Chapitre I

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PDV (t/p):
   Encore et toujours ces mêmes endroits, ces mêmes recoins, ces mêmes personnes de papier, cette même ville de papier. Encore et toujours cette même boule de suie qui s'accroche à mes entrailles et qui ne fait que de me faire porter cette colère et cette tristesse.
   Ce matin, je me suis encore levée, dans cet endroit maudit qui me sert de toit, les traits tirés, la peau sale et froide que j'arbore depuis ma naissance. La nuit à été plutôt calme, il n'y a eu que quelques coups de feu et quelques cris. Hier soir j'ai réussi à voler quelques pommes, bien qu'elles soient marrons je suis plutôt heureuse de ma victoire. Ah oui la vie dans les bas-fonds n'est pas facile, j'en sais bien quelques chose. Je me levai pour m'étirer de cette nuit que peu reposante, encore et toujours ces insomnies. Elles me suivent depuis quelques années déjà, depuis cette nuit où je n'avais que 6 ans et qu'en pleine nuit, un bruit m'avait réveillée et qu'un homme était en face de mon lit, il à essayer de s'approcher de moi mais mon instinct a agit plus rapidement et le couteau que je gardais si bien caché sous mon oreiller m'a enfin servit. Il a émit un rire grave, puis s'est enfuit par la fenêtre. Après ça je n'ai dormi que quelques heures et rien n'a changé.

Je n'ai jamais connu mes parents, j'ai seulement connu une jeune fille qui s'est occupé de moi dès ma naissance et qui s'est faite tuée cette fameuse nuit.
Après ça j'ai toujours vécu seule. Je n'ai jamais connu rien d'autre. J'ai même développé certaines habitudes qui peuvent faire penser que je suis folle, mais ce qu'elle monde extérieur ne sais pas c'est que tout le monde est fou sous cette terre qui nous cache ces rayons d'or que l'on aimerait tant toucher. Je me parle dans le miroir, je regarde parfois le vide et parle à des gens invisibles, je reste aussi parfois recroquevillé sur moi même et prononce des paroles incompréhensibles. Je ne sais pas ce que je fais d'autres car je me suis surprise moi même et j'ai découvert tout cela sans m'en rendre compte.

En me levant je passai devant le bout de verre qui me sert de miroir, mes
(l/c) cheveux (c/c) encadraient mon visage si fatigué par le temps. J'amenai mes fins doigts à mon visage, je le caressai doucement, puis je fermai les yeux, ce doux silence que l'on entend si rarement dans les bas-fonds...
« LÂCHEZ-MOI !! LÂCHEZ-MOI !!!! »
Si rarement...
Je me précipitai vers ma fenêtre, et là je vis une scène qui me dégoûta jusqu'au plus profond de mon être : plusieurs hommes d'âge conséquent, entouraient une petite fille, elle était terrorisée, elle avait l'air d'avoir seulement vécue quelques années sur Terre et voilà qu'elle connaît déjà le malheur et la stupidité des Hommes.
« Je ne peux pas la laisser là... »me dis-je à voix basse.

