Voici la suite !!
Je voulais m'excuser d'avance car j'ai appris l'histoire de Livaï à travers les commentaires et j'ai regardé que 2 épisodes de l'OAV, donc j'essaie de respecter au maximum son personnage et son caractère...MAIS BON !
Aussi, je tiens à m'excuser si ce chapitre n'est pas très bien, je n'arrive pas à trouver mieux pour l'instant mais si je fais une réécriture, j'essayerai d'améliorer au mieux cette partie. Je tiens à préciser aussi, que si (t/p) agit comme ça avec notre trio c'est parce que ça fait un peu 7 ans qu'elle n'a eu AUCUNE interaction sociales, à part bien sûr, des petites discussions comme avec la petite fille du chapitre précédent, et donc elle ne sais pas trop comment se comporter socialement.
Je vous laisse...PDV (t/p):
Je sortis de cet étrange foyer et descendis les marches en courant. Je m'arrêtai et me retournai une dernière fois. La jeune fille était à l'entrée et me fis un grand signe de la main. Je le lui rendis et mis rapidement la capuche recouvrant l'intégralité de mon visage. Je vois malgré ça tout autour de moi(le tissu est très fin mais on ne voit pas de l'extérieur). J'étais encore perturbée car je n'avais pas vraiment d'interactions sociales bien souvent. Malgré ça, le sourire chaleureux de cette inconnue, m'avait fait du bien. Je crois que cela a été le seul petit détail, en l'espace de 7 ans, qui m'a mit du baume au cœur (vous avez 13 ans à ce moment là). Comment peut-elle garder le sourire en vivant sous cette terre si sale, dépourvu de tout bonheur et où rare de voir une être humain être humain ? NDA: est-ce que je viens de voler une phrase de Nekfeu ? Complètement !(ce n'est pas du plagia seulement un petit clin d'œil 😉).Plongée dans mes pensées, je ne prêtai pas attention au monde qui continuait de fonctionner malgré ma réflexion. On aimerait tant, parfois, arrêter ce monde si incompréhensible pour s'asseoir et rassembler ces bout de verre, de vie, brisés; arrêter le temps et rassembler ces bouts de verre pour réformer le miroir de glace que nous avions autrefois, et regarder le reflet qu'il dégage pour, finalement, le fixer de nos yeux rayés par la vie, et le toucher de nos frêles doigts. Nous fermerions alors les yeux, pour écouter ce doux silence que l'on entend si rarement, ce silence de vide,
Je n'y fis pas plus attention et rentrai vite chez moi. J'arrivai dans la cour de mon immeuble délabré, il n'y avait plus aucun habitants, j'étais belle et bien seule, depuis déjà plusieurs années.
J'escaladai de l'extérieur, en passant par les gouttières, les rebords de fenêtre inhabités, et les bout de murs qui tombent peu à peu. J'arrivai sur le rebord de ma fenêtre, et me laissai tomber sur mon lit qui était collé à celle-ci. En tombant sur ce dernier je frottai mes yeux, j'inspirai une bonne bouffée d'air, enlevai ma cape. Je m'allongeai, et, étrangement, le sommeil me prit de cours, et je m'endormis instantanément dans les bras de Morphée...Mais ce sommeil ne durera pas bien longtemps...en pleine nuit, une étrange odeur me réveilla. Je peinai à ouvrir les yeux à cause d'une violente lumière jaune. Une fois ceux-ci ouverts, je sursautai en me rendant compte qu'un jet de flamme avançait, plutôt vite, dans les longs couloirs délabrés de l'immeuble dans lequel je me trouvais. Je me levai d'un bond et me précipitai vers ma table de nuit dans laquelle je pris cette lettre, cette lettre de mes parents que je n'ai jamais ouverte, que je n'ai jamais lue. Combien de fois j'ai voulu l'arracher, pour en vider le contenu d'une traite. Mais je n'ai jamais céder, j'ai peur, peur de ce que je pourrais lire ou découvrir...
Je pris aussi mes couteaux, courus vers la fenêtre, jetai un dernier regard vers ma chambre, puis sautai. Je ne me suis pas rattrapée attends, alors j'atterris sur mes chevilles, le choc fut un peu trop violent mais je n'avais pas le temps de jurer. Je devais sauver ma peau. Je m'enfuyais à toute jambes, en zigzaguant entre les rues, les stands de marchands, les gens, et les maisons.
Pourquoi ? Pourquoi à chaque fois que la vie m'offre un peu de bonheur, aussi minime soit-il, le malheur doit s'abattre sur moi, une fois de plus. Pourquoi une tempête doit se répéter obstinément sur mon corps ?6 mois plus tard...
Cela faisait maintenant plusieurs mois que je vivais à la rue, comme bon nombre de personnes, je me suis faite agressée, et volée mes affaires plusieurs fois. J'ai refais évidemment, quelques crises d'angoisses. Ce jour-ci, le monde était encore en plein fonctionnement, encore et toujours cette même mélancolie... J'ai remarqué, une étrange chose : parfois, lorsque je suis enfin seule, ou lorsque le silence gagne de plus en plus de place dans les rues des bas-fonds, une mélodie rejaillit de mon être, de douces notes viennent remplir ma gorge dépourvue d'eau, puis dans ma bouche dépourvue de nourriture, et enfin sur ces lèvres si sèches, qui ne veulent plus rien toucher, qui n'en ont jamais ne serait-ce qu'effleuré d'autres...Un soir comme celui-ci, j'étais allongée sur le sol, contre un mur moisi, emmitouflée dans ma cape, je serrai cette lettre dans mon poing, cette mélodie refit surface, ma voix résonnait en échos sur les maisons, découpée par quelques sanglots ou grelottements, je fermai les yeux un instant, mais j'entendis soudain des bruits de pas, ma voix se stoppa, les pas s'accélérèrent, et je pris un de mes couteau en main, j'entendis les pas s'arrêter, et quelqu'un m'effleura le bras gauche, je me relevais d'un coup, je tournai et lui fis une prise de bras, qui le cloua à terre.
« Tu n'es plus aussi lente qu'avant. »
Je reconnus cette voix, je le lâchai. Il se releva de toute sa longueur, et je reconnus, ce teint pâle, ces yeux noirs profonds, ces cheveux de jais retombant sur sont front, et ces fines lèvres sans couleurs.
PDV Livaï
Isabelle, Farlan et moi étions à la recherche de nourriture. Nous nous transportions en manœuvre 3D (tridimensionnel), lorsque j'entendis une mélodie que je connaissais bien. Je réfléchis mais pas moyens de me rappeler de ce que c'était. J'atterris sans faire de bruit près de la source de ce bruit, lorsque je vis un corps au sol, il semblait vivant car il grelottait. Je courus vers lui, et je vis que c'était la jeune fille de l'autre fois, celle qu'on avait retrouvé sur nos marches. Elle se releva d'un coup et me plaqua au sol avant que je ne puisse dire quoi que ce soit.
« Tu n'es plus aussi lente qu'avant »Retour PDV (t/p)
« Livaï ?
-Bingo,
Un silence.
-Que fais-tu là, je croyais que tu avais au moins un lit ?
-Il a brûlé, par je ne sais quels moyens. »
Il me regarda, dans le blanc des yeux, sa bouche eut un tic. Ce jeu visuel dura jusqu'à ce que, soudain, un bruit métallique retentît, puis quelques secondes après, deux petites têtes que je connaissais, firent leur apparition.
« (t/p) ! Cria Isabelle en sautant dans mes bras.
-Oh, euh Isabelle ?!
Elle me sourit de toutes ces dents.
-Salut, me dit Farlan.
Nous échangeâmes quelques brèves paroles, quand Isabelle proposa :
-Elle ne peut pas venir chez nous ? Seulement quelques jours ?
-Oh, c'est très gentil, mais je ne voudrais pas vous déranger. Vous m'avez déjà aidé l'autre fois...
-Excuse-moi ma belle, mais c'était à Aniki que je posais surtout la question.
Elle me fit un clin d'œil.
-Donne moi une raison valable.
-Elle est à la rue !
Il prit le temps de réfléchir.
-Tu restes seulement trois jours, dit-il en pointant son doigt vers moi.
Je lui répondis par un hochement de tête.
-Oouuuuuuiiiiii !!! s'exclama Isabelle.
-Silence ! Tu vas réveiller tout le voisinage !! Gronda Livaï.
-Rooh, désolée, ça va. Dit-elle en faisant la moue. »C'est lui, lui que j'attendais. Ce rayon de lumière que je convoitais tant...
Lulu
VOUS LISEZ
Seulement quelques notes... (Livaïxreader) (EN PAUSE)
FanfictionLivaïxreader Qu'est-ce que je peux bien faire à tout ça hein ? Je suis née comme ça, je vis comme ça et je ne serai jamais rien d'autres. Ce sentiment qui tambourine ma poitrine, ce mélange de colère, de peur mais en même temps d'envie de sortir et...