Partie 2

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Nous étions en 2018, il y a de cela deux ans, au début de notre programme en Sciences humaines au Cégep du Vieux-Montréal. Nous suivions le même cours de Méthodes quantitatives, une classe portant sur les statistiques. C'était le troisième cours, et je fixais encore la description de celui-ci dans mon cahier d'exercices. « Les méthodes quantitatives sont des méthodes de recherche, utilisant des outils d'analyse mathématiques et statistiques, en vue de décrire, d'expliquer et prédire des phénomènes par le biais de données historiques sous forme de variables mesurables. » Je fis, pour la dixième fois depuis le début de la séance, un effort mental pour comprendre ce que cela voulait dire, mais abandonnai au bout d'une minute de recherche intensive. En me convaincant que cela ne valait pas la peine que je me brûle plus de neurones, je sortis discrètement mon cellulaire de mon sac, tandis que notre professeur parlait d'une situation problème et écrivait des formules au tableau.

Je commençai donc à regarder des vidéos drôles de chats sur Facebook, n'ayant rien de mieux à faire et ayant abandonné tout espoir de réussir ce cours. Au bout de dix minutes, j'écris à ma meilleure amie, lui demandant de me rejoindre aux toilettes. Nous avions l'habitude de ces petites rencontres qui nous permettaient de nous sauver d'un cours ennuyant et de parler des ragots de la semaine. Dès que je reçus sa réponse affirmative, un « ok » excité, je levai la main, ne voulant pas rester une minute de plus dans cette classe qui me faisait sentir comme une arriérée.

-Oui Vivianne! Merci de te proposer pour répondre à la question, dit mon enseignante.

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