Je passai une main rapide dans mes cheveux et j'attrapai en vitesse ma grande cape noir. Je l'enfilai dans les escaliers que je descendis en vitesse.
Juste avant de sortir je n'oubliai pas de mettre ma grande capuche noir qui cachai mon visage. Je m'avançai et lorsqu'un homme voulu touchez cette pauvre enfant, je dégainai mon couteau caché dans ma manche. Je sautai sur lui, et lui mis un coup dans son omoplate droite, il se retourna et me regarda avec des yeux sidérés.
« Alors, on peut même plus faire nos affaires tranquilles ? Je sui... »me lança-t-il.
Je ne le laissa pas finir sa phrase et lui fit un croche patte pendant lequel j'attrapai son bras gauche et le tordis.
Dans un cris de douleur, il se retira de la partie, je me retournai et regardai qu'il restait. Seulement trois hommes.
L'un d'eux sortit un petit couteau pourtant bien aiguisé, pendant que les autres arboraient leur poings. « Sérieusement ? »me dis-je.
Je me mis au milieu des trois qui formaient à présent un triangle autour de moi. Je me retournai vers l'un d'entre eux, et lui mit un coup de pied dans le ventre, mais pendant celui-ci il essaya de me mettre un coup de poing que j'évitai (très) facilement. Je m'avançai vers ce dernier puis utilisai enfin mon couteau pour en finir avec lui,
*scène qui peut être choquante, âme sensible à s'abstenir !!!*
Il envoya un autre poing qui fendit l'air, comme j'étais baissée, pendant ma remontée, je lui enfonça ma lame dans le bas du cou, il porta tout de suite ses mains à sa blessure. Sa respiration se saccade et le sang coulait sur mes mains. Je retirai le couteau et le poussai, son corps gisant dans la rue sombre et sale. Je me retournai, « plus que deux » pensai-je. Je courus et sautai à l'aide du corps de cet homme répugnant maintenant mort, dans mon saut j'envoyai un coup de pied bien placé dans le cou de celui qui portait le couteau, j'atterris et me retournai vers le dernier (l'autre était en train de s'étouffer, petite précision). Je m'élançai et lui plantai mon couteau dans la cuisse, il n'eu pas plus de réaction que cela, je remontai mais il me mît un coup dans le dos pendant que j'étais en bas, je tombai au sol, mais je n'avais pas dis mon dernier mot. Je me retournai et bloquai l'attaque. Il voulu se relever mais je ne lui lâchai pas ses bras, ce qui fit qu'il tomba au sol, sur le coup de l'adrénaline je me relevai attrapai mon arme et lui fis une entaille dans le cou, je l'élargis et finalement le sang coulait à flot alors je le laissai là se vider de son essence de vie. (Spoil !! Si vous avez vu « Umbrella Academy » c'est en gros la même blessure que ce que Vanya fait à Alisson à la fin de la saison 1)
Le dernier s'était enfuit en voyant ses deux coéquipiers se faire tuer. « M*rde ! » Dis-je a voix basse. Je me retournais et vis la jeune fille plaquée contre le mur terrorisée. Je m'approchai d'elle.
« Eh, t'inquiète pas, je suis là pour t'aider, la rassurai-je
-Qui êtes-vous ?
Je lui fis un sourire discret et lui répondis
-Une amie »
Elle s'effondra en larmes, je ne trouvai rien de mieux pour la calmer que de l'entourer de mes bras. Après quelques minutes elle se calma.
« Où habites-tu ? demandai-je
-...l..là..là-bas reussi-t-elle à me dire en me montrant du doigt une vielle maison délabrée et d'où le plafond menaçai de s'effondrer. Je lui pris la main et lui cachai les yeux quand on passa devant les corps morts de ses agresseurs. Arrivées devant son foyer, une femme dans la force de l'âge, nous vit et cria le nom de sa fille:
« Margot !!!
-Maman !
Elle se retrouvèrent dans les bras l'une de l'autre. Je me sentis gênée car je n'avais pas l'habitude d'assister à des scènes si affectives.
-Qu'est-ce que t'a fait cette femme ?
-Mais non maman, elle m'a aidé !
-Que lui avez-vous fait ?
Je ne su que répondre à sa question, cela paraissait évident pour moi.
Un homme dans la force de l'âge aussi se précipita hors de la maison, un fusil à la main.
-Déguerpis !!! M'ordonna-t-il
Il tira un coup dans le "ciel"
J'adressai un regard désolé à la petite fille et partis en grimpant aux murs des maisons environnantes. Je me retrouvai sur les toits.
« Encore et toujours le même monde »
Me dis-je.

Lulu

Seulement quelques notes... (Livaïxreader) (EN PAUSE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant