny qui pourrait commettre un meurtre sur le champ. Il remarque très vite que ça ne va pas, et les invite dans une pièce à part, seuls. Ginny et Austin s'expriment sur leur souhait de ne pas vouloir dormir ici cette nuit. 

- Il est tard dans la nuit, je ne pourrais pas trouver un endroit pour vous.

- Vous pouvez demander à Ellen ?

Ginny avait une idée derrière la tête, lier l'utile à l'agréable. Austin ne voulait pas dormir ici, et elle devait absolument voir Marcus. Le sergent prit les adultes à part pour expliquer notre demande, et Ellen accepte. Austin eu un léger sourire et Ginny n'exprimait aucune émotion, elle ne doit pas se trahir. Mais voir Marcus, devait dire voir aussi Maxine. Seulement étaient-ils là ce soir ? Aucune idée. Il est temps pour eux de préparer un sac pour la nuit, et suivre Ellen. Austin refusa de parler, et Ginny remercia juste le sergent. La maison est plongé dans le noir, il fait nuit, tout le monde dort. Ellen nous demande d'attendre dans le salon pour qu'elle puisse préparer le bureau pour qu'ils puissent se coucher. Ellen avait un matelas gonflable de camping qu'elle installe dans le bureau. Austin mit peu de temps à s'endormir, Ginny souhaitait parler un peu avec Ellen, qui accepta.

La discussion posa sur Georgia et ses faits et gestes lors de leurs petites virées à Portland. Ellen apporta que peu d'informations à Ginny, mais elle se souvenait que Georgia était souvent là pour Maxine, alors elle se sentait obligé de lui retourner la pareille, bien que Ginny était appriori en couple avec son fils, et qu'Austin changeait tout. Le comportement d'Austin était préoccupant, et inquiéter beaucoup le sergent mais aussi Ellen, qui avait bien remarqué, bien les dire de Georgia, ça ne trompe pas. 

Ginny finit par s'endormir après le départ d'Ellen du bureau, Austin dort comme un bébé, et elle a un sommeil agité. Elle voit de nouveau la porte s'ouvrir, quelques minutes après que la lumière du couloir se soit éteinte. L'ombre était reconnaissable entre mille pour Ginny, elle pleurait, la porte se referma, et il s'avança. Marcus se cogna plusieurs fois avant d'atteindre le matelas, il s'agenouille par terre en face de Ginny qui ne pouvait s'arrêter de pleurer. Il se pencha, la serra dans ses bras comme il en avait l'habitude, et elle se calmait doucement. 

SURVIVREOù les histoires vivent. Découvrez maintenant