Hey ! Voici le Chapitre nº2
Allez je vous laisse...
Ah oui !
Voici la tenue dans laquelle vous êtes (vous rajoutez juste une capuche), après ci cela ne vous convient pas, vous pouvez toujours changer, moi même je sais que dans certaines fanfictions que je lis je change souvent de tenue mais bon, ce n'est pas le plus important !PDV (t/p):
Du haut de ces toits, cette ville est définitivement inhumaine. On voit des voleurs, des agresseurs, des personnes mourantes, des violeurs, des innocents, et des gens comme moi qui survivent tous les jours. Tous les réveils, sont de nouveaux combats, tous les endormissements sont des nouvelles victoires d'avoir réussi à survivre une journée de plus, tous les repas sont bien plus savoureux que ce que l'on peut imaginer, et tous les rayons d'or qui pénètrent la terre par quelques rares endroits sont un espoir.J'étais perdue dans mes pensées, marchant sur les toits, lorsque je ne vis pas une tuile mal accrochée et glissai alors dessus. Je fendis l'air et retombai lourdement au sol. J'atterris dans une étroite, sombre et crasseuse rue.
« AH, putain..., jurai-je »
J'étais atterris à plat-ventre et ma respiration s'était coupée un instant.
Après quelques minutes de répit, je me relevai lentement pour ne pas me brusquer. Relevée de toute ma longueur, je me massai le poignet gauche qui avait reçu un choque à l'atterrissage lorsqu'une voix de glace s'éleva derrière moi:
« Qu'est-ce qu'une si jolie jeune fille fait par ici ? Tu risques d'attirer des gens tu sais ? »
Je me retournai brusquement et vis un vieil homme, les joies creusées, la saleté dévorait petit à petit sa peau, ses ongles étaient sombres, de faibles cheveux gris décoraient son crâne difforme, et ses dents répugnantes étaient d'une noirceur à en faire rougir la nuit. De vieux vêtements troués cachaient le peu de peau qui lui restait, et on aurait dit que ses mains et ses pieds pendaient à l'aide de quelques filaments de chair.
Je ne lui répondis pas, le simple fait de le regarder me dégoûtait. Je voulue passer mon chemin mais il me rattrapa par la manche.
« Eh pe pe, tu pars déjà ? Tu ne veux pas rester un peu ?
-Sans façon. lui répondis-je sèchement en dégageant mon bras.
-Allez, je pourrais te faire plaisi... »
Je ne lui laissai pas le temps de finir sa phrase que je lui envoya un coup de coude dans l'estomac. Je courus à toute vitesse, à-vrai-dire je ne savais même plus où j'allais, mon instinct de survie me guidait...une fois de plus. Mes jambes m'entraînaient dans la ville que je connaissais si bien. Des gens se bagarraient, d'autres pleuraient, et cette femme qui pissait sur le trottoir, et cet homme qui s'ouvrait les veines a l'aide d'un couteau mal aiguisé, et cette petite fille cachée dans l'ombre et ce jeune garçon qui assistait à la scène du meurtre de sa mère en face de lui, et tout ce malheur, ce désespoir, cet noirceur, ce maudit endroit qui laissait place à une profonde solitude et souffrance. Non, c'en était trop pour moi, trop de peur chaque matin, trop de pression, cet abysse nous entraîne dans sa tempête, cette nuit continuelle n'épargne jamais elle nous fait souffrir et ne nous donne pas même une étoile, un espoir... Je sentis ma tête bourdonner pendant ma course, je crus d'abord qu'elle allait exploser puis j'eu l'envie et le besoin d'extérioriser ce qu'il se passait dans ma tête. C'était comme une immense envie de vomir mais de ce qu'il y avait dans mon crâne. « Je ne peux pas continuer comme ça,.. » je la sentais monter, cette crise de panique que je faisais depuis tant d'années, cette boule de suie qui s'accrochais à mes entrailles, je la ressentais remonter dans ma cage torasique, puis dans ma gorge, et dans ma mâchoire...
Au détour d'un coin de rue, je virai à gauche et me retrouvai, de nouveau, dans une rue mais celle-ci formait un cul-de-sac. Des escaliers ainsi qu'une maison formait le fond de la rue. Je me précipitai sur les escaliers, j'avais besoin de m'asseoir, de respirer, de me calmer. Je m'agenouillai et me laissai tomber sur les premières marches, ma respiration était beaucoup trop rapide, j'entendais le rythme de mon cœur bourdonner dans mes oreilles, mes mains tremblaient, ma vue se mit à tourner et je ne vis bientôt plus rien...
Trou noir...
VOUS LISEZ
Seulement quelques notes... (Livaïxreader) (EN PAUSE)
FanfictionLivaïxreader Qu'est-ce que je peux bien faire à tout ça hein ? Je suis née comme ça, je vis comme ça et je ne serai jamais rien d'autres. Ce sentiment qui tambourine ma poitrine, ce mélange de colère, de peur mais en même temps d'envie de sortir et...