Chapitre 10 : Thomas Smith

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 "    Bonjour à toi lecteur qui malgré mon avertissement a décidé de lire ces mots. 

      Je suis Thomas Smith, c'est sûrement idiot de ma part de donner mon vrai prénom alors que des personnes seront contre ces quelques mots que j'écris. Après tout je suis contre mes supérieurs actuellement... 

    Je vais faire court car les grands textes ne sont pas fait pour moi. J'écris cette lettre avec l'aide de ma femme, assis comme si de rien n'était dans la grande bibliothèque du camp. Nous allons vous expliquer  certaines choses, en espérant que ces mots seront lus par la bonne personne...

   Il y a quelques mois, nous avons dû laisser nos trois enfants aux mains de l'armée pour nous même venir en aide à des familles en danger. Nous faisons partis d'un des groupes les plus forts. Avant même de quitter l'hôpital nous avions plusieurs victoires à notre actif. En arrivant au camp des Etoilés on nous ordonna de servir de messagers et de rejoindre un second camp. Le premier jour, alors que nous étions dans une forêt épaisse, des cris retentirent et avant même que nous ne comprenions ce qu'il se passait nous fûmes entrainés dans un combat. Après des minutes de bataille acharnée nous finîmes par vaincre avec l'aide d'hommes et de femmes qui eux aussi avaient l'uniforme de l'armée. Mon épouse, qui était désignée comme le médecin de notre groupe, s'occupa des blessures des blessés inconnus alors que leur chef, une femme d'une cinquantaine d'année, nous expliquait qu'ils avaient été attaqués par des villageois sûrement affamés alors qu'ils devaient délivrés un message à un camp voisin. Nous fûmes tous surpris quand nous comprîmes qu'il s'agissait du même lieu que notre propre objectif. Une fois toutes les blessures soignées nous reprîmes donc la route ensemble, faisant plus ample connaissance. C'est encore plus étonnés que vers la fin de l'après midi nous découvrîmes que ces hommes et femmes n'étaient personnes d'autres que les parents de Particuliers comme nous l'étions ma femme et moi. Le soir nous nous installâmes tous autour d'un feu et nous ouvrîmes des bouteilles d'alcool et, alors que nous avions de plus en plus confiance en nos compagnons de voyage la cheffe dont je n'écrirais pas le prénom, nous proposa d'ouvrir et de lire les messages. Nous refusâmes tout d'abord alors que l'autre équipe ouvrait son enveloppe de façon à pouvoir la refermer sans trace. Je ne dirai pas précisément ce qui était noté dedans et que nous lu fièrement un homme dont l'alcool avait fait rougir les joues mais la lettre présentait des ordres reçus par des supérieurs que nous ne connaissions pas ainsi qu'un lieu où nous devions nous rendre avant qu'une année entière soit passée. Il n'y avait pas plus d'informations mais quand l'homme trébucha et que la lettre tomba au sol je pus remarquer que l'écriture ressemblait beaucoup à celle de notre supérieur, Paul Lazarius. Quand je demandai d'où venait cette lettre aucun ne fut en mesure de me répondre même si je pus remarquer une étincelle étrange briller dans le regard de la cheffe, mais l'alcool étant présent dans mon sang je préfère ne pas faire de cette information quelque chose de crucial. La lettre retourna à sa place alors que certains commentaient les mots énoncés. Puis ma femme, un sourire espiègle aux lèvres, prit la lettre et l'ouvrit en rigolant. Je savais à ce moment-là que c'était les boissons qui agissaient, mais je ne fis rien pour l'arrêter. Elle commença à lire alors que les autres se taisaient pour l'écouter. Plus la lecture avançait et plus sa mâchoire se serrait, mes poings se serrèrent jusqu'à briser le bâton que j'avais dans les mains pour m'occuper du feu. Quand elle eu terminé un silence pesant prit place. Que ce soit ma femme où les autres, plus personne n'était sous l'emprise de l'alcool. Nous étions tous très énervés, je ne dirais pas pourquoi dans cette lettre mais sachez que c'est quelque chose que l'âme d'un adulte et le cœur d'un parent ne peut supporter. Nous passâmes la nuit et le jour suivant à élaborer des plans puis une fois nos messages rendus à l'autre camp qui ne se douta de rien nous retournâmes tous là où nous devions aller sachant parfaitement ce que nous devions faire. Il était écrit dans le plan que je devait rédiger cette lettre. Tout ce qui se passera dans l'avenir aura été préparé par nos soins. Je ne peux rien révéler de plus ici, mais sachez que beaucoup d'entre nous seront encore présents dans ce camp quand vous lirez ces mots. Le plus futé de tous, vous devez aller le voir pour comprendre nos plans et nos intentions. Ne vous trompez pas ! Longue vie au Particuliers ! 

La première fin du monde [Tome 2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant