Mon corps ne bougeait plus, l'alcool était en partie redescendu me laissant apercevoir un semblant de lucidité.
Allais-je réellement rencontrer enfin ces doux rayons d'or ? Voir ce ciel bleu, ces nuages blancs, la lumière du jour ?Allais-je les revoir ? Allais-je le revoir ?
Les secondes passaient, et plus aucuns bruits n'existaient autour de moi. Mes yeux perdus dans le vide, ne renvoyaient plus les images devant eux à mon cerveau; mon esprit n'était seulement et uniquement concentré sur cette décision et sur cette main richement tendue vers moi. Pourtant cette main est comme les rares autres: de sable. Des mains de sable qui s'évaporent au sol lorsque j'eu l'inconscience de les serrer, de les attraper.
Mon esprit ne voulait pas y croire, ne voulait pas refaire cette même erreur qui m'a menée un bon nombre de fois, encore et encore aux fond des abysses si ce n'est possible. Mais...mon cœur bondissait dans ma cage thoracique, et ne souhaitait qu'une chose : suivre cet inconnu, qui pourtant ne m'était pas si étranger.
Les secondes, puis les minutes défilèrent. Une pendule résonnait dans mon crâne, quand soudain, je relevai ma tête, un léger sourire aux lèvres. Sourire qui n'était pas apparu sur mon visage depuis des années.
« -Alors ?
Un silence.
-J'accepte votre marché, mes yeux brillaient sous la lumière du lampadaire jaune de la rue.
Mais je veux d'abord nous mettre d'accord sur mon butin personnel.
-Naturellement, dit-il un sourire esquissé. Il porta sa main à sa barbichette blanche au menton, après quelques secondes de réflexion il releva enfin la tête.
Je te propose la liberté de vivre à la surface, toute l'aide dont tu as besoin pour intégrer le bataillon, ainsi qu'une poignée de sous.
Qu'en penses-tu ?
-Parfait ! Dans combien de temps dois-je partir ? L'excitation montait très vite en moi, je n'avais qu'une envie: crier, sauter, pleurer de joie, rire. Cela ne m'était pas arriver depuis bien longtemps... pourtant je gardais mon calme, « j'éclaterai tout en rentrant... » me dis-je.
-Eh bien...le plus tôt sera le mieux ! Conclue-t'il en frappant ses deux mains. Je passerai te chercher demain, ça te va ? Aussi il faut que je t'explique quelques petites choses. (Il se racla la gorge) Demain, un de mes hommes viendra te chercher ici, t'emmènera à la surface puis à mon, (il eut un léger rictus) « bureau » on va dire. Là je t'expliquerai en détails ta mission, ton but, tes aides fournies par moi et mes hommes, bref, tout ce dont tu auras besoin de savoir. »La joie emplissait tout mon corps, l'excitation coulait dans mes veines, mon cœur battait dans mes tempes.
Mon regard brillait plus que jamais, et je retenais un sourire...PDV extérieur
«Bref ! Sur ceux... il frappa de nouveau dans ses mains, je vais me retirer.
Il installa son couvre-chef sur son crâne dégarni.
À demain, l'ombre.
Et il s'en alla dans les ténèbres de la ville, comme il était arrivé, calme et pourtant laissant derrière lui, une jeune fille brillant à nouveau. Lui laissant voir enfin, un rayon d'or dans ses yeux, qu'elle n'avait pas vu depuis, trois autres lumières du monde.PDV (t/p)
J'étais...comment pourrait-on dire...abasourdie, voilà c'est ça, abasourdie. Je fermai les yeux, et un sourire s'étendît sur mon visage, un sourire jusqu'aux oreilles. L'excitation monta lentement dans ma gorge, je la ressenti glisser dans ma mâchoire, puis d'un coup je criai, criai de toutes mes forces, des larmes de joie perlaient aux coins de mes yeux:
-OUI, OUI AAAAH !!!Je riais aux éclats, sautaient dans tous les sens, je pleurais, puis d'un coup je me calmai, me souvenant que le silence devait régner dans les rues pour ne pas attirer l'attention.
Je mis ma main sur ma bouche mais souriait malgré tout. Je me faufilai rapidement dans notre « chez nous » puis une fois à l'intérieure éclatai tout ce qu'il y avait dans mon chemin...
ENFIN ! La liberté m'attendait, peu importe qui je devais planter, tuer ou voler. La liberté et l'espoir de les revoir résonnaient dans ma tête...
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Seulement quelques notes... (Livaïxreader) (EN PAUSE)
FanfictionLivaïxreader Qu'est-ce que je peux bien faire à tout ça hein ? Je suis née comme ça, je vis comme ça et je ne serai jamais rien d'autres. Ce sentiment qui tambourine ma poitrine, ce mélange de colère, de peur mais en même temps d'envie de sortir et...