Chapitre IX

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Je sais que vous vous en foutez, mais je voulais juste dire que je vais vraiment réécrire les premiers chapitres autrement, ils ne me plaisent plus du tout, et sont mal écrits. Donc excusez-moi pour ce début d'histoire.

PDV (t/p)

    La nuit avait été fraîche, et sombre. Le soleil se levait petit à petit, et le sombre ciel se métamorphosait tranquillement en un bleu clair.
    La pierre froide et grise soutenait mon dos endolori. Je me relevai doucement et m'adossai au canon près de moi. La vie se faisait ressentir dans le district entouré de ces murs, le soleil s'était levé depuis apparemment quelques heures vu sa hauteur dans le ciel.
Bon maintenant, on a plus qu'à attendre qu'un de ces petits cons de la garnison vienne...me dis-je
Au même moment, un bruit sourd survint sur ma gauche. Mon regard se porta vite sur l'origine, et je vis que ce n'étais qu'une bande de quatre soldats qui avaient fait tombé un boulet de canon du haut du mur.
Tch, quels boulets c'est pas possible NDA: c'est le cas d'le dire 🙂
À présent la première étape du plan pouvait commencer.
« -Eh regardez, on dirait qu'il y a quelqu'un là bas !
-Raconte pas de conneries Georges...AH OUI  !
-Faudrait pas allez voir ?
-Vas-y si tu veux, moi je reste là.
-Sérieusement ?
-Depuis la fois où je me suis quasiment pris des coups de pied au cul de la part de Pixis, je m'approche plus des dangers !
-Qu'est-ce tu fous là alors ? semblait murmurer l'un d'entre eux. »
Je les entendait approcher lentement dans mon dos.

Point de vue Erwin

Ma plume se tenait toujours au dessus de ce foutu papier. À vrai dire, l'expédition de la veille nous avait tous exténuée, autant moralement que physiquement. Sans surprises, beaucoup d'âmes qui était encore là il y a de cela 2 jours dans ce bâtiment, étaient parties. Beaucoup de soldats tombés au combat. Et moi, je suis là avec une tasse de café, espérant qu'elle m'aide à tenir encore quelques heures, à remplir des putains de documents sans aucuns sens pour confirmer la mort de jeunes personnes dévouées.
Ce matin, en rentrant dans mon bureau, un nombre incalculable de lettres financières étaient posées sur ma table de travail. Ces mêmes lettres qui permettent à ce porc de roi d'être servie du rôti tous les midis.
Quel hypocrisie...
Je signais une énième fois un document, confirmant une énième fois la fin d'une vie. Sur celui-ci, il était écrit :
Prénom nom : Petra Ral
Née le 6 Décembre 830
Âge : 20 ans
Cause du décès : inconnue (morte au combat)
Escouade : escouade tactique

Et une signature de plus. Lorsque ma plume venait de se lever sur le bout de papier, quelqu'un frappa à la porte.
« Major Erwin Smith ? Excusez-moi de vous déranger, vous êtes demander de toutes urgences dans les quartiers de la garnison. »
Et encore une chose de plus à régler !
Bon, cela me permettra de me sortir de mon bureau et de penser à autres choses...

Ellipse
Point du vue (t/p)
Me voilà donc dans certains couloirs inconnus, mes deux bras tenus par deux soldats du groupe qui m'avait trouvé. Une grande tapisserie rouge recouvrait le sol. Quelques peintures de personnes semblant nobles étaient accrochés aux murs.
Tous des têtes de cons me dis-je pour moi même, bien que je dû réprimer un rire.

Les deux soldats s'arrêtèrent soudain devant la dernière porte du couloir. L'un des deux frappa trois coups secs, et une voix rauque venant de l'intérieur nous indiqua d'entrer. La même main se porta sur la poignée ronde couleur or. C'est drôle de voir que les personnes d'ici vont jusqu'au point de peindre leur boutons de porte. S'ils savaient qu'un simple morceau de pain rassit, plus petit que la paume, nous faisait parfois sourire et nous redonnais la force pour trois jours, là bas, dans les bas-fonds.

Mais, maintenant je n'ai plus à penser à ça. Il suffit juste que j'aille au bout de cette mission, et je n'aurai plus jamais à tuer, ni à m'inquiéter de mon sort pour le lendemain. Après tout ça, je pourrais trouver une petite maison dans un district, et transformer un foyer. Je mangerai à ma faim, et surtout, je vous offrirai cet endroit, à vous trois.

Cette pensée me redonna courage, et je rentrai peu à peu dans le personnage amnésique. Le bruit du claquement de la porte me fit sortir de mes pensées. J'observai tous les détails autour de nous: des toiles de peinture recouvraient les hauts murs, une tapisserie semblable à celle du couloir s'allongeait sur le sol, une grande bibliothèque. De hauts rideaux richement décorés encadraient la fenêtre d'où passait une lumière jaune qui se déposait sur, enfin, deux personnes devant nos trois corps. Ces deux ombres, dues au contre-jour, étaient accoudés à un imposant bureau de chêne massif.
Soudainement, l'une des deux personnes à mes côtés prit là parole : -Inconnu qui tient beaucoup trop fort mon bras :Bonjour commandant, excusez-nous de vous déranger, mais ce matin, en faisant les nettoyages habituels du haut des murs nous sommes tombés, mes camarades et moi-même, sur cette jeune fille qui dit ne se souvenir de rien. Elle n'avait qu'un maigre bagage, et aucune armes.
Que tu crois que tu crois, t'as pas fouillé partout.

Personne probablement sénile : Très bien, merci Fiz, vous pouvez y retourner, je m'en occupe.

Les deux soldats firent un mouvement étrange avec leurs bras puis quittèrent la pièce. Je me retrouvais donc seule avec ces deux autres inconnus.

Seulement quelques notes... (Livaïxreader) (EN PAUSE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant